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Critiques de Stuart M. Kaminsky (56)
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Au tapis

Pour rendre service à son ex femme, Toby Peters, ancien flic en uniforme devenu détective privé depuis quelques années et enquêtes à son actif, va plonger dans le milieu de la boxe , une première pour lui qui d’ordinaire se compromet dans celui du cinéma .

Une histoire bien ficelée même si les ressorts de cette enquête ressemblent beaucoup aux autres,on a plaisir à retrouver les personnages récurrents de Stuart Kaminsky tes quePeters, son frère, Sheldon le dentiste, Gunther, ses acolytes et ses ennemis.
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Biscotti à Sarasota

Un excellent polar d'atmosphère



Quadragénaire veuf et dépressif, Lew Fonesca arrondit ses fins de mois en jouant les enquêteurs. Il vit à Sarasota en Floride, "au royaume des promoteurs immobiliers et des retraités fortunés", et doit mener une double mission périlleuse: retrouver la jeune femme d'un vieux promoteur du coin et une jeune adolescente fugueuse. Mais les deux enquêtes vont s'avérer plus compliquées que prévu, et les cadavres s'accumuler, sans logique apparente.



De facture classique, ce polar vaut surtout pour son atmosphère très "Mike Hammer", sa description crue et sans concession de la Floride, et pour l'écriture lumineuse de son auteur. Une intrigue bien ficelée, rondement menée, un style simple, et des personnages fouillés qui complètent l'ensemble.



Le regretté Stuart Kaminsky a donc créé un personnage qui fait penser aux purs privés de notre enfance, ces hommes solitaires, hargneux, obstinés, qui ne reculaient devant rien pour découvrir la vérité: Mike Hammer, Magnum, ou encore les deux copains dans Riptide.



Une très belle réussite! et une série policière qui se poursuivra avec deux opus également très sympas à lire.
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Biscotti à Sarasota

Lew Fonesca est huissier de justice mais il aime mettre ses talents d'enquêteur au service de la population, surtout si cela lui rapporte un peu d'argent.

Veuf, pas remis de la mort de son épouse, on ne peut pas dire qu'il respire la joie de vivre.

Lorsqu'une femme s'adresse à lui pour retrouver sa fille, il n'hésite pas à prendre l'affaire en main. Et lorsqu'un riche homme d'affaire lui demande en parallèle de rechercher sa jolie conjointe, Lew se lance dans deux enquêtes simultanées.

Entouré de personnages truculents, Lew devra faire preuve de patience et d'ingéniosité pour découvrir la vérité.



Dans ce livre, c'est essentiellement l'ambiance qui compte. L'enquête, ou plutôt LES enquêtes sont bien sûr un aspect important de l'histoire, mais au final, ce qui importe, ce sont les états d'âme et l'évolution de Lew.

Cet homme, qui est encore très attristé par la mort de sa femme, fait tout d'abord "pitié". Il ne trouve plus de raison de vivre et l'arrivée de Beryl qui le prie de retrouver sa fille Adèle, semble lui donner au moins un but.

Sa deuxième affaire est plus en retrait et j'avoue que je me suis demandée plusieurs fois si retrouver cette jeune femme riche et belle l'intéressait vraiment (et il est aussi vrai que cela semblait moins "urgent").

D'ailleurs, le développement global de cette enquête m'a moins plu que le déroulement de celle concernant Adèle.

J'ai beaucoup aimé le personnage de sa "psy", Ann Horowitz, et j'ai regretté de ne pas la croiser plus souvent.

Son ami, Ames Mc Kinney est également un protagoniste très intéressant, tout comme son histoire.

Ce livre contient tout ce qu'il faut pour ce genre d'histoire : un héros dépressif et par moments quasi suicidaire, de jolies femmes, des méchants vraiment détestables... et la ville de Sarasota !

Prenez vos lunettes de soleil, ce sera nécessaire en Floride.



Pourquoi lire Biscotti à Sarasota ?



