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Citations de Stéphane Servant (571)


- (...) Regardez moi ! Je suis Louise ! Je n'ai rien à cacher. J'ai le droit de vivre. Comme des millions d'autres filles. Nous avons le droit d'étudier, d'aimer, de vivre et d'être libres !
J'ai dit ça d'une traite, sans baisser les yeux ni la tête.
(...)
Trois Félines m'ont rejointe. Elles ont enlevé leurs vêtements, elles-aussi. Elles étaient terrifiées, je le sentais, mais il y avait autre chose, et je ne savais pas si c'était de la peur, de la colère ou une joie indicible de ne plus avoir honte.
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Avec lui, j'avais compris que les gens ne sont pas ce qu'ils montrent. Chacun possède un monde intérieur.
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Si j'ai fait e que j'ai fait ensuite, c'est parce que j'avais vécu tout ça. Que j'avais été détruite. Que je m'étais reconstruite. Et que j'ai décidé d'être moi. Juste moi. Mais dans ce monde,; être soi, c'est déjà beaucoup. Etre soi est un acte de résistance. Le premier de tous peut-être.
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Nous avons ri comme seules des adolescentes peuvent rire. Un rire à chasser la peur. Un rire à faire exploser les étoiles. Un rire à bouffer la lune.
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Il a suffi d'une caresse du soleil.
Douce douce douce...

Et d'une nuit sous les étoiles.
Longue longue longue...
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Tu l’entends. Tu l’entends sans doute. Peut-être même que tu frissonnes. Mais il n’y a aucune raison d’avoir peur de lui. Ce cheval, il me connaît. Mon sang, son sang, c’est le même liquide brûlant. Nous avons dans le ventre le même feu. Le même appétit.

Je l’entends. Je l’entends même si je ne le vois pas. ce cheval, il s’appelle Océan.
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Plus le froid se faisait mordant plus les hommes se montraient cruels. Comme des animaux acculés. Le monde devenait fou.
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Les mouettes ne rient pas. C'est leur chant qui sonne à nos oreilles comme des rires méprisants. Les mouettes ne rient pas. Elles n'ont pas la méchanceté des hommes.
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Ainsi, Cavale voulut apprendre à Maintenant à courir.
Mais Maintenant ne rêvait que d'une chose :
s'allonger dans l'herbe.
et regarder le vol des oiseaux si tranquille.
"Pourquoi toujours se presser
puisqu'il y a tant de choses à comprendre
en regardant le monde sans bouger ?"

Et quand Montagne voulait apprendre à Maintenant
à rester immobile, Maintenant n'avait qu'un but :
aller découvrir les trésors
qui se cachaient à l'autre bout du chemin.
"Pourquoi toujours rester au même endroit
puisqu'il y a tant de choses à découvrir
dans ce monde si grand ?"
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Quand les dernières rations que contenaient les dernières Capsules auraient été consommées, il faudrait se résoudre à manger les dernières racines. L'homme était appelé à se conduire comme un animal. Un insecte. Il rongerait alors le monde comme on croque dans un trognon, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien...
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Tous les hommes qu’il avait croisés jusqu’ici n’avaient pu résister à ses formes. A chaque fois, ils avaient voulu l’attraper pour se nourrir de sa chair. Il avait grandi avec, gravée au fond de lui, au plus profond de ses gênes, cette chose terrible. Il était la proie parfaite. Celui que tous voulaient dévorer, depuis la nuit des temps. Si bien que ses ancêtres, des générations de porcs avant lui, avaient accepté cela comme une évidence. Une fatalité. Ils venaient au monde pour mourir sous le couteau des hommes. Ils le savaient avant même de sortir du ventre tendu de leur mère. Il suffisait d’entendre les grognements, les cris, de sentir l’odeur de la peur dans l’urine, les déjections et la sueur qui imprégnaient les stalles où les truies étaient entravées. Ils n’étaient que de la viande. Et leur vie, leur vie de porc, n’était qu’un intermède entre leur naissance et le moment où le couteau se glisserait sous leur gorge. Un purgatoire qu’il fallait traverser docilement. Parce que depuis toujours le monde était ainsi fait.
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Les vieilles personnes ressemblent parfois à des huîtres. C'est tout dur comme une coquille à l'extérieur, mais c'est pour se protéger. Souvent, à l'intérieur, c'est tout tendre et plein de poésie.
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Papa Ours se trouve terrible en grand méchant loup. Grrrr !
Maman Ours finit de recoudre son costume de Belle au bois dormant.
- Et toi, Petit Ours ?
- Moi, ze me déguisé en Boucle d'Ours !
- Qui que quoi ? bafouille Papa Ours. Boucle d'Ours ? Avec une jupe rose et des couettes blondes ? Non, non, non ! Tu ne préfères pas te déguiser en autre chose ?
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Naïma collectionnait les citation. Elle avait ce don là. retenir les mots qui avaient été prononcés par des hommes qu'elle ne connaissait pas et les répéter très exactement.
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Les yeux ourlés du faon se posent sur la Petite. Et leurs regards se mêlent. Les mêmes yeux. Noirs et ronds. Insondables. (...) Et cette expression perpétuellement étonnée, comme si le monde était un immense point d'interrogation.
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Les mots peuvent tuer plus certainement qu'un coup de fusil.
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- Tiens ton miel, loup.
Mais tu devrais apprendre à lire.
- Bah, la lecture, c'est bon pour les serpents à lunettes.
Moi, je suis un loup.
Et un loup,
Ça ne lit pas !
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Dans sa petite maison, la Petite Vieille s’ennuyait. Plus personne ne venait la voir. Et elle ne regardait plus personne. Il n’y avait plus que la pendule de la cuisine pour s’intéresser au temps qui passe.

La Petite vieille s’ennuyait tellement que pour tuer le temps, elle avait juste décidé d’attendre : d’attendre Madame la Mort.
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Nous mettions en scène ce qui fait que l'homme est plus qu'un homme. Qu'il est à la fois un animal et un dieu. Capable de déclencher des tempêtes, de frémir devant une souris, de se faire respecter d'un fauve, de trembler au moment de sa naissance comme à celui de sa mort. Ce mystère qui fait de nous des êtres doués de haine et d'amour. (p.54)
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Ma mère a l'amour fleurs de peau.
Un jardin tout entier.
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