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3.49/5 (sur 429 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Leeds , le 18/10/1964
Biographie :

Charles David George "Charlie" Stross est un écrivain britannique résidant à Édimbourg. Son œuvre navigue entre science-fiction, horreur et fantasy.

Stross est parfois associé à la nouvelle vague d'écrivains de science-fiction britanniques qui explore principalement la hard science et le space opera. Ses contemporains sont Alastair Reynolds, Ken MacLeod et Liz Williams. Cette nouvelle vague a été fortement marquée par les œuvres de l'écrivain américain Vernor Vinge.

Au cours des années 1970 et 80, Stross publie un certain nombre d'articles pour le jeu de rôle Advanced Dongeons & Dragons pour la revue White Dwarf.

Charles Stross publie sa première nouvelle, The Boys, dans Interzone en 1987: son premier roman, Singularity Sky fut publié par Ace en 2003 et décrocha une nomination pour le prix Hugo.

Un recueil de nouvelles Toast: And Other Rusted Futures est publié en 2002, dont plusieurs seront nominées pour les prix Hugo et Nebula. La nouvelle The Concrete Jungle remporte le prix Hugo en 2005.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Charles Stross   (34)Voir plus

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Entrez au c?ur de la démesure techniciste ! Prix Locus du meilleur roman de science-fiction 2006. En ce début de XXIe siècle, être courtier en idées de technologies de pointe n?est pas sans risque. L?idéaliste Manfred Macx en sait quelque chose : depuis qu?il milite pour l?open-source et pour les droits civiques de tout humain numérisé ou des non-humains, il est harcelé par un agent du fisc ? son ex-petite amie ? et par la Mafiya. Des années plus tard, sa fille Amber et quelques amis font route, à bord d?un micro-vaisseau, vers une naine brune, lieu d?un signal extraterrestre. Premier contact ou piège alien ? Dans un Système solaire méconnaissable, Sirhan, le fils qu?Amber n?a jamais connu, convoque le clan Macx sur Saturne alors que le débat politique entre les humains et les posthumains fait rage. L?humanité est-elle en danger ? Une troisième voie est-elle possible ? Entre ressentiments et non-dits, il est temps que chacun s?explique. Et si Aineko, le cyber-chat des Macx, tirait les ficelles ? Sur fond d?économie et démocratie 2.0, Accelerando est un roman sur l?avenir de notre civilisation et la difficulté des relations familiales face à l?accélération technologique. Se situant entre Gibson et Egan, Charles Stross interroge le posthumanisme avec intelligence et humour. "Acceleando", un roman de Charles Stross chez Piranha (www.piranha.fr)

