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Critiques de Stephen R. Lawhead (116)
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

Cela faisait des années, presque vingt, que le cycle de Pendragon m’appelait. On me l’avait chaudement recommandé parce que j’adore tout ce qui tourne autour des légendes arthuriennes. On m’avait aussi vanté la profondeur de cette série, permettant de découvrir des éléments nouveaux, d’enrichir cette « mythologie », faisant remonter ses origines à l’Atlantide, les mélangeant aux traditions celtiques, etc. Il y a effectivement un peu tout cela dans le cycle de Pendragon, surtout dans le premier tome intitulé Taliesin, du nom d’un de ses protagonistes. Un peu trop, peut-être. Ce genre de livres, qui fait remonter aux parents et aux grands-parents de héros connus, même si ça respecte la chronologie des événements (ça me fait drôle de parler de chronologie pour un monde inventé !), ça ne me convainc pas toujours. Je crois que ça a davantage sa place à la fin d’une série, en préquel, afin d’explorer davantage un univers adoré. Commencer avec des personnages et des situations inconnus, c’est un gros risque. Trop gros à mon goût à moins d’être certain d’accrocher les lecteurs. Et moi, ça ne m’a pas accroché. Taliesin, Charis et tous les autres, je ne me sentais pas investi de leur destinée. Surtout qu’il s’agissait de deux histoires qui tardaient à se rejoindre. L’idée de remonter l’origine de ces légendes jusqu’à l’Atlantide était originale, ça a attisé ma curiosité, mais les descriptions étaient trop sommaires à mon goût, je n’arrivais pas à visualiser suffisamment ce royaume.Je ne veux paraitre injuste, certains éléments étaient bien décrits (par exemple, la vie de palais, les courses taurines) mais je n'arrivais pas à les concilier avec le reste du cycle. En quoi ces éléments seront pertinents en Bretagne quand arrivera Arthur? Quant à toutes ces luttes intestines, elles me semblaient inutilement complexes, tout cela aurait pu être résumé à l’essentiel en un chapitre. Mon intérêt s’est ranimé à l’engloutissement du royaume mais est retombé rapidement. Toutes ces guerres, tous ces conflits… je veux bien croire que c’était une période troublée mais, selon moi, ça faisait peu avancer l’intrigue. Tout ce que je voulais, c’était retrouver Merlin et Arthur. Quand le lecteur en sera arrivé à eux, dans les tomes ultérieurs, je me demande en quoi les aventures de Charis et Taliesin lui seront utiles. Comme beaucoup d’auteurs de fantasy, Stephen Lawhead a des idées originales mais son style laisse à désirer.
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Le Cycle de Pendragon, tome 2 : Merlin

Merlin dit l'Enchanteur...

Et bien, ce fut en effet un véritable enchantement pour moi de découvrir la genèse de sa légende, retranscrite par une plume captivante, forte et simple à la fois, en un mot, efficace.



Je ne sais pas si j'aurais autant apprécié ma lecture si je ne nourrissais pas un réel intérêt pour la mythologie arthurienne mais le fait est que je me suis replongée avec délices dans cette dimension ambiguë entre fantastique et réalité historique et ce, de façon plus prégnante qu'avec "Le cycle d'Avalon" de Marion Zimmer Bradley (que j'ai également apprécié).



Suivre cette biographie fictive de Merlin le Barde, c'est se préparer à mieux comprendre l'importance de l'émergence d'Arthur et c'est mieux appréhender les tenants et les aboutissants d'une crise politique et cultuelle qui, au IVème siècle, fut le contexte de la transition entre la domination romaine et l'autonomie bretonne.



Le récit de Stephen Lawhead sonne juste. Une large place est laissée à la poussée irrésistible du christianisme dont les bardes, Merlin le premier, se font les hérauts. D'autre part, la menace barbare, l'instabilité politique et le déclin de Rome sont autant de facteurs entraînant le peuple de l'Ile des Forts vers une crise sans précédent.



