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Critiques de Stéphane Kiehl (55)
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La princesse aux petites noix

Voici une incroyable histoire de princes !



Des gros durs, qui aiment combattre, des bruts sanguinaires...



Ha.. non.. attendez !



On me dit plutôt qu'ils aiment le tricot, lancer de javelot, les caniches abricot, la peinture à l'eau, les danses de salon et la ligue des champions. Ils sont même doux, intelligents, gentils et délicats... Houlala rien ne va !



Pourtant, ils sont singuliers, exceptionnels, remarquables et étonnants, eux-mêmes quoi ! Et c'est très bien comme ça (n'en déplaise aux rageux) !
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Blanc

Un bel album qui porte bien son nom. Les illustrations montrent tout le blanc de la neige, des nuages, du brouillard. Je me suis toujours demandée comment on pouvait exécuter les illustrations en blanc sur fond blanc. Est-ce le noir qui fait ressortir le blanc ou bien le blanc de l'illustration est-il différent du blanc de la page ?

Les seules pages où le noir ressort sont les pages où le narrateur est perdu et ceci, je suppose, pour montrer le côté sombre de la forêt et la peur du garçon. Un très bel album à observer dans les détails.

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30 jours au Groënland

J’ai trouvé cette BD drôle et instructive ! Je la recommande aux amoureuses du grand Nord comme moi.

L’autrice, Fleur, raconte son expérience dans une résidence d’artistes originale : un bateau volontaire pris dans la glace sur la côte Ouest du Groenland, à proximité du village d’Akunnaaq.

Elle y décrit de nombreux aspects : les habitants partagés entre traditions et modernité, les repas, l’habitat, les vêtements, les conditions climatiques, les chiens, les légendes, la faune et la flore ainsi que la langue. Le tout avec un ton léger et beaucoup d’humour.

Louise, qui est davantage la cible de l’ouvrage normalement, est moins enthousiaste que moi. C’est un retour d’expérience et non une aventure (mais quelle expérience !)

Bref, un livre pour faire semblant d’offrir un cadeau à votre enfant mais que vous pouvez garder pour vous.

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Rouge

Après Vert et Blanc, Stéphane Kiehl nous emmène une fois encore au coeur de la nature, dans un été incandescent, où les feux de l'amour se mêlent à l'incendie qui ravage la montagne... Ses illustrations magnifiques servent à merveille cet étrange récit d'apprentissage, pour un beau moment de lecture.
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Noir

Stéphane Kiehl poursuit son exploration des couleurs et, avec elles, des ambiances et des émotions. Après la jungle (et la déforestation, et le tigre) de Vert, la montagne (et le brouillard, et le renard) de Blanc, les collines (et l’incendie, et l’amour) de Rouge, voici donc la nuit de Noir, et avec elle, l’orage et le cheval… On ressent fortement l’opacité de la nuit, le trouble de l’obscurité, la peur, l’humidité, le bruit du tonnerre, le tambour des gouttes d’eau… Et la complicité forte qui unit l’enfant à son cheval. Sublime !
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Rouge

Cet album est d'abord un magnifique objet, avec des illustrations époustouflantes.

Ces illustrations nous ont captivées, nous y avons cherché les détails, et observé les couleurs, vraiment très belles.



Les couleurs, parlons en.

"Rouge".



Comme le sang, qui marque la vie.

Comme le feu, qui ravage la nature, qui marque la colère mais aussi, qui dégage un effet hypnotique, à tel point qu'une foule se masse pour l'observer.

Comme l'amour d'un été caniculaire entre deux jeunes gens...



Cet album est une pause salutaire, nous avons beaucoup apprécié sa lecture.