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
L'énergie par fusion nucléaire est encore et toujours prévue pour dans cinquante ans.
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Des gens qui l'auraient suivi dans la rue à quelques pas de distance n'auraient perçu qu'un vague scintillement entre le moment où il avait levé le pied pour entrer dans le parc et celui où il l'avait reposé à l'intérieur. Son costume était plus lourd qu'une fraction de secondes plus tôt, le tissu plus raide au toucher, et avec la légère charge cachée sous sa veste, il marchait légèrement voûté. Il y avait d'autres changements, dont certains l'affectaient dans sa chair. Les gens qui le surveillaient s'en apercevraient peut-être, mais... nous nous occupons du reste. Il avait les yeux qui piquaient un peu parce qu'il avait choisi un affichage superposant à sa vision l'image haute définition de ce qu'il regardait. Dans le ciel, des drones-caméras invisibles et silencieux connectés à son centre nerveux observaient la scène à sa demande.
Que Kafka aille se faire foutre, se dit-il, furieux. Qu'ils aillent tous se faire foutre ! Pendant les trois heures passées dans sa planque du cryptozoïque, son état dépressif avait viré à la colère. Je veux des réponses !
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Cette femme avait traversé sa vie comme un train en folie avant de disparaitre aussi brutalement qu’elle était venue, ne laissant derrière elle qu'un petit mot gribouillé pour lui expliquer que le Contrôle l'avait rappelée, un petit mot qui se terminait par une esquisse au fusain.
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Nous vivons dans une ère d'incertitude, de complexité et de paranoïa. D'incertitude, parce que, depuis quelques siècles, il y a carrément bien trop de connaissances disponibles pour qu'un seul être humain puisse les embrasser; nous sommes tous ignorants, si l'on va jusqu'au bout de ce raisonnement. La complexité multiplie cet effet parce que nos zones d'ignorance et nos points faibles interfèrent de manière imprévisible : les projets les plus innocents ont des effets secondaires imprévus. Et la paranoïa est le produit émergent de ces effets secondaires : le monde n'est pas tel qu'il paraît, et, de fait, il se peut que nous n'arrivions jamais à appréhender le monde tel qu'il est sans le filtrage réconfortant de nos opinions préconçues et de nos médias.
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L'humanité finit toujours par disparaître, ne l'oublie pas.
[...]
Toujours, Pierce. ça peut prendre mille ans, cent mille ans, deux cent cinquante mille ans... peu importe. Tôt ou tard, c'est l'extinction.
[...]
Tu viens de la période de la première extinction, c'est ça ? On n'avait pas encore découvert cette récurrence en ce temps là. [...] Tu dois absolument comprendre que ça finit toujours par arriver, et pourquoi nous agissons ainsi. Nous avons raison de sélectionner les sauvages et de laisser mourir les gens civilisés, tu dois le sentir dans tes tripes.
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"Je suis venue vous remercier. Vous n'aviez pas besoin d’agir comme vous l'avez fait. La diversion, je veux dire. Je ne sais comment vous remercier."
Ce discours hésitant sentait le préparé, mais Pierce ne s'en formalisa guère. Cette jeune femme était incroyablement désirable, même dans l'uniforme sévère des agents confirmées. "Vous seriez morte à nouveau, lui fit-il remarquer. J'étais là) en renfort, et ça ne se fait pas de laisser mourir l'agent en immersion. Et en plus, j'avais une dette envers vous.
- Comment ça, une dette ? Nous ne sous sommes jamais rencontrés ! Il n'y a reine sur vous dans mon dossier ! " Les pupilles de al fille se dilatèrent.
"C'était un "vous" plus âgé", lui expliqua-t-il avec douceur. La Stase conservait des dossiers sur chacun, mais les agents n'étaient autorisés à consulter - et annoter - que les détails de leur passé.
Après un court instant, il ajouta : "J'espérais qu’un jour nous nous rencontrerions à nouveau.
- Mais je..." hésita-t-elle. Elle le fixa, le front plissé. "Je ne suis pas libre. J'ai déjà un partenaire.
- C'est drôle, ce n'est pas ce qu’elle m'a raconté." Il ferma les yeux quelques secondes , puis reprit : "Elle m'a raconté que nous avions eu une histoire. Et elle m'a chargé de lui dire à notre première rencontre que son premier animal de compagnie - une chatte nommée Chloé - avait été tuée par un chien sauvage. Pierce rouvrit les yeux et contempla le plafond baroque. "Je n'aurais pas dû vous poser cette question, Yarr... estimée collègue. je vous présente mes excuses. Je n'ai jamais considéré que vous étiez à vendre. Mon cœur n'est pas à la bonne place, voilà tout."
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Manfred, de nouveau sur la route, pour enrichir des inconnus.
C’est un mardi estival torride et il se tient sur l’esplanade devant la Centraal Station, les mirettes allumées, éclats de soleil jonglant sur le canal, flots de moto-trottinettes et de cyclistes kamikazes, hordes de touristes bavassant de tous côtés. La place a des relents d’humidité, de crasse, de métal brûlant et de flatulences de pots catalytiques à froid ; cloches de trams qui tintent en bruit de fond et vols d’oiseaux dans le ciel. Manfred lève les yeux et intercepte un pigeon, le shoote en plein vol et le balance sur son weblog comme preuve qu’il est bien arrivé. Le débit est impec dans le coin, s’avise-t-il. Et pas que le débit. L’ensemble. Amsterdam lui donne l’impression qu’on le désire déjà, quand bien même il vient de débarquer du train en provenance de Schiphol : le voilà infecté par l’optimisme dynamique d’un autre fuseau horaire, d’une autre métropole. S’il continue sur cette lancée, il y a quelqu’un dans le secteur qui va devenir très riche, à coup sûr.
Va savoir qui.
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Le ciel est noir. L'âge de la naissance des étoiles touche à sa fin dans les galaxies délaissées par la Terre. Aucune pépinière d'étoiles ne brille plus dans le vide. Tous les soleils aveuglants à combustion rapide ont explosé et se sont éteints. Les étoiles les plus petites de la séquence principale ont enflé, sont devenues des géantes vermeilles dyspeptiques, puis ont épuisé leur carburant et se sont effondrées sur elles-mêmes. En dehors de quelques naines blanches ou rouge terne, plus rien ne brille.
Les astres plus petits - planètes, lunes et comètes - abandonnent peu à peu leurs galaxies. D'abord rejetés par leurs étoiles quand leurs orbites deviennent chaotiques, ils sont expulsés de leurs galaxies par les autres étoiles dont ils croisent la trajectoire. Et comme pour les molécules de gaz dans les couches supérieures de l'atmosphère d'une planète réchauffée par une étoile, ce sont les plus légers qui s'en vont les premiers. Le processus est inexorable. Le nombre moyen de planètes par étoiles chute lentement.
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Mais la Terre est en sécurité. La terre est sereine. La Terre n'est plus dans la ligne de mire.
La Longue Combustion est de loin le programme le plus ambitieux de la Stase. Les Empires Scientifiques vont croître et prospérer, puis décliner et s'éteindre, mais ils auront fourni la matière première numérique dont les Navigateurs ont besoin. La tâche délicate consistant à éjecter un système stellaire de sa galaxie sans faire dévier les lunes et les planètes de leurs orbites est monstrueusement difficile. Les planètes ne sont pas reliées physiquement à leurs étoiles et la gravitation est faible. Il faudra apporter d'innombrables ajustements aux orbites de toutes celles qu'on voudra entraîner. Le débit massique de Cérès ne peut suffire à lui seul. Mercure la rocailleuse a déjà été démantelée pour alimenter les mécanismes de contrôle qui assurent une combustion régulière du disque d'accrétion de l'étoile morte, et c'est maintenant au tour de Vénus de pourvoir à l'approvisionnement des innombrables remorques de matière se déplaçant à l'énergie lumineuse. Une naine brune dix fois plus grande que Jupiter va allumer la "fusée", un embryon stellaire injecté dans la gueule ardente en un million d'années.
La vitesse de libération de l'attraction galactique est élevée ; la vitesse de libération de l'attraction du groupe local le sera plus encore. La Longue Combustion va durer dix mille siècles. Tous les ans, l'étoile morte va accélérer d'un mètre par seconde. Et quand la Combustion arrivera à son terme, un système solaire radicalement reconfiguré s'éloignera du groupe local de galaxies à presque un millième de la vitesse de la lumière, direction le Vide du Bouvier.
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Votre espèce est obsolète, commente le spectre avec suffisance. Inadaptée aux réalités artificielles. Faible optimisation des circuits, capteurs sensoriels d'une complexité excessive pour une bande passante réduite, mauvais ordonnancement des variables.
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