Citations de Stephen Chbosky (200)
Quelles sont les deux catégories de personnes qui voient des choses qui n’existent pas, Kate ?
Les visionnaires et les psychopathes.
And in that moment, I swear we were infinite.
Love always
Charlie
Le paradis et l’enfer ne sont pas des destinations. Ce sont des décisions.
Lettre du 25 août 1991
Si c'est à toi que j'écris, c'est à cause de cette fille, qui a dit que tu savais écouter et comprendre, et aussi que t'avais pas essayé de coucher avec quelqu'un pendant la fête (alors que t'aurais très bien pu). Cherche pas à savoir qui c'est, la fille, sinon tu pourrais deviner qui je suis et j'en ai franchement pas envie. Je ne veux pas que tu me retrouves, c'est pour ça que j'ai décidé de pas donner leur vrai nom aux gens. C'est aussi pour ça que j'écrirai pas mon adresse au dos de l'enveloppe. Surtout, n'y vois rien de mal.
August 25, 1991
Dear friend,
I am writing to you because she said you listen and understand and didn't try to sleep with that person at that party even though you could have. (...) I need to know that these people exist.
I just hope I remember to tell my kids that they are as happy as I look in my old photographs. And I hope that they believe me.
"Charlie, we accept the love we think we deserve."
Et il a demandé à Christopher d'être très prudent s'il faisait un cauchemar, car les cauchemars sont des êtres imaginaires qui viennent fouiner dans notre tête pour savoir si on connaît leur existence.
Le temps semble ralentir. Ambrose ouvre les yeux. Il n'y a plus de Halo. Tout est un gigantesque halo. Le chagrin. L'angoisse. Les cinquante années de chambre vide.
Si dieu était arrêté pour meurtre, les gens reclameraient la peine de mort.
« David ? » murmura une voix. Tranchante. Un sifflement.
Quelqu’un avait prononcé son nom ? Ou l’avait-il juste entendu dans sa tête ?
« Qui est là ? » demanda-t-il.
Silence.
Ça devait être dans sa tête. Tout allait bien. Au moins, ce n’était pas la dame à la voix sifflante. Au moins, il ne rêvait pas.
Si ?
« Maman ? demande le petit garçon. Ça va ? »
Elle lui fait son plus beau sourire. Mais la peur se lit sur son visage. Comme huit heures plus tôt, lorsqu’elle l’a réveillé en pleine nuit pour lui demander de faire sa valise.
« Dépêche-toi », a-t-elle murmuré.
We can swallow our fear or let our fear swallow us.
Nous acceptons l'amour que nous pensons mériter
Stephen Chbosky
-T’es défoncé ou quoi ?
Et ma mère lui a redemandé de ne pas employer ce genre de langage devant moi, ce qui là encore était bizarre, vu que je crois être le seul de la famille à avoir déjà été défoncé. Mon frère aussi, peut-être. J’en suis pas sûr. En tout cas, sûrement pas ma sœur. Ou bien alors peut-être qu’ils ont tous été déjà défoncés dans ma famille, et que c’est juste qu’on discute jamais de ces choses.
Chatlie est jeune ado de 15 ans qui est dans son monde
«Sam s'est assise et s'est mise à rire . Patrick c'est mise à rire. Et je me suis mis à rire .
Et à cet instant-là, je te jure , on était éternels.»
Ton ami,
Charlie
(citation choisie par Schérina)
Du coup, je me dis que c'est pour des tas de raisons différentes qu'on est comme on est. Et qu'on les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayer de se sentir bien quand on les fait. Je crois que si un jour j'ai des enfants, et qu'ils se sentent mal, je leur dirai pas qu'il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d'autres trucs du même genre - ça changerait rien au fait qu'ils se sentent mal. Et même s'il y a des gens qui sont plus à plaindre que toi, ça ne change pas grand chose au fait que tu te sentes mal ou pas. C'est comme ce que ma sœur a dit, un jour que j'étais à l’hôpital depuis déjà un bon bout de temps. Elle a dit qu'aller à la fac, ça l’inquiétait vraiment, mais que vu la période difficile que je traversais, elle se sentait vraiment débile d'être comme ça. Alors que moi, je vois pas pourquoi elle se sentait débile. Moi aussi, à sa place, j'aurais été inquiet. Et très franchement, je crois pas que ce soit pire pour moi que pour elle. C'est peut être une bonne chose de relativiser, mais des fois, je me dis que l'essentiel, c'est d'être vraiment là. Comme a dit Sam. Parce que c'est normal de ressentir des trucs. Et d'y faire face en restant soi-même.
Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de te sentir comme ça. De vouloir dormir pendant mille ans. Ou juste de pas vouloir exister. Ou juste de pas te rendre compte que tu existes. Ou un truc comme ça. Je crois que c'est très morbide comme idée, mais quand je suis comme ça, c'est ce que je veux. C'est pour ça que j'essaye de pas penser. Je veux juste que ça s'arrête de tourner. Si ça empire, il va peut-être falloir que je retourne voir le médecin. Ca va déjà très mal.
Mais même si on ne peut pas choisir d'où l'on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller.