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Citations de Stuart M. Kaminsky (79)


Son esprit se fixa sur 1idée vagabonde que la nation soviétique était gouvernée par des vieillards tels que le colonel, le général, les Tchernenko, que les vieillards finissaient par mourir et que les jeunes devenaient des vieux. Ce n'est que lorsqu'il eut descendu l'escalier de la station de métro Dzer- jinski, après la place de la rue Kirov, qu'il permit à ses muscles faciaux de se détendre, à ses épaules de s'affaisser. Il avait survécu, il était en vie, et non dans les profondeurs de la Loubianka. Il était vivant et dînerait ce soir avec son fils et sa femme, si le chauffard n'apparaissait pas.
Ce n'est que demain, demain qu'il se ferait du souci. A Moscou, les choses se passaient comme ça.
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Un meurtre avec une faucille, l'autre avec un marteau Est-ce que le cinglé tournait en dérision les symboles de l'Union soviétique? Il était plus ou moins dissident Est-ce que c'était une blague très élaborée et absolument sinistre? (...) Décidément , les soucis ne manquaient pas.
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Je travaille pour la Metro Goldwyn Mayer, le studio de cinéma, sur une affaire où vous pourriez m'aider. Chico Marx a des ennuis de jeux et....
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La Mae West la plus aguichante de la salle, à part la vraie, était un Chinois répondant au nom de Richard Hom, acteur aspirant à devenir un comique. Je ne comptais pas moins de quarante Mae West dans la pièce, dont au moins une était un voleur.
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Par âge mûr, j’entends qu’ils avaient un an ou deux ans de plus que moi. La limite inférieure de l’âge mûr s’élevait miraculeusement chaque année, s’arrangeant toujours pour rester en avance sur moi. Si je vivais assez longtemps, j’arriverais peut-être à éliminer entièrement l’âge mûr de mon expérience. Un beau jour, en me réveillant, j’aurais simplement à admettre que j’étais devenu vieux.
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La vie semblait n’être plus qu’une succession effrénée d’attaques, ponctuées par des périodes de confusion.
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Mon père savait rire. C’était un homme très aimé. Moi, pas. Je n’ai pas le don de séduire les gens, comme lui. Je n’éprouve aucun intérêt pour les gens. Je devrais, mais ça m’est impossible. Je m’intéresse à la science, à la nature, à la terre. Ce sont des choses avec lesquelles je peux travailler. C’est pourquoi j’ai besoin de gens comme vous, des gens habitués à travailler avec les émotions et le mensonge.
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Il avait un job à me confier, à condition que j'arrive immédiatement au studio. Je ne lui demandai même pas de quel boulot il s'agissait. Parce qu'il savait que je m'en foutais.
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Pour Don Siegel ( célèbre réalisateur de cinéma américain, spécialiste de films noirs et de science-fiction), à qui je dois tout.
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Mais Porphyri Petrovitch Rostnikov, à qui son père avait donné le nom du procureur de Dostoïevski dans crime et châtiment, savait qu'il était destiné à devenir policier depuis le jour de sa naissance. Bien que ses parents ne l'aient jamais poussé à s'engager dans une telle carrière, sa désignation littéraire représentait une destinée qui avait été implantée dans son âme, chose que les Russes étaient maintenant à nouveau autorisés à posséder.
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Il ne sait pas pratiquer les filatures, et je vois du coin de l'oeil son ombre qui s'étire sur le mur de briques… le mec derrière moi continue, je sors, lui fourre mon arme sous le nez et l'attrape par sa veste.
_ Parfait, dis-je. Qui êtes-vous et pourquoi me suivez-vous ?
_ Je m'appelle Chandler. Raymond Chandler, dit-il en allumant sa pipe. Je suis écrivain. J'écris des nouvelles et des romans policiers.
_ Ca n'explique pas ce que vous faisiez dans le hall de ce taudis pour clochards ni pourquoi vous me suivez.
_ Je m'installe souvent dans les halls d'hôtel pour observer les caractères et écouter la langue. Je vous ai découvert. Vous êtes le premier privé authentique que je vois au travail.
_ Quels livres avez-vous écrits, je demande ? Je remets mon pistolet dans son holster mais je reste sur mes gardes.
_ Eh bien, dit-il, j'en ai écrit un intitulé le Grand Sommeil et, il y a quelques mois, on en a sorti un autre qui s'appelle Adieu, ma jolie.
