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Critiques de Stéphane Soutoul (284)
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Lys Striker, tome 2 : Tueuse en sursis

Un second tome tout aussi plaisant que le premier.



J'avais littéralement craqué sur le premier tome des aventures de Lys Parker, une tueuse redoutable et ô combien redoutée, mais aussi courtisée ;)

C'est donc avec un immense plaisir que je me suis plongée dans la suite de ses aventures.



On y retrouve tous les protagonistes du premier opus, mais un nouveau danger rôde. En effet, le compte à rebours mortel est lancé car Jasmine, l'ancienne amie de Lys qui l'avait trahie, a pour mission de retrouver celle qui a été condamnée pour s'être liée aux créatures surnaturelles. Mais avant, elle a bien l'intention de tuer tous ceux qu'elle aime...



J'ai beaucoup aimé cette suite, même si j'ai vraiment eu un coup de coeur plus fort pour le premier tome, plus étonnant pour ma part.

Attaquée de toute part et tenaillée par la peur car la vie de ses proches est en jeu, Lys n'a d'autre choix que de demander une fois encore l'aide de Rosarius, le chef des vampires, et celle d'Adonis, son patron.

Les siens étant également en péril, le vampire accède à sa demande en réclamant, bien sûr, une contrepartie non négligeable. Ensemble, ils vont unir leurs forces pour tenter de mettre fin au massacre, mais ça ne se fera pas sans dommages collatéraux...



L'aventure est bien rythmée. Les échanges entre les personnages alternent entre combats, moments d'intimité et d'émotion, révélations et action, ce qui ne nous laisse aucun répit.



Dans le premier tome, mon coeur balançait entre Rosarius, le vampire, et Adonis, mais cette nouvelle histoire a eu le mérite de me faire trancher sur la question.

Comme je l'anticipais Rosarius, derrière des apparences manipulatrices et loufoques, est celui qui me plaît finalement le plus.

Quant à Lys, ses aventures sont loin d'être terminées et j'ai hâte de lire ce que l'auteur lui aura réservé pour la suite !
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La forêt des masques

Un récit touchant qui en profite pour dénoncer le harcèlement scolaire et est en même temps une ode aux esprits de la nature.



Comme toujours, j'ai prix un grand plaisir à découvrir ce nouveau roman de Stéphane Soutoul. Cette fois, il nous emporte en pleine forêt où s'est réfugiée Lucile, une adolescente de quatorze ans victime de harcèlement scolaire, et qui au début du récit décide de fuir dans les bois. Elle y est sauvée par Sylvain, un être étrange qui crée des masques pour les arbres, puis hébergée chez lui et deux de ses amies qui appartiennent elles aussi aux esprits de la nature. Un monde féerique va alors s'ouvrir devant elle et avec lui, une vision bien différente de son monde, de ses problèmes et des gens qui l'entourent...



Le début du roman se focalise sur le harcèlement dont la jeune Lucile est victime. Tout le monde s'y reconnaîtra, qu'il ait été bourreau, victime, sauveur, ou juste spectateur consentant s'il n'a jamais réagi. C'est un problème que l'on rencontre également dans le monde adulte, et donc tout le monde est concerné.

L'auteur démontre par son histoire et ses mots que tout harcèlement n'est qu'une forme de point de vue et que l'on n'est jamais seul, sauf si l'on décide de l'être... On a tous la force en nous de dire non à ceux qui au fond d'eux n'éprouvent que de la honte et de la haine pour eux-mêmes, un énorme complexe d'infériorité, et qui pour cette raison ont besoin de transposer ce mal-être sur autrui, une personne plus faible et qui ne répondra pas tant qu'à faire. De même, tout le monde peut épauler une personne victime, plutôt que faire profil bas ou ricaner sans réaction en devenant ainsi complice et en ne valant pas mieux finalement.



Mais ce qui m'a vraiment plu dans cette histoire, c'est la partie féerique. J'y ai retrouvé ma façon de communiquer avec les arbres, de leur parler, de les soigner et d'interagir avec eux. C'est beau, c'est pur, c'est plein d'amour et de merveilles.

Il y a aussi un message pour l'écologie dans ce livre, et j'espère de tout coeur que tous ceux qui le liront prendront conscience que la nature est vivante et qu'il faut la protéger à tout prix, ainsi que les être qui la peuplent.



Un très joli moment encore une fois, et un roman à faire lire aux jeunes générations et aux moins jeunes, surtout que l'auteur soutient généreusement, comme à son habitude, une association contre le harcèlement scolaire.


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Galopin crée son club de lecture

Quoi de mieux, en ce #12marsjelis, que de lire un roman jeunesse prônant les bienfaits de la lecture, notamment pour les enfants.



« Il est ce que l'on appelle un rêveur dans l'âme. Même les rares fois où il lève le nez de sa lecture, ses yeux restent songeurs, à l'image du mince sourire qui flotte sur ses lèvres. » Galopin est troublé par l’arrivée d’un nouvel élève dans son école ; Lucien, qui reste dans son coin pour dévorer des livres, sans se mélanger aux autres.



« - A partir d'aujourd'hui, ma "cachette de ninja" va devenir le GG des P'tits Bibliovores ! » Intrigué, et de bon cœur, Galopin va organiser pour Lucien un club de lecture, y invitant ses meilleurs amis afin de partager un moment de découverte et de partage (et de gourmandise !)

« Pour elle, ce genre d'activité doit toujours être encouragé, car un livre permet à un enfant de mieux profiter du monde qui l'entoure. » Mamie Odile est ravie d’inviter cette bande d’enfants lecteurs chez elle ! Elle est di fière de son petit- fils !



« Même si j'aime beaucoup jouer aux jeux vidéo ou aller au ciné, j'ai toujours l'impression de m'évader vers des mondes fabuleux quand je me plonge dans un bon roman. Lire me permet de devenir quelqu'un d'autre. » Galopin et ses amis n’étaient pas des lecteurs assidus, mais grâce à l’arrivée de Lucien et à ce premier club de lecture, ils découvrent tous la richesse contenue dans les livres.



Au final, un roman jeunesse dynamique et très agréable à lire. La police spécialement adaptée aux élèves dyslexiques est un bonus appréciable. Et les illustrations sont très expressives ! Une jolie histoire.

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Je n'aimerai plus

Solange de Rousserolle est une jeune femme malheureuse. Agée de dix neuf ans, elle n'aspire qu'à la quiétude que peut lui offrir un roman, assise dans une bibliothèque. Ayant perdu son vertueux (homme au service d'une aristocrate) et premier amour, Théodore, elle ne songe pas un seul instant à se remarier, ce qui ne va pas pour plaire à son père, le marquis de Rousserolle. Celui-ci est tout d'abord déterminé à ne pas la laisser seule, quitte à lui assigner la présence d'un vertueux, en la personne de Childéric de Frazignac, homme d'épée et d'honneur par excellence. Au premier abord, ces deux-là vont se détester, puis se rapprocher progressivement avant de réaliser qu'il y a toujours la possibilité d'un avenir et d'une seconde chance.

