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Critiques de Stéphane Marchetti (19)
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Padre Sicario

Club N°54 : BD non sélectionnée

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Ça décape !



Un scénario coupé au couteau et un dessin qui rappelle un peu Sean Gordon Murphy...



Benoit

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Padre Sicario, c'est l'histoire de Salva, un ancien tueur à gage Colombien qui trouve la rédemption en prison et devient pasteur.



De retour hors de l'univers carcéral, il cherche à amener la parole des évangiles dans son quartier toujours en proie à la guerre des gangs.



La Croix contre les balles de la drogue.



La mise en page est vraiment intéressante avec une grande dynamique entre les pages, très cinématographique notamment sur ces pleines pages et vignettages.



L'histoire plutôt bien écrite même si les nombreux aller-retours chronologiques sur la vie de Salva diluent un peu trop la tension du récit et un style graphique vraiment plaisant, donne au final une BD one-off qu'on aurait presque aimée un peu plus longue.



Même si le scenario, basée sur une histoire vraie, n'est pas très original, le traitement en fait une BD sympathique.



Greg

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Dessin très style comics sur une histoire violente de rédemption.



Basée sur des faits réels, cette BD aborde également le thème du déterminisme social.



Clément

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9603 kilomètres

J'aurais vraiment aimé être enthousiasmée par cette BD...

Le graphisme ne m'a pas plu .... du tout. Cela a gêné ma lecture. J'ai eu l'impression que les personnages criaient tout le temps, c'est sûrement voulu, pour exprimer leur désespoir à devoir quitter l'Afghanistan, à la violence quotidienne, leur rage, leur détermination à rejoindre l'Angleterre.

2 jeunes garçons vont traverser l'Europe, de passeurs en passeurs, d'un danger à l'autre...

Le plus jeune, envoyé dans une madrasa par son oncle, fanatique religieux pour devenir enfant-martyr, est obligé de quitter sa famille et de fuir car la bombe qu'on lui avait fixée à la taille n'a pas explosé.

Tristesse profonde face au sort de ces enfants, de ces migrants qui fuient bien malgré eux leur pays. Nul ne quitte son pays, sa famille, la maison de ses ancêtres, leur terre sans douleur. Nul ne traverse tous ces pays sans peur, et encore plus pour des enfants. Rejetés par tous, exploités, isolés ...

Mais le récit ne m'a pas touché autant que j'aurais espéré, voulu. Vraiment, les dessins m'ont déplu, est- ce seulement cela ? Le récit est aussi lapidaire, survolé....
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9603 kilomètres

Adil et Shafi fuient l'Afghanistan, et plus particulièrement

les talibans. Leur choix est simple : mourir "en martyr", mourir assassiné pour ne pas être devenu un "martyr" ou tout quitter. Pensant trouver la liberté et une vie décente en Europe, ils vont finalement déchanter.



Que dire sur le travail de Cyrille Pomès et Stéphane Marchetti ? C'est d'une telle force, d'un tel réalisme qu'on ne peut qu'être triste à la lecture de leur récit. Il semble que ce livre soit basé sur de nombreux témoignages d'enfants ayant fui leurs pays et ça se ressent. La détresse de ses jeunes esseulés et livrés à eux-mêmes, subissant d'autres bourreaux dans les pays prétendûment plus civilisés, transparaît clairement.



Roman graphique d'actualité, "9603 kilomètres" m'a fait monter les larmes aux yeux. A mettre entre toutes les mains pour comprendre que fuir son pays est rarement un choix mais relève le plus souvent d'une nécessité.
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Padre Sicario



Salvia, plus connu sous le nom de Padre Sicario s'apprête à sortir de prison avec la ferme intention de construire un temple en plein cœur de Siloé, un quartier pauvre et où il a grandi et dans lequel sa femme et ses enfants vivent. Ce projet ambitieux n'est pas du goût de Victor, son ami d'enfance qui contrôle pour un homme puissant le trafic de drogue des alentours. Le passé de Salvia le rattrape à grand galop ! 