Malgré un titre inexplicable, ce livre vous fera passer un bon moment.

L'ambiance peut faire penser à ces bonnes vieilles séries policières où un privé, qui n'a plus grand chose à perdre, enquête en fumant cigarette sur cigarette (bon, là, comme ça, je n'ai pas de titre de série de ce genre en fait... mais vous voyez l'idée non ?)

L'action n'est pas le nerf de la guette, mais suivre Lew est loin d'être déplaisant, il est attachant le bougre !

A l'occasion, je lirais avec plaisir d'autres livres de cet auteur, car il un style simple, mais efficace.
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Chico, banco, bobo

Un privé est engagé par la MGM pour sortir Chico Marx des griffes de la mafia de Chicago qui lui réclame des dettes de jeu.

Kaminsky nous livre là un pastiche loufoque qui met en scène des personnages réels comme les Marx Brothers et Al Capone. C'est drôle et bien mené.
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Chico, banco, bobo

Comme Woody Allen, je suis marxiste tendance Groucho, et je m'attendais à rire en lisant une nouvelle enquête (la troisième après Errol Flynn et Judy Garland) de Toby Peters mettant en scène les Marx Brothers et Al Capone dans un Chicago sombre et glacial à souhait. Si pour l'humour, on repassera, l'intrigue en revanche est bien amenée.

Le vétéran de la première guerre, et ancien policier devenu enquêteur privé qui oeuvre pour les tycoons du Hollywood de l'Age d'Or, vole cette fois-ci au secours de Chico Marx, menacé de mort s'il ne règle pas une conséquente dette de jeu qu'il n'a d'ailleurs jamais contractée. Pour l'aider à résoudre cette nébuleuse affaire, Peters peut compter sur l'aide d'Al Capone, libéré d'Alcatraz et rendu fou par la syphilis.



Stuart Kaminsky exploite ici l'une des grandes faiblesses de Chico, flambeur invétéré qui perdit des fortunes au jeu et que ses frères tentèrent de protéger. le titre original du roman, You bet your life, est quant à lui, un clin d'oeil à l'émission très populaire du même nom de Groucho.

Petit extrait dans le ton du livre, par Groucho Marx:

« Nous sommes un anachronisme, une relique du passé, des clowns pour des gens qui ne sont jamais allés au cirque, un dialecte comique pour les gens qui ne se souviennent pas du vaudeville, des comiques bavards, mal fringués et lubriques pour ceux qui n'osent pas aller voir un strip-tease. Nous sommes un trio de dinosaures, une espèce en voie de disparition, trainant dans un hôtel de Chicago, en attendant qu'un mec ouvre la porte et nous flingue.»

Bref, pour rire avec Groucho, il vaut mieux revoir Copacabana où il est le fiancé de Carmen Miranda!

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Chico, banco, bobo

Les Marx Brothers et Toby Peters; on s'attendait à une cascade d'humour, de bons mots, de la loufoquerie au cours de cette nouvelle enquête; il n'en est rien.

Les dialogues sont assez plats, l'enquête un peu farfelu, seule la ville de Chicago en sort non pas grandie car on trouve des gangsters à tous les coins de rue, mais mise en avant .

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Chico, banco, bobo

Les Marx Brothers ont des ennuis! Chico, le joueur compulsif de la petite bande, se retrouve avec une dette de jeu qu'il prétend ne pas être la sienne. Mais les mafieux qui veulent le voir rembourser la somme réclamée ne plaisantent pas: ils veulent leur argent ou ils tueront Chico.



Toby Peters arrive donc à la rescousse des trois frères et n'hésite pas, pour éclaircir le mystère qu'on lui soumet, à prendre contact avec Al Capone en personne. Ce dernier, qui n'est plus que l'ombre de lui-même, envoie notre héros à Chicago. Là bas, Peters doit contacter les familiers de Capone, qui devraient l'aider dans son enquête... Du moins, s'ils le veulent bien !







