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Citations de Steven Pressfield (53)


Vous n'avez jamais goûté la liberté, ami, sinon vous sauriez qu'elle ne s'achète pas avec de l'or, mais avec de l'acier.
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Ceci est mon bouclier.
Je le porte devant moi dans la bataille,
mais il n'appartient pas qu'à moi.
Il protège mon frère à ma gauche.
Il protège ma ville.
Je ne laisserai jamais mon frère
ni ma cité
hors de sa protection.
Je mourrai mon bouclier devant moi,
face à l'ennemi.
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Les Spartiates disent que n'importe quelle armée peut vaincre tant qu'elle a des jambes, mais que la véritable épreuve commence quand la force a déserté son camp et que la victoire dépend de la seule volonté.
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Frères et alliés, mes superbes chiens d'enfer ! La prochaine vague sera la dernière de la journée. Tenez-vous les couilles, les gars ! Votre dernier effort doit surpasser les autres. L'ennemi nous croit épuisés. Il s'imagine qu'il va nous expédier aux enfers sous l'assaut de troupes fraîches et disposes. Ce qu'il ignore est que nous sommes déjà aux enfers, nous en avons passé la frontière il y a des heures.
Nous sommes déjà aux Enfers ! C'est notre foyer !
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Passant, va dire aux Spartiates que nous gisons ici pour obéir à leurs lois.

(Inscription sur le mausolée érigé au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate).
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Zeus sauveur, épargne-nous, nous qui marchons vers ton feu. Donne-nous le courage de résister avec nos frères, bouclier contre bouclier. Nous avançons sous ta protection suprême, Seigneur de l’Éclair, notre Espoir et notre Protecteur.
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Pour les arpions que nous sommes, tous les Afghans se ressemblent ; nous sommes incapables de les distinguer. Mais Alexandre est plus habile dans ses calculs. Il voit ce pays comme la basse-cour du diable, avec ses clans et ses khels rivaux qui se livrent bataille entre eux depuis des siècles. Les tribus du sud de l’Arie ont de tout temps convoité cette vallée, laquelle a toujours été sous la domination des Perses, leurs rivaux honnis du Nord. Pourquoi ne pas laisser un nouveau coq tenter sa chance dans la basse-cour ? Pourquoi, nous autres Masses devrions-nous gaspiller notre sang et notre argent pour supprimer les autochtones ? Laissons leurs ennemis le faire pour nous.
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Trois femmes transportent autant de poids qu’une mule mais consomment deux fois moins de nourriture. Et la nuit, dans le camp, ajouta-t-il avec un large sourire, elles peuvent apporter un peu de distraction.
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Et si vous vous demandez en quoi l'armée d'Alexandre est supérieure à toutes ses rivales, cela tient, notamment, à ceci : personne ne vous dit jamais rien. On doit tout déduire par soi-même, et cela encourage l'initiative. Dans n'importe quelle autre armée, un arpion comme Lucas ou moi resterait figé sans rien faire en l'absence d'ordre de son supérieur. Mais dans les unités d'Alexandre, un sergent est tout aussi disposé à assumer une responsabilité qu'un capitaine, et un simple soldat tout autant qu'un sergent.
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Nous sommes entrés dans un creuset de l’âme, dans l’horreur de la guerre, et nous ne serons plus jamais les mêmes Nous avons d’ores et déjà changé. Où cela s’arrêtera-t-il ? Et qui serons-nous devenus ? Moi-même, je sens son poids tout au long de la nuit, à travers les scènes de boucherie qui se rejouent dans mon crâne, avec une telle précision macabre que je n’ose plus fermer l’œil.
- Une partie de moi est un train de mourir, dit Luca. Et à sa place, quelque chose de mauvais se développe. J’ignore ce que c’est, mais ça me fait peur et ça me répugne. J’ai peur de moi-même et me répugne.
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Tu es un piètre menteur. Tu ne sais pas mentir.
J'apprécie cela. Mais tu foules un terrain dangereux. Sparte est peut-être la plus grande ville de l'Hellade, mais c'est une petite ville. Une souris ne peut pas éternuer sans que tous les chats disent "à tes souhaits !" Les domestiques et les hilotes entendent tout et on leur délit la langue pour le prix d'une galette de miel.