Pour ma part, le personnage de Solange m'a parue insupportable mais aussi obstinée et ne manquant pas de sang-froid. Je dis chapeau au chevalier de Frazignac pour être parvenu à supporter toutes ses sautes d'humeur. Malgré tout, le bonheur finit par arriver et c'est l'essentiel! Une très belle romance qui sait transposer sa magie et qui apporte tout l'espoir que l'on peut espérer!
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La proie du papillon

Avouez, vous êtes plutôt surpris. Je sais, ce n'est clairement pas mon genre de lecture habituel et je ne sais pas trop pourquoi je me suis laissée tenter. Enfin, si : l'acco à la mythologie en moi a vu « Éros » et a tout de suite soupçonné qu'il y aurait du fantastique... mais ce ne fut pas du tout le cas. La Proie du Papillon est un « thriller sentimental » tout ce qu'il y a de plus contemporain. J'ai arrêté de lire des thrillers parce que je devinais toujours la fin, et j'ai arrêté de lire du sentimental parce que c'était toujours soit cucul, soit vulgaire. Poussée par mon amie Christelle, j'ai voulu donner sa chance à ce roman et à son auteur dont elle m'a toujours dit le plus grand bien. Je ne vous laisse pas mariner plus longtemps, j'ai contre toutes attentes passé un très bon moment de lecture.



La Proie du Papillon, c'est l'histoire de Judith de Ringis. En clair, Judith est un personnage détestable. Égocentrique, imbue d'elle-même et surtout sans état d'âme, elle provoque immédiatement l'antipathie du lecteur. Mais elle est aussi étrangement fascinante par sa noirceur et sa cruauté, son intelligence et le rôle qu'elle joue constamment face aux autres protagonistes qu'elle méprise. En un sens, elle peut provoquer l'admiration autant que le dégoût. C'est un personnage extrêmement complet et bien dépeint, qui ne peut laisser indifférent. Pour elle, la fin justifie toujours les moyens, peu importe les dommages collatéraux et le sang sur ses mains. Tant que cela ne ternit pas son image, bien sûr.



Cette chef d'entreprise qui a toujours réussi en écrasant ses rivaux a cependant une épine dans le pied : Annie Lauren, une concurrente et connaissance de longue date qui personnifie tout ce que Judith méprise : la bonté, la gentillesse, la courageuse maman célibataire... Elle la hait et ne désire qu'une chose, l'anéantir, et ce dans le sens absolu du terme. Elle veut qu'il ne reste absolument rien de sa Némésis, et ce après l'avoir détruite mentalement. Alors, quand elle entend parler des Fils d’Éros, de cette société secrète de séducteurs professionnels, l'héroïne y voit l'arme parfaite. Rapidement, Judith accepte d'employer Marco, un jeune homme à l'aura magnétique auquel il semble impossible de résister.



Marco est presque un cliché tant il incarne la perfection au masculin, l'homme mystérieux et insaisissable, l'arme de séduction absolue. Mais l'auteur a réussi à vraiment lui donner de la contenance, à en faire un personnage certes énigmatique, mais intéressant et agréable à suivre. Il n'est pas « juste » terriblement séduisant, il est aussi mesuré et intelligent. L'auteur en a vraiment fait l'égal de Judith, comme dans un jeu de miroir finalement, le même tout en étant son exact opposé. Et très vite, forcément, une tension sexuelle s'installe entre les deux protagonistes principaux, alors même que Marco commence sa mission.



J'ai été conquise assez rapidement par la plume de l'auteur. Avant de m'en rendre compte, j'ai dépassé les cent premières pages et ai dû attendre ma compagne de lecture commune, Christelle donc, alors que je suis toujours celle qu'on attend ! Stéphane Soutoul. a une écriture très fluide, percutante et jolie, que j'ai beaucoup appréciée. Quant aux scènes intimes, elles ont été un véritable soulagement. J'avais presque oublié qu'on pouvait lire de l'érotique non vulgaire ! Ici, tout n'est que sensualité, certes explicite par moment, mais tout en finesse. De plus, nous suivons l'héroïne, Judith, à la première personne. Il y a toujours quelque chose de très appréciable dans le fait de voir à travers les yeux d'un vrai « méchant ». Je pense que ce choix ne fait que renforcer l'espèce de fascination malsaine qu'elle provoque, tout en accentuant les côtés les plus insaisissables de Marco. Tout est judicieusement pesé, mis en place afin d'emmener le lecteur là où il doit aller.



Si j'ai en effet été séduite dans l'ensemble, j'ai cependant deviné à peu près tout ce qui allait se passer, chaque petit détail du dénouement. Et étonnamment, cela ne m'a pas dérangée plus que ça. Le fait est que l'auteur joue à fond sur l'émotion, sur la tension, que le dénouement est juste une explosion de sentiments qui laisse le lecteur pantois. L'histoire et prenante et sans temps mort, et le roman se lit d'une traite. Comparé aux Liaisons Dangereuses, le roman est un véritable jeu d'échec sentimental avec son lot de surprises.



Je suis donc ravie d'avoir enfin découvert Stéphane Soutoul, et j'avoue être curieuse de le découvrir dans un genre plus proche de ce que je lis habituellement. Si sa plume et son style m'ont déjà conquise à travers du contemporain, c'est que la qualité est là ! Je remercie l'auteur pour sa confiance, ainsi que Christelle, grâce à qui j'ai pu découvrir ce roman, et enfin les éditions Pygmalion pour l'envoi du livre. Si la lecture d'un thriller sentimental bien écrit et fort en émotions vous tente, La Proie du Papillon devrait vous plaire !
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La proie du papillon

Cela fait maintenant quelques mois que j'attendais ce moment où j'allais enfin pouvoir vous parler de "La Proie du Papillon" et ce moment est arrivé ! J'ai lu le roman dès réception tellement j'étais excitée à l'idée d'enfin découvrir cette histoire. J'avais tout d'abord été séduite par la couverture qui avait de suite attirée mon attention.



J'ai donc attendue patiemment, guettant la moindre information sur la page de l'auteur et des éditions Pygmalion. A la révélation du résumé, mon envie a encore grandit ce qui n'a fait que confirmer ma détermination quant à la lecture de ce roman.



L'histoire pourrait paraître simple, une cible a abattre, une manière peu orthodoxe pour remplir la mission...Mais lorsqu'il est question de sentiments les choses se passent rarement aussi facilement qu'on l'entend. En effet, Judith de Ringis à une ennemie, Annie Lauren, une de ses principale concurrente. Et elle est prête à tout pour arriver à ses fins ! Ce qu'elle veut ? Anéantir la vie de sa rivale !



Pour cela elle va faire appelle à une société secrète "Les fils d'Eros". Leurs membres sont maîtres dans l'art de la séduction. Pour mener à bien sa mission elle va s'associer à Marco dit "Le Papillon". Moyennant une énorme somme d'argent le mercenaire du coeur va accepter sa proposition...



Marco mènera-t-il sa mission jusqu'à son terme ? Judith obtiendra-t-elle l'anéantissement de celle qu'elle considère comme un vulgaire obstacle à son ascension professionnelle ?



Mon dieu ! J'ai terminé ce roman sans voix ! On sent l'influence de Pierre Choderlos de Laclos et des "Liaisons dangereuses" dans "La Proie du Papillon", mais ne vous méprenez pas le roman de Stéphane Soutoul possède sa propre idendité qui m'a subjuguée du début à la fin. Je vais essayer de faire le tour de toutes les choses qui m'ont plu au travers de ces 416 pages de pur bonheur.



