Stéphanie Janicot,
Emilie Papatheodorou,
Céline Laurens, Éric Garandeau,
Clélia Renucci,
Matthieu Falcone et
Stephane Hoffmann vous racontent comment ils sont devenus écrivains, ce qu'ils ont ressenti lorsqu'ils on été publiés pour la première fois, ou encore leurs rituels d'écriture...
Pour découvrir la playlist rassemblant tous les épisodes, c'est ici: https://www.youtube.com/watch?v=CgNaS...
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La douleur n'était pas inhérente au fait d'aimer mais au fait de ne pas l'être en retour.
On a longtemps cru que les écrivains aimaient les chats pour accompagner leur solitude créatrice, il semblerait que ce soit le contraire. Les chats recherchent ce flow qui les apaise. Or nous tendons à aimer ceux qui nous aiment.
La vengeance dévore celui qui cherche à l’assouvir bien plus sûrement que la cible qui le poursuit.
C’est souvent comme ça avec les gosses. On croit qu’ils comprennent rien et ne font pas attention, mais ce qu’ils perçoivent, c’est comme l’humidité, ça leur rentre sous la peau.
J'appartenais à mon époque et non à ces siècles passés où la femme n'était qu'un accessoire de l'homme pour porter ses enfants, tenir son foyer et adoucir ses soirées.
La sorcellerie n’est pas autre chose que ça, une image projetée avec une intention si forte qu’elle devient réalité. Les mots, lors des rituels, servent à ancrer les images, à leur donner corps.
Il en va de même pour l’écrivain. Pour écrire de la fiction, il faut voir. Voir soi-même, donner à voir aux lecteurs.
J'ai fini par penser que c'était une bonne chose de ne pas avoir à se soucier de séduire, de savoir se faire respecter par soi-même et non par le biais de l'apparence comme c'était le cas aux siècles passés. Plus de jugements hâtifs, de première impression, dictés par l'illusion et la projection de nos désirs.
Comment avait-on pu nous déshumaniser au point de croire qu'en nous fabriquant en laboratoire, nous appartiendrions corps et âme à l’État sans chercher à disposer de nos vies ?
On vit une époque où les moyens de communications n'ont jamais été aussi nombreux et où, bizarrement, les gens n'ont jamais été aussi seuls. Tous. Ou presque.
Grâce à la stérilisation, les Bleus étaient débarrassés des sautes d'humeur liées aux désordres hormonaux ; puis ils étaient formés pour éduquer les enfants de manière juste et neutre, devenant en théorie de bons parents ne projetant pas de désirs nocifs sur leur progéniture.