Stéphanie Allenou

Ce témoignage déroute par la sincérité qui s'en dégage. j'ai été déconcertée par cette mère "éducatrice spécialisée" qui finit par être usée de ces enfants . Elle ne triche pas au risque de choquer et pas à pas, elle dévoile une maternité qui est loin d'être idyllique, des enfants qu'elle aime mais ne supporte plus. Je ne peux que louer son témoignage qui en aidera plus d'une et c'est pour cela que je mets les cinq étoiles.

Bravo pour ce courage, elle a osé aller au delà des idées véhiculées sur la maternité par la société.

Un témoignage fort et courageux sur le burn-out maternel qui permet aux mères de déculpabiliser face à ce phénomène, de trouver quelques réponses à leurs difficultés.

Il est toujours très difficile de noter ce genre de livre, puisqu’il s’agit du vécu de personnes, et qu’il est difficile de juger sans avoir à se mettre à leur place.



Dans ce cas, Stéphanie, jeune maman de 3 bambins, dont des jumeaux, vit ce qu’on appelle un « Burn out maternel », une sorte de surcharge de stress, de fatigue, d’émotions très contradictoire sur la maternité.

Dans son livre, elle montre bien la violence des émotions, l’escalade dans le noir où elle s’enfonce.



J’ai été particulièrement touchée par son récit, son mal être, sa façon de décrire avec les mots juste ce ras-le-bol. A un moment, elle raconte qu’à l’occasion d’une sortie au parc, elle ressent une grande envie de laisser ses enfants, de s’enfuir discrètement, sachant que plusieurs mères sont autour et préviendront les autorités. Ce qui l’en empêche, contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, ce n’est pas l’instinct maternel, mais le fait de savoir qu’une telle chose entrainerait immanquablement une enquête des services sociaux, un jugement au tribunal peut être?

C’est horrible pour une mère d’en arriver à de telles pensées!



Elle en vient même à se penser maltraitante parce que les fessées sont légion, et qu’elle ne sais plus comment sortir de ce cercle infernal!



Si ce livre m’a tant touché, c’est parce qu’elle a réussit parfaitement à décrire ce que j’ai tant ressenti, ce que je ressent encore souvent, dans ma propre maternité.

Et en lisant ce livre, j’ai souvent pleuré, me suis retrouvé, et j’ai fini par retrouver l’espoir d’arriver à sortir moi aussi de ce cercle vicieux.

Et je me suis sentie mieux, sachant que d’autres vivaient ce que moi je vis, ont réussies tant bien que mal à s’en sortir.



Pour tout cela, je remercie énormément Stéphanie Allenou et l’éditrice qui a réussit à la persuader et à l’aider à mettre son histoire sur papier, Sophie Marinopoulos, qui a répondu à mes mails avec beaucoup de gentillesse.



Je conseille donc vivement ce livre à toutes les mamans qui ont l’impression de ne plus aimer leurs enfants, de ne plus s’en sortir, qui pensent avec horreur qu’elles auraient préférées être sans enfants. Non, vous n’êtes pas seules. Nous ne sommes pas seules. Et il est bien dommage que l’on ne parle pas plus de ce mal, et que personne ne sache comment aider les femmes qui en souffrent à en sortir.
Lien : http://vanytheque.fr

Le métier de mère...non reconnu par notre société, beau métier, mais tellement épuisant. Pour ma part, je n'ai pas atteint le burn out comme l'auteur mais j'ai aussi eu des gros moments de solitude.

Voici mes points communs avec l'auteur :

- 3 enfants, non pas en 2 ans, mais en 4 ans. Quand le petite dernière est née, la grande venait de fêter ses 4 ans et celui du milieu avait 2 ans.

- Pour moi aussi un congé parental de 3 ans.

Je n'ai pas eu la contrainte jumeau.

Non, moi j'ai eu la contrainte "retard de développement" pour le deuxième.

Je me suis vite rendue compte qu'il était en retard par rapport à sa soeur.

Normal, c'est un garçon d'après mon médecin traitant !