Tout d'abord l'identité des personnages. Chaque personnage a été travaillé avec soin, que ce soit dans le caractère ou dans le physique. Judith, un des personnages les plus important du roman, cette femme de pouvoir qui véhicule une image parfaite, j'ai été fascinée par son intelligence et sa détermination. Dans sa vie tout est calculé au millimètre près, elle dirige un monde où les faux semblants et les trahisons sont de mise, au diable les dommages collatéraux du moment que ça sert sa cause. Son trait de caractère prédominant, Judith est une prédatrice dénuée de sentiments. Je n'ai pas pu me résoudre à la détester et pourtant vous verrez c'est une sacrée garce ! L'adage qui lui colle à la peau : "Garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus près".



Marco Di Valto, dit "Le Papillon", le pilier du roman. Un personnage hors norme. le charme incarné, 1m90 de charisme, un regard pénétrant et troublant. Ce personnage complexe et énigmatique. J'ai aimé son attitude vis à vis de Judith. Il sait lui tenir tête, ce qui ne plaît pas du tout à Mme "Je dirige mon monde". Pourtant ses deux là se ressemblent sur certains points...Je suis tombée sous le charme de Marco dès son apparition et ce sentiment n'a fait que s'accentuer au fil des pages. Complètement envoûtée par l'aura qu'il dégage.



Les personnages de Carole et d'Annie pourraient être considérés comme des personnages secondaires, elles ont néanmoins un grand rôle à jouer dans notre histoire. Carole O'Brian riche héritière sert d'amie à notre Judith, une fidèle soumise qui vit dans son ombre. Et Annie Lauren, notre "Proie" est une femme charmante qui s'attire la sympathie de toutes les personnages qu'elle croise. Une jeune femme altruiste qui n'a pas eu une vie facile et qui pourtant se bat pour un avenir meilleur avec son fils de trois ans. Un modèle de vertue et de gentillesse.



J'ai été stupéfaite par la précision des descriptions, tout au long du roman que ce soit les descriptions des lieux, des personnages, des émotions je n'ai eu aucun mal à m'imaginer les scènes dans ma tête dans les moindres détails. Aucunes fausses notes dans ce thriller sentimental où la tension ne désemplit pas du début à la fin. Et attention, les apparences sont parfois trompeuses.



Il est vrai que je ne connaissais pas la plume de Stéphane Soutoul, je ne savais donc pas à quoi m'attendre avec ce roman. Je dois dire que j'ai rarement lu un roman avec une plume aussi riche. J'ai pense que si j'ai été séduite par le personnage de Marco c'est grâce à ce style enjôleur et précis et grâce au travail qu'il a fait sur ses personnages. Le style de Stéphane s'adapte en fonction des scènes, tantôt dramatique, tantôt sulfureux et même sarcastique. On sent le travail minutieux derrière ce roman, chaque mots choisis avec soin m'ont fait ressentir une foule de sentiments. Cette plume totalement addictive m'a fait vivre l'histoire comme si j'y étais, un choix audacieux dans le choix du narrateur, qui n'est autre que notre Judith !



Je me suis laissée porter par les mots de l'auteur sans réfléchir où ça allait me mener, j'ai juste profité de chaque minutes que j'ai passé avec Judith et Marco, des moments où la morale est mise à rude épreuve, des mots où la tension sexuelle a su me faire réagir mais surtout un moment de lecture très intense. Voici ce qui caractérise pour moi un COUP DE COEUR !



"La Proie du Papillon" est un véritable "Chef d'oeuvre", à mon sens il n'y a pas d'autre mot pour le qualifier. Je remercie Stéphane Soutoul pour ce merveilleux voyage littéraire, je le remercie aussi d'avoir réussi à me surprendre avec un final au combien innatendu !



Je n'ai jamais conseillé un roman autant que je conseillerai celui-ci ! C'est un thriller sentimental c'est un fait mais ne vous inquiétez pas mesdames, pas d'effusions de sang et de violence à outrance. Non non ici c'est suspense, manipulation affective et sensualité ! Je vais avoir du mal à me sortir Marco de la tête :) Était-ce l'effet escompté Mr Soutoul ? Si tel est le cas alors le pari est réussi :) Un roman qui laissera son empreinte dans mon année littéraire 2016. Un énorme Coup de coeur que je prendrai plaisir à relire encore et encore !



En bref, ce roman est une pépite ! Servi dans un écrin magnifique, la finition du roman est parfaite et l'histoire que vous allez découvrir vous emmènera loin sur les chemins de la séduction, de la manipulation et des trahisons. Un thriller haletant où la sensualité s'insinuera tout doucement en vous. Jusqu'à vous séduire au plus haut point. Etes-vous prêts à succomber aux charmes du Papillon ?
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Anges d'Apocalypse, tome 1 : Le Tourment de..

La bit-lit avec moi, ça passe ou ça casse. C'est comme ça, j'ai toujours mes petites exigences et je crois bien que je suis vraiment très (trop ?) exigeante avec ce genre. Avec l'érotisme, ce sont deux genres où il faut vraiment que le contenu soit savamment dosé pour ne pas tomber dans le cliché ou le déjà vu. Et que ça me plaise, of course. Et bien avec Anges d'apocalypse, ça casse. Je ne l'ai même pas fini, et pourtant je n'aime pas abandonner mes lectures, encore moins quand je suis en lecture commune avec une copinaute, mais je ne pouvais pas continuer ma lecture, ce n'était plus possible. Et pourtant, j'en attendais beaucoup ! Une belle couverture, un résumé alléchant, une bonne moyenne sur Livraddict... Bref, je m'attendais à passer un super moment !



L'histoire, c'est celle de Syldia, alias Famine, alias Samantha, un des quatre anges de l'apocalypse biblique qui s'est reconvertie en garde du corps pour êtres surnaturels. Manque de pot, ça c'est pour la nuit, le jour elle est coincée dans le corps de Samantha, une jeune lycéenne, une malédiction causée par un sorcier qui n'a pas supporté leur rupture. Bref, difficile de concilier les deux au quotidien. Je ne peux pas en dire plus, car il ne se passe rien dans ce premier tome, l'auteur prend tout son temps pour installer son univers, un peu comme un didacticiel rébarbatif et qui traîne en longueur d'un jeu-vidéo. J'ai lu dans une chronique que l'action commençait vers la page 300, et sur 425 c'est très peu !



Côté personnage, je ne retiendrais que Syldia, le personnage principal. Elle se la joue badass qui boit du sang, ex-ange apocalyptique qui a des remords, mais cela sonne creux. Même son ton sarcastique ne m'a pas convaincue. C'est un personnage féminin hyper-sexualisé, et les hommes qui l'approche sont tous des clichés sur patte du genre. S'ils ne conviennent pas aux standards de beauté de Syldia, ce sont tous des pervers qui lui reluque les fesses/la poitrine, et le seul qui convient à ses standards la transforme en femme fontaine. Bien sûr, cet homme est inaccessible et elle ne l'aime pas (et il lui rend bien), du moins comme toute bonne bit-lit clichée, pas au début. Je le sais, parce que je me suis spoilé la suite.



Côté écriture, le vocabulaire est assez simple, et j'ai eu l'impression de lire une fanfiction, ce qui n'est pas forcément positif. Je pense que j'aurais pu être plus clémente si c'était le premier roman de l'auteur, mais ce n'est pas le cas. Le tout sonne creux et manque de profondeur, malgré un thème intéressant qui a du potentiel - le tout aurait pu me plaire si l'auteur ne s'était pas enfermé dans les clichés de ce genre littéraire. Ce qui est tout à fait possible, par exemple la saga Anita Blake de Laurell K. Hamilton est bit-lit, mais qui reste loin des clichés et apporte de la fraîcheur en ne plaçant pas le sexe dès le départ. Comme quoi, tout est possible si on s'en donne la peine !
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Lys Striker, tome 1 : Piégée par le passé

Un premier tome épatant, j'ai été conquise autant par l'histoire que par les protagonistes.



Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de bit-lit et ça m'a fait un bien fou de m'y replonger, même si au départ j'ai eu peur d'être déçue. En effet, j'ai trouvé le début un peu lent, mais connaissant l'auteur, j'aurais dû me douter qu'il prenait le temps de poser son histoire pour mieux nous réveiller et nous prendre par surprise ;)

Stéphane Soutoul, avec son talent habituel, a su totalement bouleverser le petit fleuve tranquille de son histoire et nous proposer une intrigue de haut vol.



Lys Striker est une jeune orpheline élevée par une tueuse de créatures surnaturelles. Lorsque son mentor se fait assassiner, elle se retrouve seule. A sa sortie de prison, à ses dix-neuf ans, elle tente de reprendre une vie normale. Mais c'est sans compter un vampire manipulateur qui va lui faire du chantage pour arrêter le mort-vivant qui, par vengeance, met en péril l'existence même de leur race. Non content de son petit jeu, il y ajoutera un pari pour lequel la jeune femme sera suivie en direct au cours de sa mission qui va se révéler des plus périlleuses...



J'ai vraiment adoré les personnages, autant celui de Lys que celui de Rosarius et Adonis, les deux mâles dominants de cette histoire. Entre eux deux mon coeur balance d'ailleurs, même si cela semble étrange à première vue, vu le roublard qu'est ce satané vampire.

Mais l'auteur sait toujours ajouter un charme certain à ses personnages, et comme j'ai tendance à aimer les plus ténébreux, j'en suis venue à me demander si Rosarius était vraiment aussi mauvais qu'il le laissait croire ;)

L'avenir nous le dira car j'ai bien l'intention de suivre avec attention cette série qui s'annonce épique et pleine de rebondissements !

Quant à l'intrigue, elle est vraiment originale et bien tournée, j'en redemande !!


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La proie du papillon

Voilà là un roman que je qualifierai de machiavélique, tant dans la proposition des personnages que par son scénario ! C'est extrêmement fascinant la façon dont l'auteur arrive à rendre son récit captivant. Je l'attendais avec beaucoup d'impatience et il a su me captiver, il a même réussi à me surprendre.



On connait tous l'histoire des "Liaisons dangereuses" de Pierre Choderlos de Laclos, voilà l'idée ici réinvestie dans un contexte moderne et actuel et de façon remarquable par Stéphane Soutoul. Le récit qu'il nous offre est juste subjuguant, on plonge dans un monde sulfureux.

Une femme décide de se débarrasser d'une ennemie, d'une conquérante et ce en employant un homme pour la séduire pour mieux la détruire !



C'est auprès de Judith de Ringis que nous découvrirons ce récit, Judith est une femme impitoyable, dépourvue de sentiments et de scrupules. Une femme qui surprend par ses caractéristiques, une femme que l'on déteste ou sur laquelle on peut s'apitoyer parfois mais assez peu. Mais une femme si haineuse vis à vis d'une autre personne est aussi un personnage fascinant de par cette perversité. Suivre alors cette histoire à travers son point de vue peut s'avérer dangereux, dérangeant parfois - on aimerait et on ressent ainsi le besoin de la quitter pour passer vers quelqu'un d'autre, quelqu'un de bon. Mais non l'auteur nous laisse parcourir ce récit avec elle et j'ai adoré voir pourquoi et comment ! C'est bluffant !



Judith exulte dans son domaine, aimant cette faculté de tout réussir, mais quand une "amie" à elle arrive à se sortir d'une vie de couple difficile pour se lancer dans les affaires, et qu'elle arrive à lui ravir quelques clients, Judith accepte difficilement la chose. Comment cette chose insignifiante peut-elle réussir là où elle échoue ?

Elle décide alors de se venger en supprimant tout simplement cette femme qui lui fait de l'ombre, en faisant appel aux Fils d'Eros. Les Fils d'Eros offre l'opportunité de mettre son plan à exécution de façon très perfide : elle emploie alors un homme qui va séduire Annie pour mieux la détruire par la suite.



Nous faisons alors la connaissance du Papillon : Marco, un bel homme, séduisant, attirant qui sera celui qui devra causer la perte d'Annie, celle qui dérange tant Judith. Cet homme arrive à se fondre dans n'importe quelle situation pour réussir sa mission, c'est un personnage si mystérieux, on n'en apprend que peu sur lui comme si sa présence et sa personnalité n'étaient qu'éphémère, ici pour jouer un rôle sans rien dévoiler de lui. Mais quand il se dévoile un peu, cela ne fait qu'approfondir cette part de mystère qui l'entoure. Ce personnage énigmatique fascine, il attire alors Annie mais pas que, les fils d'Eros ont cette faculté à être comme des aimants, Judith ne reste pas insensible à son charme et on sait bien qu'elle ne se laisse jamais dominer ni même diriger par qui que se soit. Cela rend le jeu tellement plus passionnant de la voir elle aussi, succomber au Papillon.



Annie est une femme qui a eu un mariage désastreux, maman, elle se retrouve seule à élever son fils. On voit bien toute la méchanceté de Judith qui fait semblant d'être son amie, c'est écoeurant de voir à quel point elle se joue d'elle, alors qu'Annie incarne la gentillesse même.

Lors de ma lecture, j'ai eu envie de connaitre mieux Annie, de me faufiler dans sa relation avec Marco, de découvrir leur histoire et leur intimité mais non l'auteur nous laisse découvrir tout ceci de loin et à travers le regard de Judith. J'en ai parfois voulu à l'auteur de ne pas nous permettre d'avoir un autre point de vue mais c'est si bien orchestré que j'applaudis là la façon dont le roman est construit. Bravo à l'auteur d'avoir su nous rendre ce personnage détestable si bonne narratrice pour nous présenter son histoire mais aussi celles des personnages qui l'environnent.



Quand on lit ce roman, nous avons Judith et les autres personnages judicieusement amenés : les personnages sont placés de façon à pouvoir construire le récit autour d'elle, ils servent tous au dessein de cette intrigue ! Cette intrigue tellement bien amenée, tantôt sulfureuse, avec des tensions qui mettent le lecteur dans un état de transe totale. On retient son souffle, on se demande bien vers quel chemin nous emmène l'auteur.

Un ensemble qui se tient admirablement bien ! Une couverture magnifique, un titre qui en dit tellement sur cette histoire, je n'ai absolument pas été déçue par ce roman.
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Troubles Songes

Troubles Songes est un recueil de nouvelles, 13 exactement. De longueurs diverses, d'époques variées, le fil conducteur sera le rêve. Que ce soit les songes de l'amant ou les cauchemars de l'âme humaine. Des nouvelles qui ont en commun la poésie de l'écriture, des sentiments à fleur de mots et une mélancolie qui transparaît volontiers au fil des pages.