Ce qui est puissant avec la légende arthurienne (en plus d'être la saga fantasy la plus ancienne ayant inspiré un grand nombre d'auteurs du genre), c'est la résonance profonde qu'elle peut avoir en nous. Comme la Grèce, l'Egypte et Rome ont leur mythologie (avec les influences qu'on leur connait sur leur société respective), les îles britanniques ont la légende arthurienne, riche de ses multiples variantes et historiquement fondée sur une seule source écrite. A travers ses mythes, ce sont d'anciennes croyances païennes, d'anciens codes sociétaux et d'antiques us qui se dévoilent à nous et nous aident à mieux comprendre les mutations profondes vécues par les Bretons. Et la légende de nous apprendre que dès le IVème siècle, alors que l'Empire romain vacillait sérieusement sur ses pieds d'argile, Merlin l'Immortel, descendant des Atlantes, dit le "faiseur de rois", œuvrait déjà à un royaume uni pour la perfide Albion.





Challenge PAVES 2014 - 2015

Challenge ABC 2014 - 2015
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Le Cycle de Pendragon, tome 2 : Merlin

Ma lecture du Cycle de Pendragon continue sans grand enthousiasme. J’ai préféré ce deuxième tome, Merlin, au premier, mais je dois admettre que je suis encore loin d’un grand engouement. Et pourtant, je voulais tant l’aimer, cette série, j’adore tellement les légendes arthuriennes et celtiques. Malheureusement, l’essentiel de ce tome est constitué de batailles et de guerres à n’en plus finir, alternativement entre Bretons eux-mêmes puis contre les Saxons. Pardon, les Saecsens ! Cela ne semblait pas faire avancer l’histoire, c’était très répétitif et ennuyeux. Du moins, jusqu’à l’arrivée d’Aurelius et Uther puis d’Ygerna. Enfin des personnages que je connaissais !



Mais je vais trop vite. Le roman commence avec l’enfance de Merlin et son entrainement en tant que barde. Au début, je trouvais cela intéressant mais, au fur et à mesure que j’en apprenais davantage, le jeune enchanteur perdait de son aura énigmatique. Il devenait humain, ordinaire. Réduit. Et cela malgré le fait que Stephen Lawhead en a fait un être à moitié atlante, un peuple désormais associé aux fées.



Au moins, ce deuxième tome permet de mieux comprendre le contexte, les Romains qui décampent, les Bretons qui s’entredéchirent, le christianisme qui secoue leurs vieilles croyances, le déclin du druidisme, etc. Un monde en pleine transformaiton ! C’était tout de même instructif, j’aime bien comment Lawhead a réussi à intégrer la vraie histoire à son univers. Et Merlin, au milieu de cette pagaille, cherche à unir, pas en s’appropriant le pouvoir comme il aurait pu le faire, mais via le jeune Arthur, dont prendra la vedette du prochain tome. La légende suit son cours…
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

"Taliesin" est le premier tome du Cycle de Pendragon de Stephen R. Lawhead. Ce livre est construit en trois partie :

- la première partie : décor et découverte des personnages.

- La deuxième partie : L'engloutissement d'un monde et la chute d'un royaume.

- Troisième partie : Une naissance.

Bien qu'il m'ait fallut un moment d'adaptation au début pour me faire au rythme lent et contemplatif de la première partie. J'ai beaucoup apprécié ce livre et sa thématique qui me passionne.

Ce premier tome retrace la vie de Charis (la dame du lac) et Taliesin (un barde, breton). Tout deux forment le point de départ de cette revisite des légendes arthuriennes, car de leur union naîtra Merlin.
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Le Cycle de Pendragon, tome 3 : Arthur

Avec Arthur, le troisième tome du Cycle de Pendragon, cette série en arrive enfin à ses éléments les plus centraux. Je croyais que cela allait raviver mon intérêt… eh bien, pas tout à fait. Le jeune Arthur est maintenant grand, il va devenir Dux puis Grand Roi, rassembler autour de lui des chevaliers de valeur, etc. Mais je suppose que le meilleur reste à venir parce que les aventures racontées ici ne me revenaient pas en mémoire. De plus, je me questionne de plus en plus sur les choix de l’auteur Stephen Lawhead. Par exemple, j’avais accepté avec scepticisme l’intégration d’Atlantide, mais faire de Guenièvre et de Lancelot des Irlandais plutôt que des Bretons ne me paraît pas du tout nécessaire. Je sais bien que de très nombreuses versions de ces légendes circulent et que, quand on écrit sur elles maintenant, il faut innover, mais certaines décisions sont parfois discutables.



