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3.39/5 (sur 139 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Philadelphie, Pennsylvanie , le 21/08/1959
Biographie :

Steven Robert Alten est un écrivain et nouvelliste américain de science-fiction.

Il est titulaire d'un BA en éducation physique de l'Université de Pennsylvanie (1981), d'un master en médecine sportive de l'Université du Delaware et d'un doctorat en éducation de l'Université Temple (1988).

Après avoir travaillé comme vendeur de systèmes de filtration d'eau, il déménage en Floride et devient directeur général dans une usine de transformation de viande. En 1992, il se marie avec une infirmière. Ils ont eu trois enfants.

Il n'est pas satisfait de son travail et décide d'écrire de romans en espérant ainsi améliorer la vie de sa famille. En 1996, Steve Alten quitte son poste pour se consacrer à l'écriture.

Il est surtout connu pour "Meg" (Mégalodon), une série de romans autour de la survie fictive du Megalodon, un requin préhistorique géant. Le premier tome a été publié en 1997.

Alten est aussi le fondateur et directeur du programme "Adoptez un auteur", un programme de l'école secondaire nationale de lecture avec plus de 9000 enseignants inscrits.

Il vit avec sa famille à West Palm Beach, en Floride.

site officiel : https://www.stevealten.com/
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
[…] Quelle créature pitoyable que l'homme ! Né avec une conscience aiguë de sa propre mortalité, il est donc condamné à vivre son existence dérisoire dans la crainte de l'inconnu. Poussé par l'ambition, il gaspille souvent les moments précieux dont il dispose. Oublieux des autres, il se complaît dans ses entreprises égoïstes en cherchant gloire et fortune. Il se laisse déduire par le mal qui le pousse à engranger le malheur sur les êtres qui lui sont vraiment chers. Sa vie, si fragile, vacille toujours au bord d'une mort dont il n'a pas le bonheur de comprendre la signification.

La mort est la grande égalisatrice. Tout notre pouvoir et nos besoins, tous nos espoirs et nos désirs meurent avec nous, enfouis dans la tombe. Sans y penser, nous accomplissons notre voyage égoïste vers le grand sommeil. Nous accordons de l'importance à des choses qui n'en ont aucune et nous nous voyons rappeler l'incroyable fragilité de nos vies aux moments les plus inopportuns.

Créatures émotives, nous prions un Dieu en l'existence duquel nous n'avons aucunes preuves. Notre foi effrénée n'est en fait destinée qu'à étancher notre peur fondamentale de la mot, et nous essayons de nous convaincre intellectuellement qu'il y a bien une vie après la mort. Nous nous disons que Dieu est miséricordieux, que Dieu est juste et puis l'impensable se produit : un enfant se noie dans une piscine, un conducteur ivre tue un être aimé, une maladie s'abat sur un compagnon ou une compagne.

Qu'advient-il alors de notre foi ? Qui peut prier un Dieu qui nous dérobe un ange ? Quel plan divin peut justifier un acte aussi atroce ? Est-ce un Dieu miséricordieux qui a décidé de faire subir ces souffrances à ma Maria dans la fleur de sa jeunesse ? Est-ce un Dieu miséricordieux qui a décidé qu'elle se vautrerait de douleur et souffrirait jusqu'à ce qu'il se décide enfin, dans sa miséricorde, à accomplir la tâche céleste de délivrer son âme torturée ?

Et son mari ? Quelle espèce d'homme étais-je pour rester les bras ballants à regarder ma bien-aimée souffrir ainsi ?
Le cœur lourd, je laissais passer chaque jour, alors que le cancer entraînait Maria au pied de la tombe. Puis un soir, alors que je sanglotais à son chevet, elle m'a regardé de ses yeux décavés, misérable créature plus morte que vive, et elle m'a supplié de la prendre en pitié.

