Stéphane Garneau

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Gros coup de cœur pour cette petite lecture.

Dès le départ, quand l'auteur se rend compte que la mort existe, il a une douzaine d'années, et il se rend compte que les gens ne sont pas éternels, ses parents entre autres, et il commencera à s'imaginer ce qui arriverait si ses parents mouraient. Je me rappelle quand j'ai perdu un grand-père, je me suis aussi posé les mêmes questions et réaliser qu'un jour mes parents aussi partiraient.

Mais comme il dit, il a été chanceux, ce n'est que quelques années plus tard que la vague noire l'a frappé lui enlevant plusieurs personnes qui lui étaient chères.

C'est à sa grande amie qu'il va parler, raconter, partager, cette amie qui est partie beaucoup trop jeune.

Est-ce que l'on s'habitue à voir mourir les gens autour de nous, je ne crois pas, et comme il le dit, à un certain moment, on se rend compte que dans notre entourage proche, il y a plus de morts que de vivants... Disons qu'une phrase comme ça, et bien ça fait réfléchir, et pas juste un peu. On se rend compte également de par ses mots, que non, on ne guérit pas d'un deuil, il s'adoucit, mais il sera toujours là.

Ce que je peux vous dire, c'est que Stéphane Garneau m'a grandement fait réfléchir, les années passent, on ne les voit pas, et puis on fait nos adieux à une personne que l'on a aimé, et puis à une autre. Je vais garder dans mon cœur, ce qu'il dit, que ces personnes disparues sont là et qu'elles nous aident à travers les beaux souvenirs que nous avons d'eux.

Ce récit m'a ému, m'a chamboulé, m'a fait faire une prise de conscience, le mot de l'auteur apporte un baume sur la définition du deuil et de l'après-deuil. Un coup de cœur sans aucune hésitation pour ce tout petit livre, que je vais relire, c'est certain !
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«On a oublié comment bien vivre avec le silence», explique Stéphane Garneau dans son essai «Le Choix de se taire».
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