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3.52/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste à France Télévisions, Stéphanie Khayat officie dans Télématin sur France 2. Passionnée de littérature, elle a signé "La bibliothèque des écrivains - Le livre qui a changé leur vie" (éditions Flammarion).

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Bibliographie de Stéphanie Khayat   (1)Voir plus

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Soirée animée par l'Académie Hors Concours Lecture par David Sidibé Créé en 2016, le prix Hors Concours défend une littérature engagée, et récompense exclusivement des éditeurs indépendants. Il offre la possibilité à ses lecteurs de découvrir des textes inédits de la littérature adulte, contemporaine et francophone, et de voter pour leur auteur favori. L'un de ces cinq finalistes repartira avec le prix de cette édition 2022 : - Sauvage est celui qui se sauve de Veronika Mabardi (Editions Esperluète) - le bord du monde est vertical de Simon Parcot (Le mot et le Reste) - L'Arbre de colère de Guillaume Aubin (La Contre Allée) - Histoire navrante de la mission Mouc-Marc de Frédéric Sounac (Anarchasis) - Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis de Nétonon Noël Ndjékéry (Hélice Hélas) Cérémonie organisée à la Maison de la Poésie, en présence des auteurices, des éditeurices en lice et des membres du jury : Stéphanie Khayat, journaliste à Télématin, Inès de la Motte Saint-Pierre, journaliste à La Grande Librairie, Ilana Moryoussef, responsable littérature à France Inter, David Medioni, rédacteur en cher d'Ernest ! et Isabelle Motrot, directrice de la rédaction du magazine Causette.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
S’il y a une question à laquelle j’ai toujours eu du mal à répondre,
c’est bien « Quel est votre livre préféré ? » car choisir un livre, c’est
choisir une époque plus qu’un texte. Le livre que je préférais à six
ans n’est pas le même que celui de mes dix-huit ans, et celui que je
préfère aujourd’hui est différent de celui d’il y a dix ans. Répondre à
cette question reviendrait à se dédire continuellement et presque, en
quelque sorte, à renier l’enfant ou l’adolescente au profit de l’adulte.
Après tout, il fut un temps où Tom-Tom et Nana était mon livre
préféré. Et encore avant, il y a Les Aventures de Dindonneau, qui est la
première histoire dont je me souviens. Ce n’est pas un vrai livre, au
sens où il n’a pas été publié, mais le personnage a existé dans un
cahier de coloriage, me semble-t-il, et chaque soir mon père lui
donnait vie lorsqu’il venait dans notre chambre à mes frères et à moi
pour nous souhaiter une bonne nuit. Il s’arrêtait alors quelques
instants sur le pas de la porte, s’appuyait contre le mur et imaginait
pour nous les folles histoires de Dindonneau qui, comme tous les
petits dindons sans doute, vivait de grandes expériences et
triomphait de tous les dangers.
(p.11)
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Marc Dugain

Je me souviens d'une phrase de Paul Auster qui définit la littérature comme l'intimité entre deux personnes qui ne se connaissent pas.(p.99)
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Stéphanie Khayat
François Morel

Martin Eden, c'est l'histoire d'un marin qui entre dans une famille bourgeoise. C'est un roman d'apprentissage sur le désir et la faim et la soif.Le désir de savoir,la faim de connaissance,la soif d'apprendre .(p.169 / "La Bibliothèque des écrivains " )
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Stéphanie Khayat
Delphine de Vigan

J'aime particulièrement la dimension sociale de son oeuvre,sa manière de raconter l'Amérique des classes moyennes,le manque d'éducation, la reproduction des schémas archaïques, la peur en héritage. Car bien souvent,dans cette violence ordinaire qu'il sait si bien décrire, sa tendresse va aux femmes battues,aux adolescents fragiles, aux enfants négligés.
A sa manière, Stephen King est un incroyable exorciste des démons de notre monde.Car comme il le dit lui-même, "observer la nature humaine reste le vrai travail de tout
écrivain "..(La Bibliothèque des écrivains ", Flammarion,2021, p.213)
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Patrick Chamoiseau

L'avantage des livres,c'est qu'ils n'ont pas de date de péremption. Ils escortent les âges et les époques, les éclaircies mentales,la naissance des rêves, les fuites organisées hors de soi ,hors du monde. (p.87)
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Jerome Garcin

Alors,pratiquant la thérapie dont mon père avait lui-même usé après la mort accidentelle d'Olivier, je lis,compulsivement. Je me cherche des alliés substantiels,bienveillants et réconfortants. J'espère des âmes soeurs. Je veux aussi trouver des réponses aux questions qui m'accablent. (p.118)
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Anne-Marie Revol

N'est-ce cependant pas le propre d'un livre réussi que de nous faire rire,frémir et pleurer pour des héros qui sont aux antipodes de ce que nous sommes ?
(p.200)
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Marie Robert
(Un juste repos d'Amos Oz )

J'aurais dû mal à décrire l'impact que cette lecture a eu sur moi.j'ai lu ce livre à dix-huit ans,l'ai relu dix ans plus tard,mais je sais que ces pages n'ont jamais cessé d'infuser dans mon cœur et dans mon âme, Pourquoi partons-nous? Pourquoi restons-nous ? Fuir, est-ce survivre ou renoncer ? De quoi sont faits nos doutes ? Et comment deviennent-ils des décisions ? (p.202)
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Marie Robert

-Un juste repos- (Amos Oz) est ce laboratoire qui permet d'observer nos comportements, et d'en noter l'étrange vanité. Le kibboutz dans lequel se déroule l'intrigue est un univers fermé, un espace où l'intimité n'existe pas,où l'individu se dissout au contact permanent des autres,où seul compte le bien de la collectivité, et pourtant, même dans l'extrême contrainte ,l'élan de vie demeure et les hommes refusent leur disparition. Le texte s'inscrit dans un contexte particulier, celui d'Israël et de la guerre des Six Jours, mais plus qu'un roman politique, c'est bien un récit métaphysique qui est proposé. Le cadre ne fait qu'ajouter de l'intensité à l'expérience, car du début à la fin,on retient son souffle,absorbé par cette lutte entre le collectivisme et l"individualisme,entre la vie et la mort.Nous vivons cette lutte comme si c'était la nôtre. (p.203)
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Yves Pagès

Selon les âges de la vie,on ne cherche pas la même chose dans les livres : une chambre d'échos ou un ailleurs radical, un murmure ou un cri,un garde-fou ou un détonateur. (p.177)
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