Si le deuxième tome était marqué par les conflits entre les Bretons eux-mêmes puis contre les Saecsens, eh bien, dans ce troisième tome, on remet ça. Arthur doit lutter contre les insurrections des petits rois de Bretagne, dont la plus importante est celle de Morcant, et guerroit contre les Saecsens. Mais voilà que les Angli se mettent de la partie, puis les Irlandais et même les Picti. Bref, on retrouve des batailles, des batailles et… ah oui, des batailles. Dans les romans de fantasy ou historiques, j’aime bien un affrontement épique qui devient le point culminant du roman. Quelques escarmouches préalables peuvent servir à démontrer l’habileté au combat des protagonistes et faire monter les enjeux, mais trop d’engagements me font l’effet contraire. C’est comme s’il n’y en a pas un plus important que les autres, ça me paraît une suite sans fin de péripéties qui ne mènent nulle part. C’est d’ailleurs l’impression que me laisse le roman puisqu’il ne semble pas y avoir d’antagoniste principal, qu’une succession de petits rivaux qui meurent les uns après les autres et qui sont remplacés rapidement par d’autres.



J’en suis venu à me poser la question suivante : pourquoi Arthur, Merlin et les Bretons se battent-ils ? Ils luttent pour leur survie, bien évidemment, mais pour quoi d’autres ? Leurs anciennes coutumes ? J’ai été tenté de répondre qu’elles cédaient devant le christianisme mais je me suis ravisé. Quelles sont-elles au juste ? Elles sont personnifiées par Merlin et le peuple des fées (les Atlantes exilés) puis montrées à travers les tactiques militaires. Quoi d’autres ? Les noms et les appelations ? Je trouve que l’auteur, Stephen Lawhead, aurait pu mieux représenter leur mode de vie, que ce soit à travers des cérémonies funèbres, des mariages, n’importe quoi ! L’accent qu’il a mis sur la guerre aurait pu être dirigé un peu plus vers la société. À part Morgian (j’y reviendrai plus bas), le seul autre personnage féminin est la reine Gwenhwyvar et elle est très peu présente. Plus de scènes intimes, s’il vous plaît !



Aussi, quand je pense aux légendes arthuriennes, il me vient en tête les aventures des chevaliers de la Table ronde. Ils guerroyaient, bien sûr, mais ils chevauchaient en quête du Graal ! Ça viendra, vous direz, mais j’ose espérer que ce ne fut pas leur seule aventure. Je veux lire des chasses au trésor, des rencontres énigmatiques, du mystère, de la magie, etc. Les principales mésaventures qui ont réussi à me captiver furent les rencontres entre Merlin et Morgian, la reine de l’Air et des Ombres, une sorcière envoûtante, dangereuse et surtout imprévisible. Je souhaite la revoir dans les tomes ultérieurs. Ces épisodes étaient, selon moi, les meilleurs. Je trouve dommage que la relation entre Merlin et Arthur se limite essentiellement à des conseils très techniques, d’ordre politique ou militaire, exception faite de quelques visions du futur. J’aurai souhaité que soient exploités des rapports maitre-pupille d’ordre plus général, portant sur la moralité, le Bien et le Mal, le sens de la vie, des trucs du genre.



Pour finir, un petit index des personnages aurait été le bienvenue, m’aurait facilité un peu la tâche. Il n’y a pas des centaines de noms à retenir mais un certain nombre quand même. Au moins, la carte du début aide à situer les aventures en Bretagne. Et puis, autant finir sur une bonne note : j'ai bien aimé les descriptions des lieux, ils étaient clairs et très évocateurs. Après maints comptes rendus de batailles très techniques, c'étaient des moments où la plume de l'auteur trouvait enfin un peu de poésie. Selon moi, c'est important pour capter cette atmosphère, cet univers celtique et fantastique.
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Le Cycle de Pendragon, tome 3 : Arthur

Bien sûr et c'était écrit, Arthur est le seul à sortir l'épée du bloc de pierre. Mais devant l'incrédulité des roitelets venus à Londinium pour l'élection du grand roi il doit réaliser cet exploit plusieurs fois sans jamais convaincre car Merlin Emrys est là et on parle d'enchantement. Qu'à cela ne tienne, essayez par vous mêmes, ignares, loupé, ça marche pas, seul Arthur y parvient. Cela ne suffira pas, pensez un gamin de quinze ans, cependant l'assemblée fait un geste faute d'être grand roi, il sera Duc de Bretagne, Dux Britannicum. C'est Merlin qui rit dans sa barbe car grand roi il le sera, demain ou après-demain, peu importe, on a le temps.

