- Qu’est-ce que tu as contre le mot magique ? me demanda-t-il.
Egil lisait dans mes pensées. S’il commençait à me parler de vêtements magiques ou de quoi que ce soit de magique, je penserais forcément que j’étais en train de vivre un nouveau rêve, ce que je redoutais par-dessus tout. Je voulais que ce soit vrai parce que, même si cela faisait moins d’une heure que j’étais sorti de mon fauteuil, j’avais déjà plus que tout au monde envie de courir et de faire la course et de sentir l’air froid dans mes narines.
- Si tu n’aimes pas le mot magique, dit doucement Egil, je vais employer le mot juste : ce sont des habits féliens. Et pour que tu marches et que tu parles, je me suis servi du pouvoir félien. Toby, est-ce que ce mot-là te convient mieux ?