Bravo pour les illustrations, qui nous donnent envie de mieux découvrir le travail de Stéphane Kiehl . Je vois qu'il a également réalisé les albums "vert", "blanc", et "noir".... à suivre!
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Vert

"Vert" de Stéphane Kiehl est un livre fascinant qui explore le thème de la couleur verte de manière captivante et poétique. L'auteur nous emmène dans un voyage visuel et émotionnel à travers différents paysages et éléments de la nature, révélant la beauté et la signification de cette couleur. Les illustrations sont magnifiques et pleines de détails subtils, créant une atmosphère envoûtante. L'écriture de Stéphane Kiehl est délicate et évocatrice, nous transportant dans un monde vibrant de verdure. Ce livre est un véritable hommage à la nature et une source d'inspiration pour les amoureux des couleurs et de la poésie visuelle.
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Vert

Encore une belle surprise chromatique signée Stéphane Kiehl.

Nous restions à ce nom encore dans l'enchantement de "Blanc" et de "Noir", où sous couvert d'une belle rencontre entre un humain et d'un animal à suivre, les éléments se déchainaient tout autour.

Un foyer de tendresse à chaque fois, ceinturée par la rudesse du froid, le frisson du soir complet ou la violence des feux du ciel.

Les personnages sont systématiquement ce sentiment d'être envahi par la couleur en présence, embrumé ou aveuglé, au point de ne pas retrouver le chemin du retour.

Une couleur d'une beauté ensorcelante, on en conviendra, nous lecteurs, mais terriblement dangereuse comme la Nature peut l'être soudainement suivant ses lois.



Cette fois, le vert.

Le début est presque triste, d'un sentiment ambivalent.

Tandis que nous lecteurs seront charmés par l'image et le foisonnement du vert émeraude sur des double-pages - un vert frais protégeant du soleil, créant presque un refuge rassurant -, le texte nous racontera l'arrivée d'une famille qui devra vivre dans cette jungle faute de moyens.

Ils n'auront plus rien, fauchés par de moches circonstances, plus un kopek ni un radis.



La suite de l'histoire se montrera très paradoxal.

Avec le récit des échecs et l'abandon de tout ce qu'ils avaient dans la civilisation, nous aurons un arrière-goût en bouche (et pas forcément du cacao), une perspective très rude, nous nous mettrons à leur place.

Et pourtant, tandis que le petit narrateur racontera ce nouveau départ, l'angle se transformera, comme s'il suffisait de se prédisposer à un peu d'ouverture pour réaliser les nouvelles chances qui se présentent. 

La pauvreté et le malheur auront peu à peu un drôle de goût de chlorophylle, on trouvera à y respirer et à manger en abondance.



"... le sol, les arbres, des grands cailloux, tour était recouvert de cette épaisse mousse, du vert confortable et feutré.

La canopée couvrait nos têtes, nous protégeait des vents.

J'ai vu des centaines de mammifères et d'oiseaux.

J'ai vu des milliers d'espèces végétales. Et même -je les déteste- des millions d'insectes.

Le lieu était réservé à ces rois..."

Une douce humilité forcera la main de la famille qui devra recomposer, mais pas comme l'espèce dominante.

Au début.

L'exode forcera aussi le destin du lieu, attirant d'autres gens et d'autres gens perdus...

Comme quelque chose de naturel, les gens qui s'installeront feront leur place, abattront des arbres pour les maisons et ce qui nous rassurera forcément de son caractère familier, transformera pourtant le paysage en se donnant un peu de recul.



On en ressort clairement animer d'un double sentiment, plaignant les hommes obligés de migrer et plaignant les animaux déja présent qui devront trouver un autre endroit.

C'est intéressant et pourra questionner, faire réfléchir.

L'histoire n'en parle pas mais nous pourrions dire que c'est un peu l'histoire de l'Amérique qui vient de se dérouler sous la forme d'une parabole.



Et la rencontre, la vraie rencontre entre l'enfant et l'animal des albums de Stéphane Kiehl ?

Elle sera là, la première de couverture donnera d'ailleurs un bon indice (et la dernière page de garde, bien plus).
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Noir

Après "Blanc" et la poursuite d'un renard roux dans un paysage immaculé de lumière, de blanc glacé et brumeux, le talent de Stéphane Kiehl nous plongera dans un blackout cette fois avec "Noir", encore au milieu de la nature, les contours des éléments à peine révélés par le flash de l'orage qui gronde. 

La tempête s'annoncera peu à peu dans un noir d'encre.



L'ambiance aurait pu n"être visuellement qu'impressionnante, avec un vaste paysage de bois sombre perdu au milieu de nulle part, avec ses éclairs qui déchirent le ciel sombre, alternant entre les bangs sonores que l'on imaginerait et les flashs de lumière.

Mais il y aura aussi cet animal choisi : un cheval noir.

Ce que l'on pourrait imaginer venant du cheval dans ce contexte de tension apportera pour nous un supplément de panique et d'émotion forte.



Avec "Noir", c'est encore la rencontre d'un jeune protagoniste et d'un animal sauvage. Le premier s'égarera de nouveau à admirer la beauté ensorcelante de la nature dans un contexte qui la magnifiera (l'Hiver ou ici, la nuit).

Nous nous douterons bien que le cheval sous la tempête ne le vivra pas très bien et qu'il s'emballera furieusement sous les yeux du personnage.

Aura t-il peur pour lui, de lui ?

Que fait-il dehors d'ailleurs ?

Il viendra rendre visite à son cheval qui se trouve à brouter dans le pré chaque soir au crépuscule, nous confiera-t-il.



Il commence à pleuvoir.

Nous devinerons la mission du jeune garçon qui devra maitriser son cheval (qui s'appelle "Sauvage", soit dit en passant) pour le rentrer à l'abri.

La mission fera l'affaire d'une phrase courte mais nous nous en douterons, ça ne sera pas une mince affaire pour un cheval de combattre sa peur de l'orage et pour un ado de pouvoir arriver à le calmer sans se blesser par ailleurs.

Les deux devront se faire confiance en traversant la forêt sombre, très sombre pour rentrer, sans une lumière pour les rassurer, se fiant à leur instinct pour poser le sabot ou le pied au bon endroit.



Comme avec "Blanc", Stéphane Kiehl offrira un jeu de profondeur chromatique envoûtant, aussi beau que menaçant, sur la base simple que le héros ne maitrisera rien dans ce qui suit et que les deux devront se faire confiance pour ne pas se résigner ou céder à la panique.

Nous ne l'entendrons pas, ce cheval, mais nous l'imaginerons, plonger comme le personnage dans le noir absolu qui tient fermement sa bride. Nous imaginerons aussi la pluie qui frappe les feuilles comme une toile de parapluie.



L'expérience séduisante du lecteur deviendra un parcours initiatique éprouvant pour le personnage qui commencera à prendre les ombres pour des éléphants...Brrr.....

Nous apprécierons cette confiance induite entre les deux pour que le cheval se décide à ramener son maitre de son propre chef.

On aime.
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Blanc

Si l'on devait résumer cette histoire en une phrase éloquente: un jour, je me suis perdu et j'ai eu peur.



On peut se perdre dans le noir, le plus souvent.

Comme il est simple, troublant et puis effrayant lorsqu'un paysage devient noir, tout noir et de se frayer un chemin qui n'apparait pas là dedans.

Mais nous n'aurons pas ici une nuit noire avec " Blanc", ni une nuit tout court, nous nous égarerons bien éveillé avec le petit héros dans une aventure à vous donner des sueurs froides.

"Se perdre", sans boussole ni repères, voici l'intrigue mais à la montagne.



L'histoire sera simple, aussi sauvage, angoissante que belle du point de vue du lecteur.

La nature est belle, oui, mais elle peut vous perdre si vous n'y prenez garde.

Nous serons invités à une escapade près d'un chalet en montagne.

Un jour, un jeune garçon apercevra de sa fenêtre...non, jeunes lecteurs, non pas un loup mais un renard.

Quelle curiosité à deux pas de la maison et quelle tentation!

Quelle charme, nous retrouvons avec les illustrations la beauté des animaux qui perce dans le fond blanc de neige éclatant.

S'émerveiller de cela sera familier.

Le jeune garçon de l'histoire sera fasciné que la nature sauvage s'invite ainsi facilement pour fouiller ses poubelles.

Dans d'autres histoires, ce sont des wombats en Australie, des sangliers dans l'est de la France, des ours près des montagnes d'Amérique.



