Citations de Stephen King (9380)
"Je crois qu'en tout homme, il y a un autre homme. Un inconnu, un Conspirateur, un Rusé."
Plains ceux qui ont peur car ils créent leurs propres terreurs.
Les livres sont des instruments de magie portables qui n'ont pas leur pareil.
Les petits-enfants ont le don d’assouplir les grands-parents rigides.
"Il est persuadé que des milliers de suicides ont incubé dans la soupe puissante de ses réseaux sociaux où les trolls galopent sans frein et les injures volent sans trêve. C’est ça le vrai pouvoir de l’esprit sur la matière."
La vie est une fête foraine de merde et les lots à la clé sont à chier.
"L'esprit est un tableau noir. L'alcool, la brosse à effacer."
Quand il y a de l'amour, les cicatrices de la variole sont aussi jolies que des fossettes.
Proverbe japonais.
J'aimerais croire en Dieu, dit Jeannette, car je refuse de me dire qu'on disparaît du jour au lendemain, même sdi ça équilibre l'équation… étant donné qu'on vient des ténèbres, la logique veut qu'on y retourne. En revanche, je crois aux étoiles et à l'univers infini. Le grand Là-Bas. ici-bas, je crois qu'il existe d'autres univers dans chaque poignée de sable, car l'infini est une rue à doble sens. Je crois qu'il y a dans ma tête des dizaines de pensées alignées en file indienne derrière chaque pensée consciente. Je crois à la conscience et à l'inconscient, même si je ne sais pas ce que c'est. Et je crois en Conan Doyle, qui fit dire à Sherlock Holmes : " Une fois que vous avez éliminé le possible, ce qui reste aussi improbable que cela puisse paraître, ce doit être la vérité."
Quand le cancer est agressif, la chimio n’est pas pour le malade. C’est juste une surtaxe de souffrance qu’ont fait payer au patient pour qu’après sa mort, les toubibs et la famille puissent s’étreindre autour du cercueil en disant : « On a fait tout ce qu’on a pu. »
(Extension claire, Poche, p. 427)
Lire la fin d'un roman policier avant d'y arriver, c'est comme de manger un biscuit fourré à la noix de coco en allant tout de suite à la noix de coco : après il ne reste plus qu'à jeter le biscuit.
Il vaut mieux être sans pitié pour le passé. Ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu.
Ce livre n'est pas bien long, pour la simple raison que la plupart des livres qui parlent d'écriture sont pleins de conneries. Les romanciers, moi y compris, ne comprennent pas très bien ce qu'ils font, ni pourquoi ça marche quand c'est bon, ni pourquoi ça ne marche pas quand ça ne l'est pas. J'imagine qu'il y aura d'autant moins de conneries ici que le livre sera court.
(p13)
Il éclata de rire. Cela ne lui plairait sans doute pas, mais il ne pouvait s'en empêcher. Le rire, c'est comme ça, un peu comme un pet : parfois, on peut le retenir, parfois non.
A 4 heures, une ligne lumineuse apparut à l’horizon et le moral de Garraty remonta. Il se retourna sur le long tunnel de la nuit avec une réelle horreur et se demanda comment il y avait survécu.
Il pressa un peu le pas pour rattraper McVries qui marchait le menton sur la clavicule, les yeux mi-clos vitreux et vides, plus endormi qu’éveillé. Un filet de salive nacrée tombait du coin de sa bouche et captait les premières lueurs hésitantes de l’aube avec une délicate fidélité.
Je crois que l’intrigue est le dernier recours des bons écrivains et le premier souci des balourds.
Je n'ai rien à reprocher à la fiction littéraire, qui s'intéresse généralement à des individus extraordinaires dans des situations ordinaires mais, en tant que lecteur et en tant qu'écrivain, je suis beaucoup plus intéressé par les gens ordinaires dans des situations extraordinaires.
(Postface de "Nuit noire, Etoiles mortes")
Si tu n'as personne à aimer aujourd'hui, tâche au moins de ne blesser personne.
Un beau jour, on rencontre quelqu’un qui vous tient la main et qui vous aide à traverser le dédale de ces maisons hantées qui ont pavé votre route depuis vos premiers babillages de bébé jusqu’aux ronchonnades de la vieillesse. Jusqu’au jour où... jusqu’au jour où, comme ce soir, on découvrait qu’aucune de ces terreurs n’était morte, mais qu’elles étaient juste enfouies au fond de votre esprit, bien rangées, chacune dans un petit cercueil de la taille d’un enfant, avec une petite rose dessinée sur le couvercle.
Dans la vie, rien n'est inéluctable ; les impôts, les brouilles familiales, les conflits sociaux, la réussite ou l'échec, rien de tout cela n'est fatal. La seule fatalité, c'est que les aiguilles n'arrêtent pas de tourner et qu'au bout du compte il n'en subsiste rien d'autre que des pierres tombales dont le temps ronge et efface peu à peu les inscriptions.