Je regarde au delà du terminus. La plaine sauvage semble s'ouvrir sur une sorte de désert qui n'a pas envie de sa laisser apprivoiser. Au soleil couchant, les silhouettes des arbres s'allongent, comme pour faire comprendre que le temps s'écoule plus lentement là-bas. Que la moindre distance prend un autre sens, et que la plus longue partie de mon voyage va peut-être seulement commencer!