Cet album est scénarisé par Thomas Dandois et Stéphane Marchetti, deux auteurs qui ont choisi de parler de tolérance et de rédemption dans un monde violent. Le tout est inspiré librement de l’histoire d'un tueur à gage devenu pasteur. Le récit est donc réaliste et ancré dans le quotidien des habitants de la région. La fin du récit est intéressante car elle amène à se poser plusieurs questions. Est-il possible de changer un monde pollué par la drogue, la violence et la corruption ? Doit-on lutter quitte à mettre en danger sa famille ou vaut mieux t'il fermer les yeux ? Cela amène aussi une affirmation que j'ai déjà cité dans plusieurs chroniques: on ne choisit pas où on naît et on ne saisit parfois pas la chance que nous avons. 

Visuellement, l’argentin Vladimiro Merino propose un trait encré dynamique qui met en valeur les scènes dures de cet album mais aussi les regards sombres des personnages.
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9603 kilomètres

Adil (12ans) et Shafi(14ans) sont cousins et vivent en Afghanistan. Quand son père meurt, Adil est envoyé de force chez les apprentis kamikazes par son nouveau beau-père. Sa mission suicide rate, son détonnateur ne fonctionne pas mais il est repéré par la police. Il doit alors fuir, tenter de rejoindre l'Angleterre avec son cousin.



Commence alors un périple de tous les dangers que nous font vivre de l'intérieur Marchetti au scénar et Pomès au dessin.

Qu'on en juge : Pakistan-Iran-Turquie-Grèce-Macédoine-Serbie-Hongrie, où Shafi est arrêté et bloqué dans un camp. Quelques mois plus tard, ils se retrouvent dans la jungle de Calais, l'hiver 2015.

Ils tentent un passage par camion vers l'Angleterre et seul Adil réussit. Son cousin n'en réchappe pas. Il tombe du camion, après qu'ils aient échangé leurs manteaux parce que, le voyant fiévreux, Adil lui avait proposé le sien, plus chaud.



Mais le manteau de Shafi contenait ses propres papiers, et devant les services d'immigration Adil est contraint de prétendre être son cousin. Il est pris en charge et adopté mais l'adaptation est impossible.



Un récit dur, sans aucune concession, inventé à partir du vécu d'authentiques migrants afghans, une fuite en avant qui nous jette au visage notre ronron de Français nantis, notre petit bonheur confortable.



Dur, mais utile...
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9603 kilomètres

Dans la province de Khost, en Afghanistan, Shafi et Adil sont deux cousins qui tentent de profiter de leur enfance malgré les multiples attentas qui ont lieu un peu partout dans le pays. Le jour où le père d’Adil meurt , il est recueilli par son oncle Kunzar, un fondamentaliste qui l’inscrit de force dans une école coranique dans laquelle les prêches sont loin de coller au texte sacré. On lui apprend à manier les armes et à se préparer au sacrifice.

Le jour J sa ceinture d’explosifs ne fonctionne pas, pour ne pas être tué Adil fuit le pays avec son cousin Shafi pour rejoindre le frère de ce dernier en Angleterre. Mais le prix à payer pour cette traversée ne se compte pas seulement en argent, les épreuves seront difficiles, les rencontres pas toujours sympathiques dans un monde où la fraternité et la solidarité s’arrêtent là où commence l’intérêt de l’autre. L’espoir pourtant ne les quitte pas, Adil est prudent, Shafi plus téméraire, jusqu’au drame qui permettra à Adil de gagner la « terre promise ».



Cet album qui ferait très bien office de documentaire est difficile à lire, un récit très humain, d’une dureté qui m’a mis la boule au ventre, la peur qui accompagne ces enfants et ce courage incroyable pour tenter cette folle traversée, un espoir fou en la vie parfaitement retranscrit par l’auteur et mis en image par son acolyte. J’avoue avoir regarder différemment ces femmes, enfants et hommes que l’on rencontrent au détour d’une rue, au bout d’une route, tendant la main.

Bien après cette lecture je suis encore troublée en écrivant ces lignes.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Padre Sicario

C'est l'heure de retrouver la liberté pour Salva Sicario. Celui qui en prison s'est confié la mission de repentir les prisonniers retrouve sa famille. Son quartier de Siloe à Cali n'a pas changé. Drogue, police, violence.. Il y retrouve son ami Victor et lui confie son projet: bâtir un temple et devenir le pasteur du barrio.

L'objectif est louable : ramener Dieu et la paix dans le quartier... Mais l'entreprise est difficile car tout le monde ne la voit pas d'un très bon œil. A commencer par Victor lui-même, qui supervise le trafic de drogue sur le quartier et qui verrait bien ce temple se bâtir un peu plus loin.

Les réalisateurs de documentaires Stéphane Marchetti et Thomas Dandois s'inspirent de l'histoire vraie d'un tueur à gages colombien devenu pasteur pour nous conter un récit dur et violent, réaliste et très ancré dans le quotidien des quartiers pauvres de Cali. La narration bien ficelée nous mène tout droit à une confrontation fratricide inévitable ...

Valdimiro Merino apporte un dessin très comics à cette histoire avec beaucoup d'énergie et de liberté dans un album grand format (23.3x31.2 cm) particulièrement adapté.

Une excellente surprise pour moi que cet album dont je n'avais pas anticipé la sortie et qui s'avère être une très bonne lecture ! Ne passez pas à côté !
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9603 kilomètres

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage.

Le graphisme très sombre est en adéquation avec les péripéties du jeune Adil.

Jeune garçon il suit un parcours tracé du refus involontaire de suivre les talibans à la famille d'accueil à Londres en passant par la jungle de Calais.

Finalement les eaux s'ouvriront pour lui comme pour Moïse.
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9603 kilomètres

9 603 Kilomètres.

Deux destins.

Deux enfants esseulés.

Adil et Shafi sont cousins. Ils auraient pu être vous si vous n’aviez pas eu de chance. A douze et quatorze ans on espère un avenir simple ou lumineux. Il n’en a rien été pour eux quand ils fuient l’Afghanistan pour que Darcy et les talibans ne les prennent dans leur étau.

Il n’y aura pas toujours de barque ou de canoë échoué, parfois ce n’est pas la mer qui les séparé de l’Eldorado mais bien les frontières. Avec des dessins sublimes tout en évocation et en émotions, un trait d’une pureté évidente, les couleurs évolueront selon les difficultés du récit. J’ai aimé les contours de chaque case, le style si particulier de Cyrille Pomès d’enrober chaque personnage et de lui donner corps•••



A la fois tendres, violentes, jamais manichéennes, les actions de chaque personnage se devinent avec une facilité déconcertante. Une déchirante histoire qui pourrait être celle de beaucoup d’individus déracinés. Obligés de partir de leur propre terre, isolés et contraints d’évoluer dans des milieux hostiles pour tenter de vivre. Cette fuite vers un monde plus sobre et moins dangereux, demeure irrémédiable dans la province de Khost où les montagnes font partie du paysage. Entre attentats suicides et endoctrinement par l’État islamique tout bascule lorsque le père d’Adil meurt, laissant sa femme aux proies de son frère. Ce dernier prend ainsi le pouvoir et envoie Adil dans une école coranique, son destin va alors changer au détour d’une détonation•••



Un périple qui passera par différents pays pour tenter l’aventure anglaise où une partie de la famille réside. Les deux auteurs ayant effectué des reportages dans la jungle de Calais montrent la détresse d’enfants déjà ensevelis dans les problématiques d’adultes. Cyrille Pomès et Stéphane Marchetti malgré le sujet épineux montrent toute la palette qu’on attend d’un album réussi•••
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Padre Sicario

Lu dans le cadre de l'opération Masse critique.



