"La peur la plus intense de mes années de guerre, celle qui ne m'a plus quitté depuis, c'est la peur que tout ce qui m'est arrivé n'ait servi à rien... Combien de fois ai-je écrit dans mon journal de guerre que si la journée que je venais de vivre n'avait pas une influence positive sur ma vie future, cela ne valait vraiment pas la peine que j'ai autant souffert."