Sauf que le jour de ses 3 ans, il a passé un examen qui a montré que son audition n'était pas bonne...et alors ce fut le début d'un parcours médical assez abominable, 200 rendez-vous en 4 ans, pour palier à son retard :

pour l'élocution vers un orthophoniste

pour le développement physique vers une psychomotricienne

pour le mental vers un psychologue.

Et donc j'ai fait un paquet d'aller retour à l'hôpital pendant mon congé parental avec le deuxième, mais avec la dernière aussi ( landau puis poussette).

Et m'a t on proposé à moi un soutien médical ? ...eh bien non...voilà le dur boulot de la maman. Mon enfant était en retard de développement, j'ai imaginé qu'il allait être handicapé toute sa vie, à la marge de notre société et les médecins ne m'ont pas soutenue, moi, dans mon rôle de maman.

Cet enfant a aujourd'hui la vingtaine, il va bien, son retard de développement n'est qu'un mauvais souvenir..depuis un an, je sais qu'il est surdoué...mais ça c'est une autre histoire.

Bon courage à toutes les mamans qui liront ce témoignage.

Témoignage poignant mais je suis trop malheureusement trop concernée pour être objective... En tout cas un grand merci de libérer la parole et la lecture d'un sujet encore malgré tabou...

Un texte écrit très simplement pour mettre en lumière un élément de la maternité qu'on cache trop souvent. Toutes les mères ont connu ces moments de désespoir et il ne faut pas hésiter à demander de l'aide. Un témoignage efficace.
Lien : http://www.worldofcleophis.c..

Mon ressenti: Un beau témoignage mais qui manque de solutions.

~ L'autrice fait le récit ici de sa vie de maman qui la conduit à un épuisement total. On se sent compris en la lisant et ce livre déculpabilise les mamans je trouve: gérer la maison, les enfants, le travail sans s'oublier en tant que femme... Tout un équilibre pas facile à maintenir par moments.

~ J'ai lu ce livre car j'avais lu dans le résumé qu'il y avait des solutions à la fin pour éviter cet épuisement: j'ai malheureusement trouvé que ces solutions n'étais pas vraiment présentes. Quelques pistes sont abordées mais il n'y a pas de solutions clés autres que "parlez en"... "Sortez de chez vous". Je m'attendais vraiment à plusieurs chapitres visant aux mères d'éviter de se trouver dans l'état d'épuisement de l'autrice.

~ J'ai beaucoup aimé le fait qu'elle souligne qu'une mère s'occupe beaucoup de la maison sans aucune reconnaissance de la part de l'extérieur. Elle aborde les préjugés auxquels elle a été confrontée pour être en congé parental du type "mais tu dois avoir le temps de faire les boutiques!". Elle souligne l'importance du soutiens et de l'écoute de son mari.

~ J'ai adoré le fait qu'elle souligne le poids de la société qui exige beaucoup des mères de nos jours et le conseil de se détacher de leur regard.

~ La plume de l'auteure est agréable à lire.

Un témoignage très beau et très fort sur le burn out maternel.

Cela permet de comprendre les mamans qui sont touchées par ce burn-out et d’avoir des pistes pour les aider.

En tout cas cela aide à comprendre ! Cela ouvre les yeux et nous fait prendre conscience de beaucoup…

Ce livre est à mette entre toutes les mains (famille, amis, maris, etc…)

Livre prêté que je n'aurais jamais lu sinon, je me plonge dans l'aventure. J'apprécie la petite édition, les pages aux gros caractères extrêmement faciles à lire. Par contre la couverture me déconcerte... Une femme semble regarder avec désespoir l'objectif tendis que son enfant hurle. Pourquoi ne le cajole-t-elle pas ? Pourquoi ne fait-elle rien ? Nous le comprenons petit à petit dans ce bouquin d'une infinie mélancolie.