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Vous vous demandez quelle différence il y a entre un cheval et une mule ? Une mule est plus facile à attraper ; ce n'est pas négligeable quand on doit les charger dans le noir. Les mules sont plus dociles que les chevaux. Elles possèdent un fort instinct grégaire, de sorte qu'on peut attacher la chef de file à un piquet et laisser les autres vaquer. Leurs pattes antérieures étant plus longues que celles des chevaux, elles ne renâclent pas à descendre dans les pentes ; leurs os sont aussi plus résistants et se cassent moins facilement. Moins nerveuses, elles sont moins sujettes à la panique : un cheval embourbé dans une congère se débattra pour se dégager au point de s'en faire éclater le cœur — une mule, elle, gardera son calme et restera immobile en attendant de l'aide. En revanche, les mules sont plus entêtées. Un cheval est fidèle : si vous tombez et que vous 'vous brisez la jambe, un bon destrier restera à votre côté. Une mule vous regardera l'air de dire : «Désolée, l'ami... » et poursuivra son chemin sans s'attarder.
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On accrochait sa bourse à sa ceinture près de ses testicules et, après avoir serré la main d’un inconnu, on s’assurait d’avoir encore tout en place.
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Une fois la nuit tombée, nos assaillantes entonnent un chant lugubre. Leur hululement est propre à glacer le sang, il retentit d'un côté de la gorge, et un chœur tout aussi effrayant lui répond en écho. Bientôt, tout le défilé résonne d'une plainte cacophonique atroce et primale.
- Est-ce qu'il s'agit de chacals ou d'êtres humains ? demande la Puce.
Lucas me lance un regard.
- Des hurlements de chacals sonneraient plus humains.
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Ma mère m'écrit :
« T'ai-je perdu, mon enfant ? Mes bras t'étreindront-ils un jour à nouveau ? »
La chère femme serait rassurée de savoir ce qui m'empêche de rentrer à la maison. Mais comment lui expliquer? Que deviendrais-je là-bas si ce n'est un vieillard triste de plus, un vétéran brisé aussi inutile à sa famille ou à son pays qu'à lui-même ?
Il fut un temps où je voulais devenir soldat. C'est fait. Seulement ce n'est pas ce que j'imaginais.
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Ce mariage est donc très attendu. Tel est l'accord conclu entre Alexandre et Oxyartès : le seigneur de guerre offre sa fille et reconnaît notre roi comme son souverain; en contrepartie, Alexandre le proclame Premier Parent royal et Grand Compagnon du roi, ce qui hisse Oxyartès au-dessus des autres nobles bactriens et fait de lui le plus gros poisson à l'est de l'Euphrate. Après quoi, l'armée macédonienne plie bagage et on dégage. Je ne sais pas qui est le plus heureux : nous, de foutre le camp, ou les Afghans, de nous voir partir.
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Le touriste est un chroniqueur, un de ces correspondants qui vivent aux crochets de l'armée d'Alexandre en s'engageant à compiler pour la postérité tous les exploits du corps expéditionnaire. Nos troupes aiment et détestent à la fois ces Homère à une demi-obole qui viennent assister en spectateurs, retranchés en sécurité, aux combats dans lesquels nos hommes versent du vrai sang. Il n'empêche qu'ils vivent à nos côtés, ces cracheurs d'encre, à manger la même poussière et à se sortir des bottes les mêmes serpents. En outre, ils sont au courant de l’actualité.
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L'une des tâches de la recrue est de procurer aux hommes de quoi manger. Dans notre groupe, c'est Lucas et moi qui sommes chargés dé cette corvée. « Rapportez le dîner ! Trouvez-nous quelque chose à grailler ! » Nous découvrons que la pratique de « vivre de la terre » fait partie intégrante de l'éducation d'un jeune soldat. Elle lui enseigne à molester les civils, à intimider les paysans et les mères de famille. L'arpion apprend à arracher les lattes d'un plancher, à éventrer un toit d'un coup de lame, à bousculer les villageois. Il ne se laisse plus abuser par les apparences : la grand-mère en pleurs, l'épouse qui supplie, le morveux affamé. Tous mentent. Tous cachent du mastic quelque part.
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En théorie, chaque escadron est composé exclusivement de cavaliers d'une même région : Apollonie, Bottiée, Thorone, Méthone, Olynthe, Amphipolis et Anthème sont les escadrons qu'Alexandre a emmenés en Asie. Il en existe huit autres issus d'autres parties de la Macédoine, mais ces derniers sont restés en garnison en Grèce et dans les régions tribales du nord. En pratique, des cavaliers exceptionnels arrivent de tous les coins du royaume en quête d'une porte d'entrée. J'en connais qui se sont mariés ou se sont fait adopter dans une famille d'une autre région juste pour pouvoir accéder aux épreuves de sélection.
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J’ai passé les deux tiers de ma vie sur les champs de bataille, d’abord en tant qu’enfant puis en tant qu’homme. Je ne connais pas d’autre métier. C’est en enfer qu’est ma véritable demeure, là où m’attendent ceux que j’aime. (Il sourit.) Je pense qu’ils plus très longtemps à patienter.
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