La première nouvelle donne à penser que l'auteur ne prend pas de risque, écrit un texte "commun" et déjà vu, et pourtant, rapidement, le lecteur est détrompé. Il y a une tristesse et une douceur qui change radicalement l'orientation du récit et en font un texte à part. Une histoire de vampire, mais surtout d'un espoir retrouvé.



La seconde me fait penser à une image que j'ai souvent vu lorsque j'étais lycéenne. C'est une histoire qui m'a immédiatement fait penser à une légende urbaine, une réflexion sur les extrêmes, la limite ténue entre l'amour et la possession, la langueur et la folie. Conte troublant au ton à part.



La troisième nouvelle semble presque hors du recueil. A part, elle m'a beaucoup plu et m'a donné envie d'en lire plus. L'auteur assume de prendre un héros...qui n'en est pas un : violent, cruel et pourtant peut-être plus humain que beaucoup. J'ai eu plus de mal à trouver le rêve dans cette nouvelle, mais pourtant c'est l'une de mes préférée sans hésiter. Un petit ton de Nightside et de Dresden.



Vient ensuite une histoire magnifique, l'histoire de deux amants trahis. Très belle, on suit l'histoire à travers les yeux d'une jeune fille, témoin impuissant des événements. Beaucoup de poésie une fois encore.



Le Gardien du Bifrost aborde un thème qui reviendra plusieurs fois : la mythologie nordique, Odin et les Walkyries. Ici, nous aborderons le gardien du pont reliant Midgard à Asgard. Une nouvelle mignonne qui prouve que parfois, les auteurs savent se jouer des lecteurs.



La nouvelle suivante traitera à nouveau de vampires, mais d'une manière plus récente. L'idée est bonne mais elle avait un goût de trop peu, comme si nous n'avions qu'un fragment d'une histoire plus vaste.



Les larmes d'Hephaïstos est un conte très dur. Probablement le plus dur du roman pour moi. Une histoire d'amour et de mort, de possession et d'égoïsme. Un conte comme les frères Grimm les aimaient.



Viennent ensuite deux petites nouvelles : la première, très courte, offre une nouvelle idée de l'histoire de Jack l’Éventreur. Une nouvelle version qui m'a beaucoup plu je l'avoue. Cette nouvelle s'inscrit d'ailleurs parfaitement comme avance de la seconde, qui portera elle aussi sur la magie et la sorcellerie. Une lueur d'espoir où l'innocence peut triompher des perversions de l'Homme.



Rêve sur mesure a un petit ton de roman d'anticipation. Elle pourrait être le prologue d'une nouvelle plus longue, d'un roman peut-être légèrement dystopique. Une histoire où l'amour d'un homme l'a conduit à rêver et où son invention sera pervertie...



La nouvelle suivante est également comme une petite légende urbaine. Pas de morale ou de leçon, une simple histoire à faire frisonner les enfants le soir. Une chose est sûre : je ne regarderai plus jamais les boîtes à musique de la même façon !



Ensuite vient le récit du voyage d'un guerrier choisit pour siéger dans l'armée d'Odin. Ce n'est pas ma nouvelle préférée, mais je ne peut nier qu'elle est très bien écrite et porteuse d'émotions.



Et on termine sur une histoire très poignante, avec une histoire imbriquée dans le conte. Une nouvelle triste et porteuse d'espoir. Pleine de terreur et de craintes où la musique aura un rôle important à jouer. (Note à l'auteur : je peux avoir une petite gargouille moi z'aussi ?)







Ce recueil est plein de poésie et l'auteur joue sur plusieurs tableau. Pourquoi faudrait-il que la fin soit attendue ou que l'histoire suive des codes maintes et maintes fois utilisés ?



Un recueil troublant mais passionnant, un bel ouvrage à avoir chez soi.
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Anges d'Apocalypse, tome 1 : Le Tourment de..

Profitant cet été d'une promotion chez Rebelle Edition, je me suis lancée un peu par hasard dans la lecture de ce roman. Bien m'en a pris ! C'est une série fantastique de 5 tomes que je recommande vivement !

On y suit les aventures de Syldia, l'une des quatre anges de l'apocalypse, surnommée également Famine. Une malédiction par un sorcier la condamne à vivre dans un corps humain le jour, celui de Sam une jeune lycéenne, et ne retrouver son corps d'immortelle seulement la nuit. Un peu compliqué cette double vie, ce qui fait tout l'intérêt de cette histoire.

C'est bien écrit, cela se lit très facilement et on s'attache rapidement à notre héroïne Sam/Syldia ainsi qu'aux personnages qui l'entoure.

Je voulais saluer également l'auteur pour sa capacité à transcrire les émotions et points de vue féminins de ses héroïnes. Pas forcément aisé d'écrire la narration à la première personne quand l'héroïne est une jeune fille de 16 ans ou encore une jeune femme indépendante. Exercice réussi !
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Si proche de lui

Je suis une grande adepte des romans de Stéphane Soutoul et en particulier de sa série d’urban fantasy Anges d’Apocalypse pour laquelle j’ai une grande affection. Avec ce nouveau roman, l’auteur se lance dans le young-adult fantastique. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre au départ. En effet malgré une petite pointe de scepticisme, Stéphane Soutoul m’a agréablement surprise et a su m’embarquer dans ce nouvel univers. Il a su éviter tous les écueils du genre qui font que je vais rarement vers ce type de roman. Ici pas de niaiseries ni de triangle amoureux. L’intrigue est intéressante, parfois drôle parfois dramatique. Malgré les évènements tragiques que peuvent traverser les deux héros, cette histoire reste attendrissante.



J’ai particulièrement apprécié de retrouver le style bien propre à l’auteur. Il est bien affirmé, franc et très drôle. Les deux héros, Sonia et Benjamin, sont attachants. Ils font parties des impopulaires de leur lycée par leur différence ou les rumeurs qui courent sur leur compte. Le fantastique est bien présent par petites touches. Le seul hic pour ma part est que j’aurais aimé que le contexte de la ville de Salem mais aussi les pouvoirs et les membres de la famille de Sonia soient davantage exploités même si ces derniers sont bien présents par de nombreux clins d’œil.



Avec son nouveau roman Stéphane Soutoul a réussi son challenge. Malgré un petit manque de détails sur certains points [j’aime les détails et les longueurs que voulez-vous on ne se refait pas…], j’ai beaucoup aimé cette lecture divertissante, drôle, touchante, rythmée et saupoudrée d’une pointe de magie. Cette histoire m’a vidé la tête pour un moment de détente. J’ai donc bien fait de ne pas m’arrêter sur la couverture qui ne me plaisait pas trop.
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Anges d'Apocalypse, tome 1 : Le Tourment de..

Je connaissais et j’appréciais les écrits des Stéphane Soutoul pour sa série, Le Cycle des âmes déchues, publiée aux éditions du Petit Caveau. Mais je dois dire que là j’ai été impressionnée. Il s’essaie à l’urban-fantasy, et il relève le défi avec brio.



Syldia est Famine, l'un des quatre cavaliers de l’apocalypse. La nuit, elle gagne sa vie en tant garde du corps avec son associé Darion. Le jour, elle est victime d’une malédiction. En effet, son âme quitte son corps à l’aurore pour se retrouver dans celui d’une adolescente de 16 ans, Samantha. Elle a été 50 ans auparavant maudite par le sorcier Tadeus. Ce dernier, vexé d’avoir été plaqué, l’a punie. Syldia lui a fait payer de sa vie.