Pour le style de l'auteur : Un style comme je les aime. Etant un témoignage l'auteur nous parle sans détour, nous confronte à nos peurs de devenir, d'être mère. Aucun détour, elle parle de sujet tabou comme le ras-le-bol des mères car les enfants épuisent. Elle souligne que cela ne veut pas dire que la mère n'aime pas son enfant mais quelle perd son identité à force. J'aime cette manière de dire les choses telles quelles le sont sans avoir peur des regards. C'est un point extrêmement positif de ce témoignage. Ensuite, ce bouquin peut servir de " cure " aux mamans. Le parcours de l'auteur avec ses propres enfants est décrit, avec ses maladresses comme avec ses moments de bonheurs. Les mères s'identifient, les pères prennent conscience du supposé mal être de leur femme, ce bouquin est universel.



L'histoire : Alors pas d'histoire ici, le témoignage est bien réel. Je dois avouer que certaine fois, quand je lis que " je suis épuisée, je n'en peux plus " 50 fois, je suis un peu saoulée. Cependant je ne suis pas encore mère, que sais-je que de s'occuper à plein temps d'un enfant, voir de plusieurs (l'auteur ayant 3 enfants dont une paire de jumeaux) ? Je pense que toutes les mères ont déjà ressentie ce besoin de n'être plus avec leur enfant, de pouvoir penser à elle, de revivre. Ce n'est pas un drame, ça ne doit pas être pointé du doigt. C'est un fait point. L'auteur, se livre ici sans avoir peur d'être jugée et elle le souligne : Combien de femmes sont jugées ? Combien ressentent au fond d'elles un mal être ? Combien ont déjà rêvées de laisser leurs enfants là et de partir ? La grossesse peut entraîner une dépression. La France est championne à ce jeu du, chuuuut ! On a rien vus !



Les personnages : Là aussi, à proprement parler il n'y en a pas. Les enfants de S.Allenou sont des enfants comme les autres, avec leur lot de bêtises, de tendresses, d'amour et de coups de gueule. Cependant, c'est vraiment la manière d'être mère qui est mis en avant ici, la manière de se comporter avec ses enfants, d'affronter les choses de la vie. S.Allenou sait qu'elle n'est pas une mère parfaite, mais qu'est-ce qu'une mère parfaite ? Sachant que chaque enfant est différent et par conséquent chaque famille, comment peut-on décrire la maternité parfaite ? L'auteur a été aussi mère au foyer pour plusieurs raisons. Elle met aussi des termes sur la mauvaises conception des mères au foyer : virée shopping, loisirs etc. Non, être mère au foyer C'EST DU TRAVAIL, DU STRESS aussi !



Pour résumé : Abat les barrières et les tabous de notre siècle ! Un bouquin qui parle VERITABLEMENT des troubles, des désespoirs que peuvent avoir certaines mères après leur accouchement (burn-out maternel). C'est le premier bouquin que je lis à véritablement mettre des mots sur le mal être des mères, il ne faut pas en avoir honte, ni peur. Ensuite, Le bouquin se termine sur une touche joyeuse tout de même, l'auteur à pu créer son entreprise, toujours dans l'optique d'aider les familles. Chapeau bas à cet auteur.

Un témoignage courageux écrit sans complaisance, sans tabou...Stéphanie Allenou décrit son vécu de mère, notre vécu parfois difficile, douloureux où l'ambivalence à l'égard de nos enfants a du mal à de se dire. Elle met des mots sur "le burn out maternel". Un mal trop souvent ignoré, peu reconnu..un mal honteux. Un témoignage optimiste où les portes s'ouvrent.

Un témoignage que j'ai beaucoup apprécié, Stéphanie est très honnête dans celui-ci, 0 tabou, elle assume complètement ce qu'elle a pu penser à un certain moment de sa vie par rapport à ces enfants. 3 enfants en bas âges très rapprochés, ça a été très dur pour elle. La fatigue, plus une minute pour soi même dans les toilettes, les sorties qui devenaient un fardeau,... Elle a toujours aimé ces enfants, le souci c'est qu'elle était arrivée à un stade où l'épuisement était à son maximum.

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