Cette fois le récit nous est conté par trois voix différentes, Pelleas ami de Merlin, du peuple des fées, c'est à dire parent de la Dame du Lac, mère de Merlin et d'Avallach, le roi pécheur, grand-père de Merlin, puis par Bedwyr ami d'enfance d'Arthur et de Cai et enfin par Gildas le disciple de Merlin.

Certes le récit s'essoufle un peu mais resté un grand enfant c'est avec la même joie, le même entrain que j'ai lu ce bouquin. L'avantage de trois visions des choses et donc de trois façons d'écrire le récit réside dans la façon d'appréhender l'histoire, enchanteresse pour Pelleas, guerrière pour Bedwyr et spirituelle pour Gildas (Aneirin en celte), le point commun restant l'établissement du royaume de l'été, c'est à dire la paix en terre de Bretagne, volonté de Taliesin père de Merlin, c'est, cependant sans compter sur les Pictis, Saecsens, Angli et Scots ou Irlandais et bien d'autres barbares envahisseurs forcément horriblement méchants...



La fin est surprenante et appelle la suite.

Il s'agit pour moi d'une relecture et autant je me souvenais parfaitement des deux premiers tomes autant celui-ci avait quitté, provisoirement, ma mémoire, le poids des ans, sûrement !
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Le Cycle de Pendragon, tome 3 : Arthur

Trop de guerres tue la guerre.



Malgré mon intérêt pour la légende arthurienne, ce tome dédié au Duc puis Roi de Bretagne aura englué mon attention dans trop de conflits et trop d'affrontements. La narration reste belle et même poétique dès qu'elle aborde la nature et la dimension magique du récit mais, soit mes yeux se sont fatigués à déchiffrer les transcriptions gaéliques des noms des personnages, connus pour la plupart, soit je me suis simplement lassée des coups d'épée, bref, je me suis ennuyée.



J'avais vraiment beaucoup apprécié le tome précédent dédié à Merlin mais celui-ci me fait passer mon chemin pour le prochain.





Challenge PAVES 2015 - 2016
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Le cycle de Pendragon, tome 4 : Pendragon

Pendragon est le quatrième tome du Cycle de Pendragon. Ceux qui ont lu mes critiques des tomes précédents savent que ce ne fut pas une aventure heureuse, certains d’entre eux ont trouvé grâce à mes yeux, de peine et de misère, mais ce ne fut pas le cas de ce volet-ci. Pourtant, l’idée de départ m’a plu : on revient sur le règne d’Arthur, raconté en long et en large dans le troisième volet, mais en proposant des épisodes inédits. Intéressant. Je croyais découvrir des aspects nouveaux, des secrets bien enfouis, des événements plus personnels peut-être en lien avec son épouse Gwenhwyvar. En effet, jusqu’à maintenant, l’auteur Stephen Lawhead s’était contenté de raconter les guerres du jeune roi contre les Pictes, les Angles, les Saxons et d’autres encore. Eh bien, déception ! Ce quatrième volet ne fait que relater une énième guerre mais les enjeux sont toujours les mêmes : sauver les Bretons des envahisseurs (ou d’eux-mêmes et de leurs luttes intestines). « Le monde court à sa perte ! » un personnage lance à la page 413. Eh bien qu’il tombe en ruine ! Rendu à ce point, il m’importe peu. L’auteur n’a absolument rien à offrir à part des batailles, des batailles et… ah oui, des batailles. Vers la fin du roman, Merlin commence à douter de ses capacités de conseiller et rappelle qu’il est un barde – peut-être pas au sens où on l’entend au 21e siècle mais, tout de même – et ça m’a ramené à la mémoire que je m’attendais à ce qu’il pousse la chansonnette. Pourtant, il n’a récité des poèmes ou des prières qu’à deux occasions, soit aux pages 135 et 289. Et très brièvement. C’est plutôt décevant quand j’y pense. Un peu comme l’ensemble de l’œuvre…
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Le Cycle de Pendragon, tome 5 : Le Graal

Enfin, je suis arrivé au bout de cet long et ennuyeux Cycle de Pendragon. Ceux qui ont lu mes critiques peu élogieuses des quatre premiers tomes ne seront pas surpris si mon appréciation de ce cinquième, Le Graal, est dans la même lignée. Je pourrais la résumer ainsi : mon calvaire est enfin terminé !



Était-ce si terrible ? Non, pas vraiment. L’auteur Stephen Lawhead a essayé de donner un angle original aux légendes arthuriennes et c’est tout à son honneur. Et sa plume n’était pas mauvaise. Toutefois, je ne l’ai pas trouvé particulièrement bonne ou intéressante non plus. Elle était trop centrée sur l’action à mon goût.



