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3.47/5 (sur 99 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Newcastle upon Tyne , 1952
Biographie :

Stephen Laws est un romancier.

Son premier livre GHOST TRAIN a été publié en 1985.

Marié, père de trois enfants, il vit et travaille dans sa ville natale.

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Interview with Stephen Laws (FantasyCon 2019)


Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Ils n'ont pas l'air d'être réels. J'imagine que vous ressentez la même chose avec les SDF. Combien de fois a-t-on essayé de vous taper quelques ronds? Que ce soit un clochard ou un gamin complètement défoncé. Et combien de fois êtes-vous passés sans même leur jeter un regard? Des centaines de fois, j'en suis sûr. Au bout d'un moment, c'est comme... comme s'ils n'existaient plus. Ils sont là, dormant dans les rues sur leurs cartons mais les gens les ignorent parce qu'ils ne sont plus qu'un peuple d'ombres. Curieusement, c'est la même chose pour les exclus. Nous nous rencontrons, nous essayons même parfois de nous entraider, mais les gens ordinaires ne sont pour nous que des silhouettes lointaines et nous ne participons pas à leur monde. Au bout d'un certain temps, on ne les voit que lorsqu'on fait la manche.
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Un vent fort balayait le trottoir.
L’eau cascadait des bouches de gouttières.
On aurait dit que la rue était un décor sinistre destiné à renforcer le sentiment de solitude qui étreignait Yvonne.
Arrivée au bout de la rue, elle tourna dans une allée qui donnait dans leur ruelle.
Un homme urinait contre le mur. Sa silhouette titubante indiquait qu’il était soûl. Quand il entendit le pas d’Yvonne, il se tourna et, lui montrant son sexe, jeta d’une voix grasse :
— Tu veux le tenir ?
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Lorsque l'un de nos collègues a découvert ce facteur commun, par pure coïncidence, nous sommes restés abasourdis. L'équipe a relevé plus de cent cinquante accidents. Chaque fois, nous nous sommes trouvés en présence de personne tout à fait normales, qui ont perdu la tête après avoir voyagé sur cette ligne. Sans aucune raison apparente. Il n'y a aucune explication, aucune logique. En 1971, un homme d'affaires descend du train à King's Cross, rentre chez lui et abat sa femme chez lui d'un coup de fusil. Puis il s'assoie à la table de cuisine, et s'arrache les yeux avec un couteau à évider les pommes. En 1965, deux adolescents, une fille et un garçon partent camper pour les vacances, se séparent de leurs parents sur le quai de la gare. On retrouve la fille étranglée à Doncaster. Elle avait avalé une bouteille entière de vodka. Le garçon se tranche la gorge, à Londres. Nous l'avons découvert dans une benne à ordure, dans le quartier de Piccadilly.
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— Il y a quatre forces opérant dans le... dans l'univers, Gilbert. Vous le savez. La gravité, la force nucléaire forte, la force nucléaire faible... et l'électromagnétisme. Pouvez-vous me dire ce que c'est une charge électrique ? Bien sûr que non. Personne ne le pourrait. La science est incapable de répondre aux questions relatives à l'essence des choses. N'est-ce... N'est-ce pas exact ? Et pourtant, nous nous croyons si... si MALINS ! Mon Dieu... Mon Dieu... La mort ne se définit pas par une absence de battement de cœur. Elle se définit par l'absence d'activité électrique dans le cerveau.
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Dans les brumes du réveil, il vit Monica s’approcher du lit. Soudain, elle repoussa les draps.
− Monica ! Il fait un froid glacial !
Alors seulement, Jack discerna clairement le visage de sa femme.
− Mais qu’est-ce que...
La poêle à la main, Monica fixait son mari d’un regard de démente. Elle tremblait de rage. La graisse bouillante fumait dans la poêle. Mais l’odeur était devenue lourde et écœurante.
− Que se passe-t-il, chérie ?
Monica répondit enfin. Sa voix rauque s’étranglait de colère.
− Tu t’imagines peut-être que je ne sais pas ce que tu trafiques pendant mon absence !
Et elle renversa le contenu de la poêle sur le corps nu de son mari.
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L'arbre se fanait et les arbres, aspirant son venin, commençaient à mourir. Les animaux s'enfouissaient dans le sol à son approche pour sombrer dans un éternel sommeil. Le souffle fétide du Veur portait la pestilence car il était une anathème à la vie.
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Les hommes n'avaient pas le moral. La majorité d'entre eux étaient impatients de rentrer chez eux pour le réveillon. Seuls ceux qui avaient la malchance d'être de service la nuit de Noël tiraient quelque plaisir de l'incident, se réjouissant avec un certain sadisme de ne pas être les seuls à souffrir. Le soir de Noël amenait immanquablement son cortège de bagarre d'ivrognes, dans le centre-ville comme en banlieue, exigeant le maximum de maigres ressources de la police.
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La jeune femme poussa un cri d’horreur en écartant les mains, Danny laissa apparaître deux orbites déchiquetées. Les yeux avait éclaté et deux traînées de liquide séreux couler le long du ses joues. Deux secondes plus tard, un torrent de sang noir jaillissait de ses lèvres. Son corps était en train de se désagréger, se déchiqueté et se dissoudre.
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- "Un spectre, c'était quelque chose qui vous mettait des bâtons dans les roues, c'était la cause de tout ce qui tournait mal. Ce pouvait être le père Fouettard ; ce pouvait être la force mystérieuse qui vous faisait égarer votre devoir de géographie et vous garantissait un coup sur les doigts de la part du professeur. Un spectre, c'était le drôle de type qui rôdait dans le parc en lorgnant longuement les petits enfants ; c'était la plaque de glace qui vous faisait déraper et vous casser le bras ; la bande des "grands" qui attendaient en haut de la rue quand vous livriez des journaux et que vous étiez obligé de passer devant eux et donc d'attirer dangereusement leur attention."
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- "Sur le plan émotif, il était dangereux de rester trop attaché à ses vieux rêves et à ses souvenirs. Il fallait regarder devant soi, non derrière ; parfois, il était préférable d'oublier le passé."
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