En tournant la dernière page, je découvre sur la quatrième de couverture que l'histoire est inspirée de faits réels.



Le récit vaut surtout pour les choix cornéliens auxquels le héros, Salva, est confronté : au fil des retours en arrière, on apprend qu'il s'agit d'un ancien tueur à gages, réputé pour l'exécution de contrats difficiles, qui s'est converti en prison au point de devenir pasteur évangélique. Revenu à la liberté, auprès de son épouse et de ses enfants, pourra-t-il porter la bonne parole dans son quartier ravagé par la violence du narcotrafic, ou son passé l'en empêchera-t-il d'une manière ou d'une autre ?



Une autre critique mentionne le déterminisme social : c'est en effet un des thèmes majeurs. On voit le même homme avoir une attitude complètement différente suivant qu'il est à l'armée, qu'il travaille pour des trafiquants ou qu'il a retrouvé la foi de son enfance, mais toujours ramené à la violence endémique de la Colombie et de son quartier natal. De même pour celui qui fut son meilleur ami et qui lui doit deux fois la vie : malgré son argent et son pouvoir grandissant, il n'est qu'un des maillons intermédiaires du narcotrafic et in fine il n'a pas le choix non plus, avec cette différence entre les deux personnages que l'un essaie de lutter contre l'environnement sociétal, ou de le changer, quand l'autre s'en garde bien.

Sur le plan formel, j'ai trouvé que les retours en arrière donnaient de la profondeur au personnage principal, sans ralentir le récit.

Le dessin est davantage inspiré des comics américains que de la bande dessinée franco-belge ; ce n'est pas ce que je préfère mais c'est efficace (même si dans telle vignette j'ai eu du mal à distinguer le pasteur de son meilleur ami).



La religion est plutôt vue positivement ; c'est elle qui fait renoncer à une vie de tueur à gages. A noter cependant que, même s'il est animé de bonnes intentions, Salva n'hésite pas à dire à ses fidèles qu'ils ont été choisis par Dieu comme ses soldats (il s'agit de chasser les revendeurs de drogue du quartier).







Je remercie Albin Michel et Babelio de m'avoir offert ce livre.

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9603 kilomètres

C'est une bande dessinée en gris foncé et olivâtre, en noir et blanc et qui se termine en couleur sépia. Toutes ces couleurs retranscrivent l'ambiance de la cavale d'Adil et de Shafi qui, pour rester en vie, doivent quitter leur pays l'Afghanistan géré par les Talibans qui ne souffrent aucune contradiction. Tout au long de ce périple Adil et Shafi vont se perdre puis se retrouver. Mais leur terrible voyage n'aura pas l'épilogue escompté...
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9603 kilomètres

Les livres et bande dessinées sur les migrants se multiplient. Pomès et Marchetti décrivent l'immense voyage de deux garçons afghans contraints de fuir l'islamisme radical dans leur pays. L'illustrateur utilise une couleur avec différents tons pour ce long récit. Certains passages dans des pays comme l'Iran ou la Turquie sont assez courts. Il s'étend plus sur la jungle de Calais et son système.
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Padre Sicario

Emballée ! Les dessins sont incroyables, cases et hors case, qui jaillissent sur chaque page. On peut passer 5 minutes par page tant les couleurs, les détails sont travaillés. L'histoire et l'intrigue, inspirées (librement) de faits réels tiennent en haleine jusqu'à la dernière page. Les Flash-back, les face-à-face sont particulièrement bien menés, on se prend à habiter nous-mêmes dans ce quartier colombien !
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9603 kilomètres

Deux cousins se lancent sur la route de l'exil, ensemble ils veulent rejoindre l'angleterre et le grand frère de l'un d'eux.

Un récit déchirant et puissant sur le drame de ces enfants qui traversent l'europe seuls pour trouver un nouvel endroit pour vivre en paix.