Je vais néanmoins essayer de lui des points positifs. D’abord, il me semble que, dans Le Graal, on retrouvait moins de batailles que dans les tomes précédents. Quoique, après qu’Arthur ait vaincu toutes les tribus celtes et germaniques de la région, il ne lui restait plus tant d’ennemis. Sauf ceux du passé, j’ai été ravi par le retour de Morgian.



Ensuite, j’ai aussi beaucoup apprécié les trahisons de Lancelot et Guenièvre – pardon, Llenlleawg et Gwenhwyvar – ainsi que tout ce qui tournait autour du saint Graal. Légendes arthuriennes obligent ! Ces aventures mystérieuses donnaient un côté plus humain (et plus intéressant) au roi Arthur et même à Merlin.



Malheureusement, ce fut trop peu trop tard. Mon opinion de cette série ne pouvait plus s’améliorer et je dois admettre que, à plus d’un moment, je lisais en diagonal. Ça n’aidait pas à me sentir investi dans ma lecture et à l’apprécier à sa juste valeur mais je ne crois pas que cette valeur aurait été beaucoup mieux.



Après cinq tomes de près de 500 pages chacun, je regrette de ne pas avoir appris tant sur les légendes arthuriennes, Que du réchauffé à quoi on a collé des origines nouvelles (par exemple, Merlin descendant des Atlantes) qui devaient être la théorie en vogue à l’époque. Je devrai me tourner vers d’autres auteurs pour raviver mon intérêt.
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Le Roi Corbeau, tome 1 : Robin

Après la légende du roi Arthur et de ses chevaliers (Le cycle de Pendragon), S. Lawhead s'attaque ici à la non moins célèbre figure de Robin des bois. Première initiative originale de l'auteur : situer l'action dans l'Angleterre du XIe siècle où les envahisseurs normands et les Celtes vaincus cohabitent difficilement. C'est dans ce contexte que Bran, héritier du trône d'Elfael, va se retrouver priver de ses terres et de son héritage au profit d'un grand seigneur qui par son action le condamne à une situation des plus précaires. Le scénario est plutôt alléchant bien que dans ce premier tome l'auteur se contente de poser les bases de l'histoire de Robin des bois. L'action n'est donc pas vraiment au rendez-vous, même si on se laisse toujours facilement embarquer par le talent de conteur de S. Lawhead.



Si le personnage de Bran, sur lequel se concentre ce premier volume (les deux suivants étant respectivement consacrés à Will l'écarlate et à frère Tuck), n'est au départ pas particulièrement attachant, il semble évoluer positivement au fil du récit. On voit également d'ors et déjà apparaître un certain nombre de têtes connues : Tuck, fidèle à sa réputation mais plus complexe que ce qu'il n'y parait, Petit Jean et sa force colossale, une Mérian bien différente de celle que l'on a coutume de voir... Malgré quelques défauts et une certaine lenteur de l'intrigue, c'est toujours un plaisir de se replonger dans l'histoire de ce célèbre voleur prenant aux riches pour donner aux pauvres, d'autant que la fin laisse présager un second volume plus animé.
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Le Cycle de Pendragon, tome 2 : Merlin

Suite de Taliesin.



Mon imagination aidant il ne me faut pas grand chose pour me trouver dans ces forêts celtes de Bretagne avec son immense fantaisie. Certes cette suite est un peu moins bonne que le précèdent, néanmoins et malgré le long séjour de Merlin dans la solitude de la forêt, je n'ai pas senti la moindre longueur dans le récit.

Dans Taliesin l'histoire est contée à la 3ème personne, ici c'est Merlin qui conte, donc à la première personne ce qui change un peu la donne rendant la trame un peu plus intimiste. On vit avec Merlin (Myrdin, Merlinus, Emris...) et il nous fait part de ses joies, peines, erreurs et rêves et l'on attend l'arrivée de celui qui doit venir : Arthur. Là, il est né, il est enfant et vit caché pour éviter les tentatives de meurtre que certains pourraient nourrir à son égard. Arthur sera le grand roi, le dux britannica, le duc de Bretagne, celui qui conduira son peuple à la réunification et à l'union des rois afin de bouter les barbares hors de l'île.