Le jeune garçon lui courra après comme une petite fille insouciante et écervelée après un lapin blanc.

Arrivera le moment pourtant où un brouillard s'ajoutera à la blancheur des bois entièrement revêtus de neige, brouillant les pistes et la vue...

Des calques ajoutés apporteront des nuances de flous, de gris, de frisson, même si l'ensemble restera beau, fascinant et léger.



"Blanc" est une aventure immersive dans une nature toute immaculée et toute froide et nous savourerons ironiquement de nous y retrouver aussi piégé que dans une forêt sombre, très sombre.

C'est bien vu.

L'expérience est courte mais suffisante, invitant efficacement les jeunes lecteurs trop excités parfois à user aussi d'un peu de prudence en se promenant ou pour faire de multiples activités.

Ceci fonctionnera pour plusieurs cas de figures du quotidien.

Nous profiterons graphiquement d'une immensité extrêmement fraiche et vivifiante dont la vertu se transformera avec l'état d'esprit de l'enfant pris au piège.

Cela reste un bel album.



Si vous avez aimé " Blanc", il y aura aussi à découvrir "Rouge", "Noir" et "Vert".

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Mot à mot, un point c'est tout

Trouver le mot manquant à la fin de la phrase, puis parcourir les images jusqu'au dessin dont le nom commencera la phrase suivante. Une façon ludique d'enrichir son vocabulaire.



Selon l'âge de l'enfant, on y passera plus ou moins de temps ; il y a quand même 46 pages de jeu, et à chaque étape 24 mots à découvrir.



Comme il n'y a pas toujours une réponse unique, l'auteur propose dans les dernières pages ses mots à lui. Rassurant pour les parents...



J'ai testé avec une de mes petites-filles, trop jeune encore sans doute pour trouver tous les mots. Mais en découpant en plusieurs séquences, nous nous sommes bien amusés.



Un livre sympa, qui permet de développer le vocabulaire de l'enfant, et la patience du parent...




Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Noir

Dès que j'ai vu cet album, j'en suis tombée dingue. Il est vraiment magnifique ! Tout en noir et blanc. C'est l'histoire d'un garçon qui vient d'emmener son majestueux cheval noir courir librement dans la campagne. Soudain l'orage éclate et il faut vite rentrer. Mais pour cela il faut traverser la forêt épaisse et sombre...

Cet effet de profondeur est très bien représenté grâce à des pages en calque au milieu de l'album : cela donne une certaine translucidité, comme un écran de pluie et donne comme une perspective à l'illustration.

La technique de dessin est impressionnante , elle joue sur la finesse des traits, sur les contrastes, sur les flous, etc.

Il rappelle aussi la peur du noir, celle de l'orage, ou de se perdre en forêt que l'on peut avoir enfant, tout en étant rassurant grâce à ce cheval à la fois sauvage et ami.

Sublime !
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Qui dit la vérité sur le Père Noël ?

Géraldine COLLET - Stéphane KIEHL. Qui dit la Vérité sur le Père Noël ?



Quatrième de couverture : On raconte tout et n'importe quoi sur le père Noël. Certains disent qu'il existe , d'autres pas. Mais qui connaît la vérité ?



Moi je sais et je peux le prouver : il existe. Non ce n'est pas moi qui le dit. C'est mon petit Hugo ; il a failli le rencontrer le soir du 24 décembre. Oui, au cours de la semaine dernière, il a entendu les grelots des rennes, vu, de ses yeux, les traces du traineau sur la route et les empreintes des sabots des rennes ; donc une preuve supplémentaire pour l'existence de ce bonhomme qui livre les cadeaux au cours de la longue nuit du 24 au 25 décembre....



Hugo a même commencé à lister les preuves de la réalité de ce personnage mythique pour certains. D'après mon petit fils, il n'y a pas qu'un père Noël mais huit. Il a divisé le globe en deux puis en quatre. Celui qui nous livre réside bien au pôle nord. Ceux que nous voyons dans les magasins, les rues, ne sont que de vulgaires fantoches, destinés à faire de la publicité. Le notre travaille dans l'ombre, assistés par ses lutins.... C'est même la mère Noël qui conduit le traineau et guide les rennes.... Que d'imagination ! ! ! Et cet enfant est en CE2. Il faut dire que nous, grands-parents faisons tout pour conserver cette magie, cette féerie qui entoure cette fête familiale. Nous avons peut-être tort, la chute sera brutale pour notre chérubin.