Que pouvais-je faire ? Dieu l'avait abandonnée. Il lui avait refusé de la soulager de cette perpétuelle torture. Je tremblais de tout mon corps. Je me suis penché pour lui donner un dernier baiser, maudissant un Dieu de l'existence duquel je doutais désormais afin de trouver la force d'agir. J'ai pressé l'oreiller contre le visage de ma bien-aimée pour éteindre son dernier souffle, sachant très bien que j'éteignais aussi la flamme même de mon âme. […]
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_ Si Angel continue de suivre la fosse des Aléoutiennes, elle traversera le Pacifique Nord vers le Kamtchatka et la fosse des Kouriles, laquelle s'étend vers le sud-ouest au-delà des îles Kouriles avant de devenir la fosse du Japon _ qui font toutes parties de la ceinture de feu. La fosse du Japon se déverse dans celle des Mariannes, foyer de l'espèce depuis plus d'un million d'années.
_ C'est comme si la meg empruntait une sorte d'autoroute sous-marine, commenta Mac.
_ Je ne sais pas, Taylor, hésita le capitaine Morgan. Il n'est pas impossible que ce monstre suive simplement la migration des baleines.
Jonas leva les yeux vers le capitaine.
_ La meg ne suit pas les baleines. Elle a ses chaleurs. Comme le ferait une sorte de saumon géant, elle utilise la ceinture de feu pour retrouver le chemin de la fosse des Mariannes afin de s'y accoupler.
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"Prologue

À bord du HMS Challenger
Mer des Philippines
5 octobre 1874

Bien campé sur ses deux jambes sur le pont-batterie, le capitaine George Nares défiait crânement le tangage, tandis que les vagues bouillonnantes du Pacifique précipitaient son navire dans les vallées d’une houle de quinze pieds. Chacune des crêtes bleues mouvantes projetait la proue du bâtiment militaire britannique dans les airs, après quoi le cuivre de la quille fracassait la surface de l’océan. Pour l’Écossais, les embruns et le claquement des trois grand-voiles résonnaient comme un mantra depuis sept cents et quelques jours ; malgré le danger, il préférait de loin la fureur de l’océan aux incessantes escales imposées par la mission.

George Nares avait su dès le début que celle-ci serait bien différente des autres. Jadis vaisseau amiral du commandement naval britannique dans le Pacifique Sud, la corvette avait été dépouillée de tous ses canons à l’exception de deux, et ses bômes réduites au strict minimum. On avait converti l’espace ainsi gagné en laboratoires débordant de microscopes, d’instruments de chimie, de bouteilles d’échantillonnage et de bocaux de spécimens remplis d’alcool – et pas le genre qu’affectionnait le capitaine. En sus de l’équipement et des laboratoires, le pont principal avait été modifié de façon à accueillir des plateformes de dragage, qui saillaient de part et d’autre du navire tels des échafaudages permettant à leurs occupants de travailler sans être gênés par les bômes avant et principale. De là, des scientifiques dirigeaient des équipes spécialisées dans le dragage et le gâchage du fond. Cette tâche requérait des filets et des récipients montés sur de grandes longueurs de chanvre, plus de deux cent vingt-cinq kilomètres roulés en bobines, ainsi que vingt kilomètres de corde à piano pour l’équipement sonore. Des treuils motorisés passaient l’essentiel de chaque journée de travail à descendre et à remonter ces lignes.

Les deux cent quarante-trois hommes du HMS Challenger étaient partis pour un voyage d’exploration, une mission scientifique qui s’étendrait sur quatre ans et près de 69 000 milles nautiques.

Son tempérament égal valait à Nares une grande popularité parmi son équipage ; son ingéniosité compensait largement la stature physique qui lui manquait. Debout près de la grand-voile, il observait avec une inquiétude mêlée d’amusement le professeur à la barbe fournie qui progressait vers la poupe avec prudence le long du pont chancelant.

— Professeur Moseley. Que va-t-il se passer, maintenant ?

— On plonge les lignes et on continue à draguer. Les hommes en ont installé de plus longues, sans quoi nous n’atteindrons jamais les profondeurs sans fin de cette zone de l’archipel.

Le capitaine jeta un coup d’œil à tribord. Durant des semaines, ils avaient suivi un cap qui les avait emmenés au large des îles Mariannes, dont les proéminences disparaissaient sous un tapis de forêt vierge.

— Je n’aurais pas cru que les fonds autour de ces îles descendent si bas.

— Il se trouve que cet archipel volcanique s’élève au cœur des eaux les plus profondes que nous connaissons. Elles abritent des trésors de fossiles et de nodules de manganèse. La ligne que nous avons lancée ce matin est descendue à plus de 3 500 brasses, et toujours aucun signe du fond. C’est pourquoi nous y attachons une autre ligne…

Le capitaine attrapa fermement le scientifique vacillant alors que la proue s’élevait et s’écrasait à nouveau à la surface de l’eau.