Dans son exil volontaire, suite à la mort de son épouse, Merlin subira l'épreuve du diable, résistera, verra son père mort et le Seigneur lui enverra son émissaire pour le ramener à la vie des hommes où il se sont perdus et fourvoyés.

Comme pour Taliesin c'est un conte, une légende arthurienne, avec Charis la dame du lac, Avallach le roi pécheur, l'île d'Avallon. Personnellement j'aime et n'oblige personne à en faire de même.

Un bon moment de lecture et de détente. Jamais Lawhead ne passe les bornes, il reste dans son écriture simple ce qui est déjà beaucoup.

Le livre se termine par l'épée dans la pierre, tin, tin, tin !


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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

Stephen Lawhead nous offre avec son Cycle de Pendragon une Vision de la légende arthurienne toute particulière avec une généalogie différente qui offre des nouvelles perspectives des plus passionnantes et des plus convaincantes à cet univers mythique.

Cinq tomes - des origines qui prennent racine avec le mythe de l'Atlantide naîtront les légendes de Merlin, au travers de celle de son père Taliesin, Grand Barde de Bretagne, et de sa mère Charis, la Dame du Lac, et bien entendu celle d'Arthur qui deviendra le Pendragon et le malheureux gardien du Graal - d'une plume envoûtante dont les pages se tournent inlassablement ou presque... car si les innombrables « bondieuseries » (pour reprendre l'expression de gilou33) assomment, on se laisse bercer et vibrer sans peine dans ce nouvel univers arthurien.

Un récit épique époustouflant qui m'a enchanté mais je dois avouer ma préférence au Cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley... pour l'heure... car je n'ai point fini mon tour d'horizon des légendes arthuriennes. Il me reste d'autres œuvres et cycles à découvrir ou à redécouvrir.

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Le Roi Corbeau, tome 1 : Robin

Je suis très mitigé et cela va être dur de départager car c'est moyennement moyen.



D'un côté cette relecture de la légende de Robin des Bois est originale car l'intrigue est replacée 1 siècle en amont : le Pays de Galles remplace le Comté de Nottingham, les Gallois remplacent les Saxons, la rivalité entre Guillaume le Roux et Robert Courteheuse (parti à la 1ère croisade) remplace celle entre le Prince Jean et Richard Coeur de Lion (parti à la 3e croisade)… de plus il s'agit d'une modernisation du mythe : c'est très fluide et sans lenteur ou langueurs (même s'il ne se passe pas grand-chose de palpitant dans ce tome d'exposition). Cela se lit vite et bien avec des chapitres courts donc cela sait se rendre accessible aux easy readers et au grand public.



D'un autre côté c'est censé être la renaissance de la Légende, et niveau souffle de l'aventure ce n'est pas terrible. 5/6 scènes d'action pour un total de 20 pages dans un roman qui en comporte 400… C'est pauvre voire plat. Un auteur plus tonique nous aurait condensé tout cela en quelques chapitres et la trilogie devenait 1 seul livre !

Et puis c'est manichéen au possible, presque jusqu'au ridicule si on est exigent :

- Marianne devient Merian, une cagole celtique tiraillée entre sentiments inavouables et angoisses vestimentaires

- Petit Jean ne sert à rien, Frère Tuck ne sert à rien

- le grand peuple celte se résume à quelques dizaines de pécores braconnant dans la « vaste forêt primaire »

- Angharad triclassée guérisseuse / druidesse / barde sort d'on ne sait où, et un est un peu WTFuckesque…

- tous les Normands sont très très méchants, sauf un qui en plus est très très fourbe

- tous les Gallois sont très loyaux et très courageux, sauf un qui est très collabo car très peureux

L'emploi du vocabulaire français ne sert pas à grand chose à part donner une impression de french bashing. L'emploi du vocabulaire gaélique ne sert pas à grand-chose à part donner l'impression de celtique cheering. Après tout l'usage des mots cantrefs, marchogis et Ffreins n'apporte pas grand-chose à la prose. Pire le naming gaélique peut parfois horripiler car les noms sont plus ou moins imprononçables… Et pour faire bonne mesure on insiste bien sur la stupidité des hommes orgueilleux et des femmes frivoles



Quant au classement en Fantasy, il est hautement fantaisiste. le merveilleux dans ce roman se limite à Robin qui se renomme Rhi Bran le Hud et qui se sent l'âme d'un Jim Ellison dans "The Sentinel" après avoir ingurgité une mixture d'Angharad. Et ensuite, il se déguise en homme-corbeau pour aller accrocher de petits animaux morts dans les branches dans le but d'effrayer les soldats normands…

Les lecteurs se posent 2 questions :

1) Qu'est-ce qu'il a pris ? 2) Est-ce qu'il lui en reste ?