Revenons à notre album. Qui dit la vérité. Le Père Noël existe: oui, non. Chaque enfant apporte sa pierre à l'édifice : Nina l'a rencontré, Léon l'a croisé, Simone lui a téléphoné, Éloi l'a vu nager à la piscine, Arthur, lui l'a vu à la patinoire avec la Mère noël, Augustin, Fatoumata, Pablo et tous les autres l'ont également aperçu, ici, là .... Et la plus pertinente, Chloé, s'exclame : " Ah non, on ne va pas se disputer ! Nos parents nous ont fait croire que le père Noël existait mais peut-être qu'ils ne nous ont pas dit la vérité.... Conservons notre âme d'enfant et croyons encore à la magie, la féerie de Noël. soyons raisonnables et suivons l'exemple d'Adam : "C'est évident, parce que la nuit, les père Noël deviennent invisibles comme les petites souris ! " Il fait allusion aux petites souris qui donnent des petits cadeaux lors de la chute des dents de lait. Encore un mystère à élucider. Pour ma part, 75 Noëls à mon actif et je CROIS, comme petit HUGO au père Noël. Oui, tous les ans il dépose subrepticement un cadeau dans mes pantoufles posées sous le sapin. Je vous recommande ce merveilleux album et vous prie de croire à l'existence du père Noël. Très bonne lecture et félicitations aux auteurs , tant pour le texte que pour le graphisme. L'an prochain en 2023, je vous ferai part des nouvelles réflexions de Hugo sur l'existence du Père Noël..... Vivement cette fête.

( 28/12/2022)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Blanc

Magnifique album, coup de coeur pour moi, où à chaque page, des détails se révèlent dès que l'on regarde attentivement.

C'est l'histoire d'un jeune garçon qui habite près de la forêt et qui adore admirer la nature. Un jour, alors qu'il poursuit un renard, il avance plus loin que ce qu'il avait prévu...

Le texte est écrit très petit, donc, à mon avis, il vaut mieux le conseiller pour de bons petits lecteurs ou à lire avec un plus grand !

Les pages centrales, en calque, sont super intrigantes et dans l'histoire, elles permettent de marquer à la fois une pause et un tournant.

À la fois extraordinaire pour ses images, ses points de vue et aussi pour la prise de conscience du changement climatique !
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Blanc

Le narrateur habite dans la montagne, à la lisière de la forêt, qu'il aime profondément. Les grandes illustrations, presque en noir et blanc rehaussées de rose pastel, et de touches rouges pour signaler les animaux (rouge gorges, écureuils...) font rêver à ce monde harmonieux. Un jour, le narrateur suit un renard, qui pris l'habitude de passer par là. Il se perd dans la montage, qui devient un monde angoissant, tout de branches à l'encre noir sur du calque, qui se superposent et se brouille... C'est très beau, complétement fascinant... et un peu "trop" à mon goût : un texte un peu trop expressif, un passage de la lumière à l'angoisse un peu trop brutal, des procédés d'illustration un peu trop poussés... L'album m'a fasciné à première lecture, mais je n'ai pas envie de le reprendre.
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Vert

Un album très coloré de vert puisque c’est là qu’un garçonnet vient s’installer avec ses parents, fuyant la pauvreté. Ils se construisent une maison. D’autres personnes viendront les rejoindre jusqu’à former un village. Mais un jour les hommes sont venus couper les arbres... Pour sensibiliser les enfants à l’écologie malgré la tristesse qui s’en dégage.
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Blanc