— Combien de temps avant qu’une nouvelle longueur de câble soit prête ?"
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. - C’est une situation complexe, colonel, répond Gessaman. - Pas quand on se prend une balle dans la peau.
- Nous devons maîtriser les extrémistes chiites.
- Écoutez-moi bien, les amis. Je ne fais pas de politique, et dire que les ennemis de mon ennemi sont mes amis, ça ne marche pas avec moi, à moins que, pour vous, l’histoire se résume à une période de moins de cinq ans.
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Dans la suite de l’hôtel richement décorée de tissus ivoire, avec moquette assortie, les rideaux turquoise tirés obstruent la vue sur la ville. Sous les couvercles d’aluminium, les plats posés sur des tables chauffantes diffusent des arômes d’oeufs brouillés, de bacon et de galettes de pommes de terre. Faisant fi de la faim qui lui noue l’estomac, le colonel Graeme Turnbull de l’US Army, dit le Taureau, au regard d’un bleu d’acier, observe les deux civils installés face à lui, à la petite table de réunion. Ryan Gessaman, un homme frustre d’une quarantaine d’années, en costume sombre et noeud papillon assorti, est l’assistant de Richard Perle, l’ancien président du Defense Policy Board, plus connu dans les cercles politiques sous le nom de « Prince des Ténèbres », qui a été le plus proche conseiller de Donald Rumsfeld, l’ancien secrétaire à la Défense.
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Le visage défait sous une barbe de plusieurs jours, sale, l'entrepreneur avait perdu de sa superbe. Il n'était plus que l'ombre de lui-même, manquait cruellement de sommeil et avait sombré dans la dépression. Des souvenirs de son expérience traumatisante remontaient de son subconscient sous forme de terreurs nocturnes. Plus effrayantes que le pire des cauchemars, ces nuits d'épouvantes étaient remplies de rêves morbides. Les cinq dernières nuits, Bud avait poussé des hurlements à réveiller les morts, déchirant le silence qui régnait au quatrième étage de l'aile ouest de l'hôpital. Même lorsque les infirmières intervenaient, il continuait de hurler en se débattant, cherchant à fuir un ennemi invisible. La troisième nuit, on avait dû lui attacher les poignets et les chevilles au lit pendant qu'il dormait.
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. On dirait que vous n’avez pas chômé… plus de cent interrogatoires… La femme plisse les yeux.
- Dites-moi, colonel, qu’avez-vous appris d’intéressant au cours de ces « séances » ?
Turnbull fronce les sourcils.
- Vous n’avez pas envie de le savoir.
- Dites toujours.
- En 2005, j’avais signalé que Ben Laden s’était réfugié dans l’Hadramaout, au Yémen et qu’il bénéficiait désormais de la protection des tribus sayyids. L’info a remonté toute la chaîne, mais il ne s’est rien passé. Il semblerait que les Sayyids de l’Hadramaout soient alliés avec des membres de la famille royale saoudienne…
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Gessaman ouvre un dossier scellé.
- Je crois savoir que vous êtes actuellement basé à Camp Anaconda. Depuis combien de temps êtes-vous en Irak ?
- Depuis le début. J’ai commencé en Afghanistan, avec le 187e régiment aéroporté, le Rakkasan. Nous avons été les premiers à débarquer. Même chose en Irak. Ne desit virtus…
- Ne trahissons pas nos valeurs, traduit la femme.
Quand avez-vous été recruté par les services de contre-espionnage ?
- Le jour où le psy s’est aperçu que je parlais couramment arabe.
- Donc vous êtes passé des services de renseignements au contre-espionnage.
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Les dents fossilisées du Megalodon retrouvées un peu partout dans le monde prouvent que l'espèce a dominé les océans pendant au moins soixante-dix millions d'années. Ce qui est vraiment intéressant, c'est que le Megalodon a survécu au cataclysme survenu il y a environ quarante millions d'années au cours duquel ont péri les dinosaures et la plupart des poissons préhistoriques. En fait, nous avons retrouvé des dents de Megalodon qui indiquent que ces prédateurs ont disparu il y a seulement cent mille ans.
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La femme hoche la tête.
- Je comprends votre frustration, colonel. Entre nous, la CIA a rédigé une note sur le retour de bâton qu’aurait provoqué la capture de Ben Laden. Parfois, mieux vaut laisser la vie sauve à nos ennemis.
- C’est pour ça que nous finançons les insurgés sunnites liés à Al-Qaida ?
Turnbull les voit pâlir.
- Oui, je suis au courant… la plupart des types des services spéciaux le savent.
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