Le background s'étoffe dans les derniers chapitres avec la guerre civile normande, mais c'était un peu tard pour amener de la profondeur… Un roman quand même plutôt satisfaisant pour les easy readers, mais la Légende méritait bien mieux que cela : rendez-nous Sir Walter Scott !
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

C'est un très beau conte pour enfant et comme je suis encore un enfant, si, j'ai beaucoup apprécié. En fait c'est une re-lecture et avec le même plaisir bien que la fantasy ne soit pas ma tasse de thé. Cependant je suis toujours partant pour une épopée arthurienne. Certains font passer Taliesin après Merlin comme Bernard Cornwell, ici c'est le contraire et Merlin est le fils de Taliesin et de Charis, la dame du lac, celle qui danse avec les taureaux en Atlantide.

Tout est bien conté et j'ai même essuyé une petite larme à la fin, un enfant vous dis-je. Je me suis procuré la suite qui sera, également une re-lecture.

Je trouve tous les personnages fascinants, Elphin, Avallach, Charis, Dyfed...et l'auteur a su me transporter dans un monde irréel comme celui de l'Atlantide ainsi que chez les Cymry, les bretons du Pays de Galles. Vertes vallées, sombres forêts aux chênes millénaires ou les druides/bardes mangent des glands ou des noisettes sacrés pour se rendre dans l'autre monde et y rencontrer son awmn (son âme, suppose-je).

L'histoire est bien jolie et très émouvante mais aussi triste à souhaits. L'écriture de Lawhead est à la hauteur et je ne me suis pas ennuyé un seul instant, lisant à une vitesse record.
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

A vrai dire, je l'ai lu très vite mais, je n'ai pas vraiment apprécié.

J'ai préféré les moments avec "le monde d'Elphin" que ceux d'Atlantide.

Pourtant, le thème avait l'air intéressant mais le début peu mouvementé et des descriptions incomprises (temps, espace, magie...) m'ont très vite fait relaché l'intéret que je portais au roman. Paradoxalement, j'ai continué et j'ai plus aimé à partir du moment de la catastrophe. J'aimerai peut-etre lire la suite mais j'ai peur de ne pas accrocher.
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Le roi Corbeau, tome 3 : Tuck

Troisième et dernier tome des aventures du Roi Corbeau, « Tuck » se révèle être une très agréable surprise après deux précédents tomes en demi-teinte. S. Lawhead semble avoir ici corrigé tout ce qui n'allait pas dans les autres volumes et c'est donc avec plaisir que l'on retrouve Bran, Iwan, Tuck, Will et les autres pour leurs dernières aventures. L'action se fait ainsi beaucoup plus présente et bien plus rythmée : enfin l'heure de la confrontation a sonnée entre les forces du Roi Corbeau et celles du shérif Glanville et de l'abbé Hugo. C'est l'occasion pour l'auteur de nous offrir de belles et prenantes scènes de batailles pour lesquelles S. Lawhead dispose d'un réel talent comme il nous l'avait déjà prouvé dans son « Cycle de Pendragon ».



Le départ de certains des protagonistes à l'occasion d'une mission dans le nord du pays offre également un dépaysement bienvenu et ravive l'intérêt du lecteur qui découvre de nouvelles têtes et de nouveaux enjeux. Les personnages quant à eux sont aussi attachants qu'avant, à commencer par le frère Tuck que l'on prend plaisir à suivre. Mérian revient de plus sur le devant de la scène tandis que l'on assiste à l'apparition d'une nouvelle figure, celle du fameux ménestrel Alan, qui s'était fait désirer dans les tomes précédents. L'auteur nous offre également un épilogue sympathique permettant de rattacher son histoire à la légende que l'on connait tous. Un final extrêmement bien réussi donc et qui rehausse de beaucoup la qualité de cette trilogie consacrée à Robin des bois et ses compagnons.
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

Pour mes débuts dans la fantasy , après Les dames du lac, qui m'a moyennement emballée, j'ai décidé de continuer sur la légende arthurienne. Grace aux critiques de Babelio et les disponibilités de ma biblio., j'ai choisi Taliesin.