Syldia se voit confier avec son associé la protection du lord de la cours des sorciers de Toronto, un million de dollars est à la clef. Malgré son aversion pour les sorciers, l’appât du gain est trop fort, et elle accepte la mission. Commence alors sept nuits où elle doit être sur ses gardes, prête à tout pour protéger le lord et aussi redorer le blason de son agence. Mais ceux qui en veulent à la vie du sorcier sont nombreux, et Syldia n’est pas au bout de ses peines. Elle doit aussi gérer, en parallèle, sa vie en tant que Samantha et là aussi, elle a tendance à fourrer son nez dans les ennuis, sauf que là elle n’est qu’une simple humaine, sans pouvoirs et sans force, mais qui a dit cela allait l’arrêter ?



Le style de Stéphane Soutoul est incisif, addictif et très bien maîtrisé. Il a réussi à insuffler à sa plume un rythme rapide, un mordant qu’on ne lui connaissait pas. Dès les premiers chapitres, on est captivé par son écriture, mais surtout on est happé par ses héroïnes.

En effet, Syldia est une femme forte, déterminée, elle n’est pas humaine, elle a juste un semblant d’humanité. Elle fait la différence entre le bien et le mal, mais de là à ne pas se comporter en monstre, c’est une autre histoire. On sait et on sent dès le début que Syldia ne réfléchit pas comme une femme humaine normale, elle doit tuer pour se nourrir, et si elle ou ses sœurs se sentent en danger, elles n’hésitent pas à trucider celui ou celle qui les menace. J’avoue que ce personnage m’a beaucoup fait penser à Anita Blake. Elle a le même humour noir, elle est impertinente et fait preuve d’une franchise à tout épreuve. Quand la jeune femme (600 ans, tout est relatif) devient Samantha, on a affaire à une tout autre personne, plus douce, aimante envers ses parents et surtout altruiste. Elle se réconforte en se disant que cela doit venir des hormones de Sam, mais je n’en suis pas si sûre, je pense plutôt que quand elle est Sam, elle veut profiter de ce qu’elle n’a jamais connu : l’affection. Sam est certes dépourvue de tout pouvoir, mais elle n’en reste pas moins prête à tout pour protéger ceux qu’elle chérit. Allant même jusqu'à risquer sa propre vie.



Oh mais je ne vous ai pas parlé des personnages masculins, honte à moi car il y a matière. Il y Nolhan, un vampire plein de cicatrices qui sort avec sa sœur. Nathan, l’humain possédé par un démon et battu par son père, il m’a beaucoup touchée, et c’est un de mes protagonistes préférés. Puis il y a Desmond, un sorcier qui ne laisse pas Syldia indifférente. Malgré son attitude pédante et son arrogance, il a un charisme auquel il est dur de ne pas succomber.

Les sœurs de Syldia sont aussi passionnantes que l’héroïne, et l’auteur prend le temps de nous en apprendre plus sur chacune d’elles. Et je sais de source sûre qu’une d’entre elles, Eve, aura son spin-off. L’auteur nous offre vraiment une version originale des cavaliers de l’apocalypse, j’ai adoré.



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Le cycle des âmes déchues, Tome 1 : Le mal en l..

C’est à la convention Octogônes, organisée il y a quelques semaines à peine, que j’ai acheté ce premier tome du Cycle des âmes déchues signé Stéphane Soutoul. Je connaissais l’auteur de nom, avais déjà eu vent de sa gentillesse et avais donc prévu de m’arrêter devant son « stand ». Je ne savais alors pas quel titre choisir pour découvrir sa plume, mais l’auteur a si bien vendu sa trilogie (en employant des mots magiques), que je n’ai pas hésité longtemps. La référence aux romans gothiques du XIXe siècle (notamment au Carmilla de Sheridan Le Fanu) m’intriguait et j’en attendais beaucoup.

Je n’ai absolument pas été déçue par cet aspect-là - bien au contraire ! -, en revanche, j’ai un peu moins accroché au héros et à son histoire d’amour mais je pardonne volontiers cette « faiblesse » à Stéphane Soutoul car il a su m’embarquer dans son manoir dès la première page…



Si je dois retenir une seule chose de ma lecture, c’est donc le contexte/l’atmosphère/l’ambiance qui gagnent la palme et haut la main ! Dès la première page j’ai été embarquée dans cette campagne allemande de la fin du XIXe siècle et n’ai eu aucun mal à m’imaginer ce manoir sombre et isolé. Stéphane Soutoul indiquait la référence aux romans gothiques du XIXe siècle et effectivement : tout y est ! De la grande bâtisse lugubre éclairée par quelques rares chandeliers à la chapelle au fond du jardin celui-ci bordé par une forêt épaisse, en passant par la fuite étrange des parents et le comportement ambigu des rares domestiques… je pense que vous voyez le tableau !

Ajoutez à cela des créatures diaboliques qui ne dévoilent pas leur jeu tout de suite et apportent donc ce côté fantastique dans sa première définition (le personnage principal et le lecteur doutent… même si la quatrième de couverture et la maison d’édition même nous indiquent ce qu’on va trouver dans ce bref roman !), et vous voilà en présence d’un court texte dans la lignée du Carmilla Le Fanu ou même du Dracula de Stoker. Chez Stéphane Soutoul, on retrouve les vampires, les vrais. Pas ceux de la nouvelle génération, végétarien et brillants au soleil ; non non, ceux qui n’hésitent pas à utiliser leur fort charisme et leur grand pouvoir de séduction pour vous planter les crocs dans le cou, ceux qui torturent et tuent seulement pour se nourrir et ne le font pas proprement. Malgré tout, les vampires rencontrés ici ne sont tout de même pas dénués d’âme puisque les raisons invoquées par l’un d’entre eux pour justifier ses actes sont tous droits liés à un amour profond…



L’amour, parlons-en d’ailleurs. Le romantisme est le deuxième élément que l’on peut trouver dans le premier tome de cette trilogie. Et même si j’aime l’idée et ses grands principes, j’ai tout de même moins accroché à l’histoire d’amour de notre héros, Gérald. Trop rapide à mon goût. Oui, elle relève du surnaturel et n’a rien de logique/cohérente (de toute façon, l’amour ne l’est jamais, si ?), mais elle n’a pas vraiment su m’accrocher. J’ai davantage été touchée par l’amour fraternel, à choisir. Mais à vrai dire, Gérald n’est pas un héros que j’ai adoré. J’ai apprécié suivre ses aventures et sa découverte du manoir et de ses habitants, mais je n’ai pas vraiment vibré avec lui. J’ai trouvé beaucoup plus d’intérêt à l’histoire de Marion - une des hôtes de Gérald - et à ses choix. D’ailleurs, les révélations faites à son encontre, au sujet de sa famille et de ses motivations, m’ont surprise (dans le bon sens) et font toute l’originalité et le charme de cette lecture.

Enfin, et c’est ce qui me donne particulièrement envie de lire la suite, les dernières pages de ce premier tome sont consacrées à un nouveau personnage, féminin : Léonore, la sœur adoptive du héros. On découvre son passé, ce qui la relie à l’histoire présente et ce qui l’attend par la suite et… ça m’a passionnée ! Cette héroïne a beaucoup de potentiel et j’espère vraiment pouvoir lire le deuxième tome rapidement pour pouvoir la retrouver.