Je n'ai jamais entendu parler de lui ni d'eux, et je le lui dis.
_ Le nombre des romans policiers qui ont eu l'ombre d'un succès d'estime peut se compter sur les doigts d'une seule main de privé à deux doigts, soupire-t-il.
_ Ca ressemble bien à une remarque d'écrivain…
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On entre dans une salle très haute, à fenêtres de cathédrale, avec des stalles d'église le long des murs. Un bouquet de drapeaux pend du plafond. Une longue table s'étire au milieu de la salle, entourée d'une trentaine de grandes chaises anciennes. Nous sortons du château de Frankenstein pour tomber dans une salle de banquet des Croisades. Un seul détail gâche l'impression générale.
Un vieillard en complet noir est assis au centre de la table. Il a un hamburger devant lui, et il verse dessus du ketchup Heinz. Il ne nous regarde pas quand nous passons.
_ Les domestiques ont le droit de se servir de la salle à manger avant le dîner ? je murmure à ma guide qui presse le pas.
_ C'était M. Hearst, dit-elle. Il prend une petite collation avant le dîner.
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Mon attention revient à Judy Garland qui me regarde.
_ Elle est très belle, hein ? dit la femme-enfant.
J'ai envie de mentir, de feindre d'ignorer de quoi elle parle, puis je sens que c'est inutile.
_ Très belle, je répète.
_ Je voudrais bien être aussi belle qu'elle, soupire-t-elle.
_ Vous êtes belle et vous le deviendrez encore plus.
_ Monsieur Peters, je ne suis pas idiote. Je suis une fille de dix-huit ans très ordinaire et qui sait chanter. Comme dit ma mère, j'ai le talent mais je n'ai pas le physique. Je joue le rôle d'une femme pour la première fois dans La Danseuse des Folies Ziegfeld et nous commençons le tournage demain. Et vous savez avec qui je joue dans ce film ? Lana Turner et Heddy Lamarr. Le peu de beauté que j'aurai me sera donné par le maquillage, les éclairages et les spécialistes.
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La journée est belle. Mes souliers sont raisonnablement propres, mon loyer est payé, et j'ai chez moi deux boîtes de céréales et plein de café. Le monde est à moi et j'ai tout mon temps.
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Il tourna le bouton de la porte de l'appartement qui était ouverte. Il la referma et dit à Jean :
- Ouvrez et priez-moi d'entrer. (Jean le regarda, interloquée.) Il y a des choses que les policiers peuvent faire et que les simples citoyens ne peuvent pas faire. Et inversement. C'est votre cas. Une amie vous a appelée et a laissé la porte ouverte. Vous êtes entrée et avez introduit un ami qui se trouvait être un policier.
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Son programme consistait à se préparer une omelette - au diable le cholestérol [......................................................]
Le film de la soirée était Quatre saisons que Angie n'avait jamais vu, ce qui régla la question de la soirée. Elles dînèrent chez McDonald. [..............................................................]
Elle sortit. En route, elle s'arrêta dans un Burger King pour manger un Whopper au fromage, des frites et boire un coca-cola.
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Roger l'appela à dix heures précises pour lui donner des détails sur le contrat qu'il préparait avec Alexian et proposa de venir l'aider à faire ses bagages. Elle refusa poliment, disant q'elle le verrait plus tard à la station de radio, qu'elle avait des courses à faire. Il faudrait qu'elle prenne bientôt une décision à propos de Roger. C'était injuste de sauter dans son lit un soir et de lui battre froid le lendemain matin.
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Carl Sebastian fanfaronnait mais une gargouille nommée culpabilité était juchée sur ses épaules, la tête renversée en arrière, riant de toutes ses dents acérées.
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Je croyais qu’aux États-Unis un individu restait libre de dire ce qu’il pensait, tant qu’il ne se mettait pas à crier “au feu” dans une salle bondée. Mais les temps changent. On oublie les droits et les principes au nom de la défense du pays. À mon avis, c’est précisément au moment où ces libertés sont le plus menacées que nous en avons le plus besoin. Je croyais également que c’était pour ces droits que les États-Unis et leurs alliés se battaient. Mais je vous fais la leçon. Pardonnez-moi…
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Dire que j’ai des ennemis relève de l’euphémisme, continua Chaplin. Si l’on rassemblait tous mes ennemis, ils constitueraient une armée impressionnante, sinon par leurs capacités militaires, du moins par leurs effectifs.
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