Depuis plusieurs jours, un jeune garçon observe de la fenêtre de sa maison, située à l'orée de la forêt, un renard qui vient fouiller dans les poubelles. Intrigué autant que fasciné, l'enfant décide de le suivre dans la forêt. Mais alors que le brouillard s'installe et engloutit tout dans un nuage blanc épais, le jeune garçon finit par se perdre. Seul moyen pour lui de regagner sa maison : trouver le sommet de la montagne qui lui indiquerait le chemin à suivre... Un très bel album sublimé par la finesse et la délicatesse des illustrations traduisant parfaitement la beauté et l'atmosphère si singulières des paysages forestiers et montagneux.
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Vert

Vert, c’est une histoire de jungle… et aussi de déforestation. Une triste histoire de paradis perdu qui est malheureusement la réalité… Les dessins pleines pages d’une végétation luxuriante et sombre laissent peu à peu la place à des arbres qu’on coupe et tranche pour y mettre de jolis jardins accolés à de jolies petites maisons… Les humains s’installent avec leurs propres besoins, et les animaux doivent désormais partir, car il n’y a plus de place pour eux désormais. La narration, poétique, est vue du côté des hommes. En face, du côté des animaux, il n’y a que 4 phrases évoquées qui résument tout. On pourra aussi être attentif aux différents animaux cachés dans la jungle.



J’ai refermé ce livre beau et touchant le cœur lourd. Ce livre parle avec sensibilité d’un sujet complexe et actuel.

Je conseillerai donc de préparer la lecture avec des références sur la protection de la nature pour pouvoir en parler après et s’appuyer aussi sur les actions positives de l’homme à ce sujet.


Lien : https://djinnyvincent.com/?p..
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Qui dit la vérité sur le Père Noël ?

Un album de noël pas comme les autres puisqu'il met en scène un lot d'enfants s'interrogeant sur la place du Père Noël et sa réalité.

Tour à tour, les enfants listent un évènement qui les questionnent sur la présence du gentil barbu et de ce que les adultes leur ont dit. Par exemple, le Père Noël au super-marché ou le voyage en traineau.

Une histoire rigolote à mettre dans les mains d'enfants qui ne sont plus fan du Père Noël.
Lien : http://boumabib.fr
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Vert

Avec cet album jeunesse très bien réalisé, l'auteur sensibilise les enfants à la protection de l'environnement, à l'impact des actions d l'homme sur la faune et la flore.

Dans "Vert", on suit une famille qui part de son village, où plus rien ne les retient, à la recherche d'une terre plus prospère.

C'est ce qu'ils découvrent en arrivant dans la jungle.

La première double première page représente la jungle toute verte, avec de grands arbres, peuplée de nombreux animaux et d'insectes.

Et puis, la petite famille arrive, on commence à voir un peu de blanc sur la feuille, à l'endroit où le texte est écrit et un peu par ci par là.

L'endroit étant riche en nourriture et d'une grande beauté, ils décident de s'y installer. "Le sol, les arbres, des grands cailloux, tout était recouvert de cette épaisse mousse, du vert confortable et feutré. La canopée couvrait nos têtes, nous protégeait des vents. J'ai vu des centaines de mammifères et d'oiseaux. J'ai vu des milliers d'espèces végétales. Et même - je les déteste - des millions d'insectes. Le lieu était réservé à ces rois."

La seule ombre au tableau était un animal rugissant qui leur faisait peur.

Bien sûr, pour s'installer, la famille coupa quelques arbres, puisa dans la nourriture présente. Des visiteurs passaient , attirés par tout ce vert, ils décidèrent d'aménager dans cette jungle "Notre paradis était devenu un village."

Au fur et à mesure de l'histoire, les arbres sont coupés, les animaux disparaissent, le blanc prend de plus en plus de place dans les illustrations jusqu'à la fin où il n'y a plus qu'une double page blanche, le vert a disparu !

Plus d'arbres, plus d'animaux, même le tigre avait disparu.

A la fin du livre, on le voit, parti plus loin, fonder une famille au milieu du vert, pour combien de temps ?

J'ai adoré cette histoire qui nous montre que l'animal le plus dangereux n'est pas celui que l'on pense, on en avait peur mais il n'a fait aucun dégât. Ce qui n'est évidemment pas le cas de l'homme.

Un livre pour enfant certes mais qui nous touche tous.

Un grand coup de coeur !
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