Le scénario est tendu, nerveux, on s'attache à ses deux gamins si différents et les dessins sont sublimes ! Un roman graphique d'actualité à lire absolument pour mieux comprendre leur situation.
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Affiches 1939-1945. Images d'une certaine F..

Les moyens de propagande mis en oeuvre durant la seconde guerre mondiale demeurent les plus considérables que des états aient mobilisés en soutien de la conduite d'une guerre.

Ce livre en retrace la genèse et l'utilisation de la propagande à l'aide d'affiches publiées entre 1939 et 1945.

Les thème abordés, comme "le juif", le "bolchevisme" le "mauvais français", le "mauvais patriote" et j'en passe, trouve malheureusement un écho dans notre société.

Certaines affiches publiées par les extrêmes droites européennes actuelles ressemblent à s'y méprendre à la propagande nazi de cette époque sanglante. A méditer.
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Padre Sicario

La lutte éternelle du bien et du mal.



Padre Sicario est né dans un quartier pauvre de Cali. Avec son copain Victor, il a fait les cent coups, partagé le même destin à l’armée et à son retour de son service est entré comme au lui au service des trafiquants. En prison, il a été touché par la grâce et à sa libération, devenu pasteur évangélique, a voulu recréer une église dans son quartier. Cela n’a pas plu à toute monde.



Voilà en quelques mots le trame de ce livre. Un livre dur, poignant, prenant. Un homme fait repentance et cherche à retisser de nouveaux liens entre les hommes et les femmes et avec les hommes et les femmes.



Ce livre nous interpelle aussi pour son actualité et son côté universel. Je repense en le lisant aux tueries de gang de Marseille, au film « Les Misérables » de Ladj Ly, mais aussi à la maison de la favela Moro de Providencia de l’artiste JR.



Trois questions que je me pose en ayant fini ce livre ?

De quel côté sommes-nous chacun d’entre nous ? Faisons nous quelque chose ou nous taisons-nous devant de telles situations (drogue mais aussi harcèlement, violence...) ?



Ce livre est classé dans la section « jeunesse ». Est-ce le bon endroit ? Comment un jeune interprète-t-il ce livre ? Comment passer des messages positifs ou valorisants pour éviter de tomber du mauvais côté de la balance ?



Qui gagne réellement à la fin du livre ?



Vous n’en sortez pas intact à la fin du livre. Un livre qui vous fait réfléchir et, je l’espère, agir.















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Padre Sicario

Padre Sicario c'est un ancien tueur qui se reconverti en pasteur et veut ramener la foi dans son ancien quartier. Mais le changement n'est pas au goût de tous, à Siloé où la violence et la drogue font loi.

Je ne connaissais pas cet homme avant de lire , je ne saurais dire où est le vrai et où est le faux dans ce qui est dit ici , en tout cas c'est inspiré (librement)d'une histoire vraie!

On fait plusieurs allers retours entre le passé , à différentes époques, et le présent. Je suppose que c'est pour nous montrer les choix qu'il a fait à chaque étape de sa vie …

Le dessin est très impactant je trouve! Style nerveux , des perspectives incroyables sur certaines planches …Et les couleurs! Elles sont toutes dans les tons "froids" : noir , marron , ocre , bleu...je viens d'apprendre que le dessinateur est un habitué des comics , ça explique le style est assez inhabituel pour une BD.

On a un très bel aperçu de tous ces éléments dans la couverture où en guise de couronne d'épines , Sicario a des balles qui entourent sa tête, et dessous on voit la cité où attendent des gangsters armés!





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Padre Sicario

Une histoire originale, un ancien tueur à gages devenu pasteur en prison. Mais tout se complique à sa sortie quand il retourne dans le quartier de son enfance et quand sa foi vient télescoper le trafic de drogue de son ami d'enfance. L'histoire est nerveuse, ça défouraille souvent ! bref on s'ennuie jamais et le dessin est vraiment incroyable. Un très bon polar bd !
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Padre Sicario

Un ouvrage de qualité sur une histoire dure, tant dans le fond que sur la forme.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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