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3.19/5 (sur 200 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Birmingham, New York , le 23/05/1963
Biographie :

Francine Mathews est une écrivaine américaine, auteure de romans policiers.

Sous le pseudonyme de Stephanie Barron, elle signe des romans policiers historiques qui ont pour héroïne la romancière Jane Austen.

Après être passée par la Georgetown Visitation Preparatory School, elle obtient un diplôme d'histoire européenne à l'Université de Princeton. Elle passe ensuite trois ans à l'Université Stanford pour obtenir son doctorat d'histoire, puis travaille comme analyste à la CIA, notamment sur l'affaire du Vol 103 Pan Am.

Après avoir écrit son premier ouvrage en 1993, elle quitte l'agence et se consacre à l'écriture, se spécialisant dans les romans policiers.

Elle figure dans "Great Women Mystery Writers" (2006), l'ouvrage d'Elizabeth Blakesley Lindsay consacré aux plus grandes femmes écrivains de romans de mystère.

Mariée et mère de deux fils, elle vit à Denver, Colorado.

site officiel : https://francinemathews.com/

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Bibliographie de Francine Matthews   (19)Voir plus

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Je fus incapable de lui répondre. J'avais le coeur lourd. Tant de jeunes dames, de bonne famille mais désargentées, sont contraintes d'accepter le quasi-esclavage de la condition de gouvernante ; condition ni humiliante ni gratifiante, mais oscillant le plus souvent entre les deux, selon les maisons et les personnes qui les emploient. Ces femmes vivent entre deux mondes, celui des domestiques et celui des gens de bien, sans vraiment appartenir à l'un ni à l'autre. elles ne cessent d'essuyer des reproches, endurent toutes sortes de menues privations, se voient constamment frustrées de leurs espoirs. Et elles terminent leur existence aussi pauvres qu'au premier jour, avec leurs maigres économies, ayant mis de côté sous à sous l'argent gagné au service successif de jeunes demoiselles écervelées à qui elles se sont efforcées d'inculquer quelque éducation ; leur beauté s'est fanée, et elles ont sacrifié les meilleures années de leur jeunesse.
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Que les Allemands...
Il regarda par dessus son épaule le chaos de la Garonne, poursuivit:
... tuent leurs infirmes et leurs souffreteux comme du bétail malade. Polios. Handicapés mentaux... Epileptiques et tuberculeux. Vieillards ou enfants, peu importe. Ils sont tous arrachés à leur chère famille sous prétexte de "traitement spécial", et ensuite, c'est le certificat de décès qui arrive au courrier.
- Mon dieu, marmonna Hearst. Mais on ne peut pas...
- Euthanasier les gens? C'est comme ça qu'ils disent à Berlin. Un mot qui signifie "belle mort". La race supérieure se doit de paraître absolument parfaite pendant qu'elle dévore le monde., mon ami. Alors les autorités affrètent des autocars pour envoyer leurs citoyens "défectueux" dans des centres, principalement des hôpitaux, où ils sont enfermés dans une pièce équipée d'un système de distribution de monoxyde de carbone. une mort lente et atroce, monsieur Hearst. Grâce à I.G. Farben.
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C'est une vérité universellement reconnue que le plaisir réside en général dans son attente et non dans son assouvissement éventuel ; a terme, en effet, il est toujours atténué par le retour de la routine quotidienne, alors insupportable au regard des joies récemment goutées.
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"AH, MISS AUSTEN", CRIED MR. RICHARD TYLEN AS HE offered me a glass of claret this evening - most welcome, as the day had been exceedingly wet, and the crush of persons in the ballroom at Chilham Castle so great as entirely prevent me approaching the fire - "It has been an age since we met ! And yet you appear to greater advantage than ever, if I may permit myself to offer so blod a compliment. That gown is exceessively becoming. A shade exactly suited to a lady of your colouring."
As the gown was new, anda source of inordinate pride - the very kick of fashion and purchassed at breathless expense only six months before in Brighton - I blushed like a school-girl. "You flatter me, Mr. Tylden."
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Une fois délivrée de l'atmosphère étouffante de ces pièces au luxe ostentatoire et pesant, ma cousine poussa un soupir de soulagement.
- Cette pauvre Honoria est une atroce vieille rombière, déclara Eliza en gravissant le marchepied de la calèche dans un tourbillon de soie verte, mais au moins nous a-t-elle dit ce que nous voulions savoir.
[...]
- Je ne cesserai jamais de remercier le Destin de m'avoir conduite en France, répondit-elle comme l'attelage s'ébranlait. En allant à la guillotine, le comte a fait plus pour mon avenir qu'il ne le pouvait soupçonner. De fait, il m'a épargné l'épreuve de dépérir d'ennui à ses côtés, si bien que sa mort ne fut pas complètement inutile.
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Our eyes met soberly. “You are sketching a case for murder,” I said. “I thought it my duty,” he replied. “The evidence, you see, is melting.”
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Des moutons s’égaillèrent à l'approche du landau ; la splendide façade du château se dressait devant nous, avec sa profusion de fenêtres, son fronton central arborant fièrement le blason de Devonshire, ses pilastres ouvragés et ses linteaux de pierre sculptés - et surplombant le tout, au dessus de la surface plane de la gigantesque toiture, des urnes et des statues de l'époque antique. C'était un spectacle qui surpassait en élégance et en raffinement tout ce qu'il m'avait jamais été donné de voir ; et à l'idée que j'allais bientôt franchir les immenses portes de Chatsworth, et devoir m'efforcer de faire honneur à la splendeur des lieux, je sentis un frisson de terreur me parcourir des pieds à la tête.
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Mon frère et moi le suivirent aussitôt mais mon corset m'empêchait de reprendre mon souffle et je perdis rapidement du terrain.[...] Un sanglot me déchira la gorge mais, ignorant la douleur de mon corset trop serré, je courus comme si tous les chiens de l'enfer étaient à mes trousses.
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No. 64 Sloane Street, London
Monday, 22 April 1811

Conceive, if you will, of the Theatre Royal, Covent Garden, on an evening such as this : the celebrated Mrs. Siddons being rumoured to appear, after to many months's absence from the stage ; the play Macbeth, will all the hideous power of Shakespeare's verse and Sarah Siddon's art; and the Polite World of London brawling in the midst of Bow Street, in an effort to reach its place in the box before the curtain should rise.
Such a welter of chairmen, link boys, fashionnable carriages, street sweeps, porters, and coachmen ! Such oaths, blasted into the ears of delicately-nurtured females, carried hurriedly to the paving lest their satin slippers should be soiled in the horses' dung ! Such an array of silks and muslins, turbans and feathers, embroidered shawls and jewelled flounces ! The scent of a thousand flowers on the air, the odour of tobacco and ripe oranges and fish from the markets in Covent Garden, the great theatre's windows thrown open against the warmth of the spring night and the heat of too many bodies filling the vast hall ! The flickering of wax candles, a forturne's worth thrown up into the gleaming chandeliers; the rising pitch of conversation, the high screech of a woman's laughter, the impropriety of a chance remark, the hand of a gentleman resting where it should not, on a person of his lady - all this, like a prodigal feast spread out for my delectation.
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Je refermai lentement le cahier, mains tremblantes à présent.
Ce legs pour le moins cavalier était un don immense qu'il m'avait fait : le cadeau d'une clé à sa vie de souffrances et de rêves. J'avais imaginé comprendre sa personnalité... J'avais même cru l'aimer. Mais il devenait évident à mes yeux que je n'avais fait que goûter une gorgée des eaux profondes qui avaient submergé la vie de Lord Harold.
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