Autre point positif de cette petite lecture : le style de Stéphane Soutoul. Travaillé, à la limite du « désuet », il permet de s’imprégner un peu plus de l’histoire et de s’immerger complètement dans cette ambiance gothique XIXe. Les phrases sont joliment tournées et les adjectifs ne manquent pas (peut-être même un peu trop parfois, ce qui peut apporter un côté un peu « superficiel » ?). La plume est riche, en accord avec le fond et c’est agréable de se pencher sur un texte du genre, de temps en temps ! Pour ceux qui pourraient s’inquiéter de cet aspect, sachez tout de même que cela reste parfaitement lisible, ce n’est pas indéchiffrable !





Stéphane Soutoul, malgré la brièveté de son texte, a su me convaincre de son talent d’auteur. Je n’ai pas eu vraiment d’affinités avec son héros et ses aventures mais je sens que j’en aurai beaucoup plus avec celle qui fait son apparition dans les dernières pages et deviendra l’héroïne du tome suivant. Et j’oublie vite que l’intrigue ne m’a pas complètement emballée grâce à la richesse du style et surtout, grâce à l’ambiance qui s’inscrit dans la lignée des romans gothiques du XIXe siècle… en levant les yeux de mon exemplaire, j’espérais presque apercevoir les pierres peu éclairées d’un manoir isolé…
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Le cycle des âmes déchues, Tome 1 : Le mal en l..

Voici le premier volet du Cycle des âmes déchues, de Stéphane Soutoul. Gerald de Lacarme est un jeune homme, issu d’une longue lignée d’érudits en occultisme. Il est envoyé en Allemagne par son père afin de protéger Hans Kraemer et les siens de la menace funeste qui pèse sur eux. Arrivé sur place, il fait la connaissance de la belle mais aussi très mystérieuse Marion Kraemer dont il tombe aussitôt sous le charme. Mais très vite il s’aperçoit que sa mission s’annonce plus délicate que prévue car le mal qu’il est censé combattre se trouve déjà sur les lieux.



C’est une histoire très prenante, triste mais aussi très belle. L’auteur nous fait plonger dans cette ambiance gothique caractéristique des classiques du XIXe siècle tels que Dracula de Bram Stoker, etc... Le style est donc assez soutenu mais ça se lit très bien et c'est bien écrit. On a donc ici une atmosphère lourde et angoissante qui mêle à la fois horreur, fantastique et romance. Les personnages sont attachants mais très mélancoliques. Le livre est court (137 pages et donc se lit très rapidement) mais à mon avis c’est la longueur idéale car on ne s’ennuie pas et contrairement à beaucoup d’autres livres, on ne reste pas sur sa faim. L’ambiance générale de cette novella est assez sombre, à éviter donc quand on a le moral en berne, mais si on raffole de ce genre d’histoire (ce qui est mon cas!!!), il ne faut pas passer à côté de ce livre car il est très bien fait. C’est une novella de très bonne qualité. A cela il faut ajouter la présentation : le livre en lui-même est très beau, on voit tout de suite la qualité du travail, car c’est très soigné et la couverture est sublime. Globalement, c’est fin et très esthétique. C’est le premier roman que j’achète aux éditions du Petit Caveau et J’ai été agréablement surprise par la qualité du travail. Il me tarde de lire la suite.

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Anges d'Apocalypse, tome 2 : Le frisson des..

Vous vous souvenez sans doute que j’avais très envie de lire la suite des aventures de Syldia. Il m’aura quand même fallu plus d’un mois pour sortir ce roman de ma PAL numérique !



Ce deuxième tome, comme le premier, est marqué par le signe des complications. On dirait bien que Famine attire les soucis comme un véritable aimant. Elle qui ne cherche la nuit qu’à se venger de son ex-associé, Darion, va accepter un contrat visant à protéger Desmond, le dirigeant provisoire de la Cour de Toronto. Ce n’est peut-être pas la meilleure idée, sachant qu’entre eux, l’attirance est flagrante… et que l’ancien amant de Desmond est dans les parages. Ah, et dans la journée, Syldia étant Sam, elle va devoir affronter 3 sorcières qui ont décidé de se rapprocher un peu trop de Nathan et du démon enfermé dans son bras…

Mais ça, c’est seulement la partie immergée de l’iceberg !



Je ne sais pas si j’ai aimé ce tome 2 ou pas. Quelques ombres à mon tableau m’empêchent de dire que j’ai totalement aimé. Il y a d’abord Equinoxe, qui a juste été imbuvable, que j’aurais bien envoyé en Papouasie ou plutôt sur une île perdue sans qu’il ne puisse revenir. Puis, il y a un certain degré de violence qui ne m’est pas indifférent, bien qu’il soit abordé d’une façon particulière. Bref, je crois que cette chronique va être assez en friche !



Quand j’ai commencé ce tome 2, j’ai très vite retrouvé le caractère si doux (kofkofkof) et aimable (KOF) de Syldia/Sam. J’aime beaucoup ce personnage qui se bat pour son humanité et veut absolument essayer de se racheter. En même temps, elle est tellement plus compliquée et tellement comme nous que c’est difficile de ne pas l’apprécier. Elle a ses travers, mais on l’aime quand même.



Ceci dit, si j’ai remarqué assez vite que l’ambiance du livre était assez sombre voire parfois un peu… je ne dirais pas malsaine, mais presque. Il y avait quelque chose dans l’air qui me déplaisait. Difficile encore maintenant de mettre le doigt sur quoi. En dehors de ceci, je n’ai pas voulu m’arrêter malgré cette gêne, parce que j’ai apprécié le caractère de Syldia et la plume de Stéphane Soutoul.



L’intrigue, d’ailleurs, semble simple, elle ne fait pourtant que se complexifier. Ça c’est un très bon point, parce qu’on ne s’ennuie jamais, qu’on soit avec Sam ou avec Syldia ! Un autre point fort du roman, c’est l’histoire d’amour qu’on y trouve. Je parle évidemment de Desmond et Syldia, même si c’est encore trèèèèèèès loin d’être gagné. Cependant, on voit que notre Ange d’Apocalypse est aussi troublée par d’autres hommes et il est difficile de départager. Pour dire ce qu’il en est, moi j’aime bien Desmond, hein.



D’ailleurs, en parlant de personnages secondaires, il y en a que j’avais bien appréciés mais qui font moins mon unanimité cette fois (nous sommes 11, dans ma tête. Enfin… je crois.). Parmi les frangines, j’ai moins apprécié Jillian, alors que Raven et Ève m’ont plus emballée et intriguée, surtout. Avec Syldia, elles sont à elles trois de vraies Anges d’Apocalypse, alors que Jillian me semble être un peu… autre. Nathan m’a parue chou, aussi.



Enfin, vous vous rendez peut-être compte que là, je suis un peu perdue dans mes explications et que je ne sais pas quoi dire. Je dois quand même mettre en avant le fait que le roman est très addictif, que j’avais souvent envie de m’y replonger et c’était pile ce qu’il me fallait. En gros, hormis cette ambiance un peu étrange, et parfois des moments très sombres, ça m’a plu.