Tout doucement, très lentement, ce texte nous amène à découvrir deux mondes, celui de Charis l'Atlantide( oui la vraie Atlantide perdue à tout jamais sous les flots etc...) et Taliesin Breton bretonnant de la Bretagne qui n'était pas encore le Royaume Uni ( très désuni d'ailleurs à ce moment :) ) .



De ces deux personnages, on va nous raconter leur vie, très différente, dans des mondes culturels et cultuels dissemblables sans que l'on comprenne bien pourquoi ( en tout cas moi !). Et puis....l'Atlantide sombre, Charis et les siens débarquent en Bretagne pendant que le clan de Taliesin , en nombre insuffisant, combat les barbares .



La défaite de Taliesin et des siens, les amène à demander l'hospitalité au roi Avallach, père de Charis. C'est à cette occasion que ces deux là se rencontreront en chair et en os, s'aimeront et donneront naissance à.....Merlin!



Le premier quart m'a paru un peu long mais n'étant pas habituée au genre j'ai insisté et bien m'en a pris car j'ai dévoré les 600 et quelques pages sans m'en rendre compte et j'espère trouver très vite la suite. C'est doux, c'est beau, un peu de rêve, un environnement poétique ...je suis sous le charme ! N'est ce pas normal quand on fréquente mages, fées et druides?
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Les Croisades celtiques, tome 1 : La Lance ..

Le premier volet de cette trilogie allie histoire, croisades, mysticisme, fantasy et quête initiatique. Selon la légende, la lance de Fer que cherche le héros aurait percé le coeur de Jésus. A lire pour les amateurs de fantasy, histoires médiévales et croisades.
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Le roi Corbeau, tome 2 : Will

Après un premier tome en demi-teinte, ce second volume de la trilogie du "Roi corbeau" consacré à la légende de Robin des bois se révèle bien meilleur que le précédent mais ne m'a malgré tout pas vraiment convaincue. L'idée de prendre le personnage de Will l'Ecarlate comme narrateur est pourtant originale et permet au récit d'habillement se renouveler en nous faisant découvrir Bran sous un autre angle. L'action est également davantage au rendez-vous que dans le précédent volume, aussi les amateurs d'embuscades en tout genre, de sauvetages désespérées ou de supercheries des plus culottées (dont je fais partie) ne manqueront pas d'être ravis.



Le défaut majeur du roman tient selon moi à son rythme qui, s'il s’accélère peu à peu au fil du récit, n'en pâtit pas moins des allers et retours constants de l'auteur entre le présent et le passé de Will. Les interruptions du moine chargé de retranscrire le témoignage du protagoniste surviennent ainsi presque toutes les pages dans la première partie du récit et rendent assez difficile l’immersion du lecteur dans le roman. J'ai également peiné à me sentir impliquée par le sort des personnages dont la psychologie aurait méritée d'être davantage fouillée à commencer par celle de Bran ou encore de Mérian, malheureusement trop effacée ici. Un bon roman d'aventure mais guère plus.
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La saga du Roi Dragon, Tome 2 : Les seigneu..

Un cavalier en provenance d'Askalon remet un parchemin à Quentin, le Roi-Dragon lui demande de rentrer immédiatement à la capitale. Avec son ami Toli, le Jher, en chemin ils constatent qu'une étoile brille plus fort et grossit, Brios le Gran Prêtre leur dit qu'il s'agit de l’Étoile du Loup qui est liée à Nin le Destructeur est qu'elle est annonciatrice de mal. Dans un village déserté, ils rencontrent Esme une jeune femme qui se rend à Askalon. Peu aprsè les deux hommes sont fait prisonniers par Ningaal l'un des seigneurs de guerre de Nin. Grâce à la complicité d'un autre prisonnier ils parviennent à s'échapper, se joignent au sénéchal du roi parti en reconnaissance et rejoignent Askalon. Suite à leurs rapports le roi convoque le conseil, mais malgré les témoignages les seigneurs du nord refusent de lever des troupes/

Mesandor ne devra son salut qu'à de vieux parchemins.





Le récit étant essentiellement centré sur la guerre qui se déroule et sur les personnages centraux et de deuxième plan l'univers ne se développe que très peu.



Grâce à de nombreux combats, qui auraient toutefois gagnés à être plus étoffés, la dynamique de lecture est excellente.



Les personnages sont certes intéressants à suivre mais par rapport au premier tome ils ne se développent pas.



Une bonne high-fantasy toutefois peut être un peu trop classique sur le fond comme sur la forme.
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