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Citation de merovech


Bohor approuve de la tête, puis met le pied à l'étrier, mais à peine est-il monté prestement sur son cheval, qu'il voit s'approcher la bande des mercenaires, déployée en un demi-cercle hostile.
- Ce serait bon apprentissage pour toi, Ygrain, dit-il à son jeune compagnon, que de défaire ces gueux par toi-même.
- Par ma foi, s'exclame la géante en brandissant un gourdin tiré de son banc, je pourrais bien les rosser toute seule !
- Mon maître, s'écrie Ygrain, laissez-les moi !
Mais Bohor secoue la tête.
- J'accomplirai de que j'ai entrepris. D'ailleurs, ajoute-t-il en lançant un regard à Florée, j'ai le sentiment que tout ceci m'est lié, d'une étrange manière.
Il broche des éperons et fait avancer son destrier vers les malandrins. Florée admire sa prestance où elle retrouve une fois encore l'image de son père disparu. Elle a peine à décider qui, du hardi cavalier qui dégaine sa lame, ou de l'animal blanc et feu au cap fièrement levé, semble le plus noble des deux.

[ Claire et Robert BELMAS - Dans la main de l'orage ]
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