En conclusion, je vous dirai que j’ai aimé ce deuxième tome, bien qu’avec un peu de recul, j’aie un goût un peu étrange en fond. Syldia/Sam est toujours elle-même et on l’apprécie aussi pour ça, malgré ses nombreux défauts, et avec une intrigue qui ne cesse de nous surprendre et de se complexifier, il y a de quoi être cramponné à son livre ou dans mon cas, à ma liseuse ! Stéphane Soutoul sait toujours nous présenter des personnages complexes et uniques, avec une plume moderne et pleine de sarcasme… j’aime !

Et même si, avec cette ambiance qui m’aura quand même dérangée sans que je ne sache la qualifier, je doute un peu de me plonger dans le tome 3 (il se peut que demain, je vous dise que non, non, je veux la suite) (d’ailleurs, au lendemain de l’écriture de ces mots, je pense lire le tome 3, ma curiosité me perdra), ce sera un 15/20 pour moi !
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Si proche de lui

Voilà un livre que je pensais, mais au final il n'a pas du tout fonctionné avec moi. L'histoire se suit, mais elle ne m'a pas passionnée. Elle était aussi trop classique, les événements racontés sont simples, sans fioritures et tout se résout avec une certaine facilité. Je n'ai pas vraiment ressenti d'émotions, je crois que c'est ce qui m'a le plus manqué et ça m'aurait permis d'avoir un regard différent sur la simplicité de l'intrigue. Je n'ai pas été séduite par les personnages qui m'ont laissé extérieur à leur histoire. C'est une histoire qui manque aussi pour moi de pep's, il y avait matière, et l'évolution des personnages était trop bancale. Bref pas convaincue, donc à vous de voir.
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Anges d'Apocalypse, tome 1 : Le Tourment de..

Stéphane Soutoul est un auteur français que j’apprécie tout particulièrement en matière de fantastique. Après son excellent Cycle des âmes déchues et ses deux recueils de nouvelles, Chimères d’albâtre et Troubles Songes, Stéphane s’essaie à la fantaisie urbaine et j’étais très curieuse de voir ce que cela allait donner. Et au final je dois dire que j’en suis ressortie bouche bée. Je savais que j’allais lire quelque chose de complètement différent de ce à quoi Stéphane nous avait habitué mais là, je dois dire que je suis carrément époustouflée car ce premier tome est très réussi !



La nuit, Syldia est Famine, l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse. Ex-assassin repenti, Syldia exerce la profession de garde du corps avec son associé nécromancien, Darion. De ce fait, elle possède une force surhumaine et des pouvoirs qui peuvent s’avérer sacrément utiles dans le cadre de sa profession. A la suite d’une affaire qui a mal tourné, elle se voit contrainte d’assurer la protection du Lord de la Cour des sorciers de Toronto. Une espèce que Syldia s’était pourtant juré d’éviter depuis que l’un d’entre eux lui a jeté une malédiction pour se venger après avoir été éconduit. Mais l’appât du gain et l’échec de sa précédente mission ont mis à mal sa fierté et réussir ce nouveau job est pour elle une question d’honneur. Puis lorsque survient l’aurore, à cause de la malédiction dont elle est victime, son âme quitte son corps immortel pour se retrouver dans celui de Samantha, une lycéenne de 16 ans. Elle doit alors, en plus des ennuis liés à son boulot, gérer la vie d’une adolescente en proie à ses premiers émois amoureux.



Alors que dire ? Au début j’ai eu un peu peur car il m’a fallu un certain temps pour vraiment rentrer dans l’histoire mais ce sentiment m’a très vite quitté et une fois passé le premier tiers du roman, je n’ai plus lâché le livre tellement j’étais à fond dedans. J’ai beaucoup aimé l’idée du transfert d’âme que j’ai trouvé à la fois excellente et originale. Je dois avouer que je m’attendais à quelque chose d’assez compliqué mais finalement ça n’a pas été le cas car l’auteur a pris le temps de tout nous expliquer de manière très claire. En effet, à travers Syldia, Stéphane Soutoul nous décrit son monde et les créatures qui le composent, en passant par la nature de Syldia, la malédiction qui la frappe ainsi que tout ce que cela implique. Bref, tous ses secrets nous sont révélés, on en apprend beaucoup sur elle et sur ses sœurs et ce parfois un peu au détriment de l’intrigue mais toutes ces explications sont indispensables pour bien comprendre l’univers mis en place par l’auteur.



L’héroïne est comme je les aime : forte, têtue, curieuse. C’est aussi une immortelle qui tente de se racheter après avoir commis de nombreux crimes. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et ne mâche pas ses mots. Mais la journée elle est vulnérable à cause du transfert d’âme qui fait d’elle une simple humaine. Le récit alterne donc selon que Syldia occupe son propre corps ou celui de Sam. J’avoue que je préfère Syldia lorsqu’elle est sous sa véritable apparence mais la vie de Sam n’est pas pour autant dépourvue d’intérêt... Lire la suite sur le blog.
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La proie du papillon

Un énorme coup de coeur pour ce roman envoûtant, mélange de passion et thriller.



Judith de Ringis, une femme d'affaires aussi belle que sournoise, jalouse depuis toujours son amie d'enfance, Annie. Celle-ci, malgré une vie qui l'a malmenée, a en effet réussi à accéder au plus haut niveau sans se départir de sa belle âme, ce que ne supporte pas sa rivale. Apprenant l'existence d'une société secrète, les fils d'Eros, qui regroupe de magnifiques hommes sulfureux, dangereux et experts en séduction, la machiavélique jeune femme va engager l'un d'eux, Marco, dit Le Papillon, pour séduire, ruiner, anéantir sa rivale... et la mener jusqu'à la mort...



Ce roman a été pour moi totalement addictif, je n'ai pas pu le lâcher jusqu'à la dernière ligne. Sombre, romantique, sensuel, drôle parfois, un magnifique duel entre un papillon et une mante religieuse. Bien que j'aie deviné dès le début la chute, je me suis régalée, moi aussi totalement envoûtée par le charisme animal de Marco. Le jeu pervers qui s'installe entre Judith et le Papillon est parfaitement dosé et maîtrisé. J'ai adoré car l'auteur a fait monter crescendo la sensualité et la tension sans mettre du sexe dans tout son roman, celui-ci n'arrivant que vers la fin. Il a tout compris, car comme dans la vraie vie, la phase passionnante d'une relation est celle du jeu de séduction et non de l'acte lui-même, c'est pour cela que plus cela dure, plus l'intensité en est renforcée et la relation d'autant plus jouissive. Alors bravo à Stéphane Soutoul, qui m'a une fois encore étonnée, tant il maîtrise l'écriture tous genres confondus. Je trouve qu'en plus ils sont toujours meilleurs à chaque fois, j'ai donc hâte de découvrir ce qu'il nous réserve pour la suite. J'adorerais une série sur les fils d'Eros, et notamment un livre sur Phénix, qui m'a vraiment marquée et que je trouve particulièrement attirant lui aussi ;)



Je ne peux donc que vous conseiller de vous plonger dans ce roman passionnant et d'une sensualité extrême, vous adorerez j'en suis certaine !
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Si proche de lui

Mon cœur a totalement fondu pour ce magnifique roman, ce beau conte de fée d'une sensibilité extrême. C'est un coup de foudre
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