Elle a dit que la liste de ce qu’elle exécrait, à l’époque, était longue. Qu’elle ne pouvait pas l’énumérer. Que c’était le monde en entier qui lui était insupportable. Qu’elle ne parvenait plus à supporter. Le monde en son entier. Tout. Le ciel. Le vent. Les arbres. Les nuages. Les bouches des gens. Les bus. Les mots qui sortaient des bouches. Le bruit des klaxons. Les femmes enceintes. Les journaux. Tout. Tout ce qui était là sous ses yeux. Tout ce qui était dit. Tout ce qu’elle savait. Ce qui adviendrait. Tout. Elle ne pouvait plus rien supporter.