Changement de décor et d'ambiance pour ce nouvel opus des aventures de Toby Peters.



Le privé malchanceux se rend à Chicago pour les besoins de son enquête et l'atmosphère de la ville n'a rien à voir avec le Los Angeles auquel on s'est habitué au fil des récits de Stuart Kaminsky. Chicago est froide, enneigée et sombre. Peters est enrhumé et déprimé et on se sent aussi abattu que lui.



La ville n'est pas la seule responsable de l'ambiance très différente de cet opus: le récit est plus sombre et plus triste. Les personnages semblent fragiles et désabusés. Les Marx Brothers eux-mêmes sont discrets, effacés et pas du tout rigolos!



Peters, par contre, est fidèle à l'image que l'on se fait de lui: malchanceux, les problèmes lui tombent dessus à la minute même où il s'embarque à bord du train pour Chicago. Et, bien entendu, il s'enrhumme dès son premier soir en ville! Ce rhume est d'ailleurs le prétexte qu'utilise Kaminsky pour insérer dans son roman l'intervention d'un personnage très british (ce que j'apprécie toujours, vous vous en doutez): Ian Fleming tente ainsi de guérir Toby de son refroidissement!



Malgré ses déboires, Peters s'accroche et finit, comme toujours, par triompher des "méchants". Le dénouement de l'intrigue est d'ailleurs tout à fait inattendu, puisque plusieurs des suspects que l'on envisage tout au long du récit ne sont finalement pas les bons coupables... Comme d'habitude, donc, Kaminsky reste lui aussi fidèle à lui-même: malgré le changement de décor il conserve une maîtrise parfaite de son énigme et parvient à nous balader sur une bonne dizaine de fausses pistes.
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Chico, banco, bobo

Une drôle d’histoire que ce Chico, banco, bobo. Enfin drôle c’est encore à voir.

Mais alors que nous raconte ce troisième polar de Stuart Kaminsky.



Le détective privé d'Hollywood des années 40, Toby Peters, revient, malheureusement, avec une terrible grippe. Peters tousse et renifle à travers la pègre de Chicago dans une tentative désespérée d'effacer le nom de Chico Marx, qui est accusé d'avoir dû 120 000 $ de dettes de jeu à la mafia.



En plus des gangsters, Peters doit faire face aux partenaires de Chico. L'un d'eux ne parle pas - c'est un partenaire silencieux - et l'autre se promène avec une moustache noire. Mais s'il avait le choix, il irait avec une petite blonde.



Les choses peuvent sembler difficiles, mais avec l'aide de quelques autres durs qui se rangent de son côté - Al Capone, Richard Daley et Ian Fleming - Peters peut avoir une chance de sortir son client du pétrain dans lequel il est.





Une nouvelle enquête, la troisième de Toby Peters avec pour invités surprises une bande de joyeux drilles : les Marx Brothers

Après Ne tirez pas sur Errol Flynn ! et Judy et ses nabots, entendez Judy Garland, Toby Peters est engagé par la MGM pour tirer Chico Marx de la mouise. Cette fois exit Los-Angeles et son soleil radieux, .. Il se rend ainsi à Chicago pour tenter d’amadouer la pègre. Mais il fait un froid de canard à Chicago, et Toby lui a une crève d’enfer qu’il traine derrière lui et qui donne le ton à ce polar noir. En effet ici tout est assez terne, le rythme aussi est moins effréné que dans les deux précédents opus. Même les dialogues sont moins savoureux.

Dommage on s’attendez à un déferlement d’humour noir car tout de même, les Marx Brothers associés à Toby Peters, cela aurait dû être explosif, mais non c’est fade, ça tombe à plat. A croire que Stuart M. Kaminsky avait un contentieux lui-même avec la bande à Groucho. La seule chose positive c’est la balade que l’auteur nous propose dans Chicago. La ville décor de ce troisième opus est à elle seul un personnage à part entière de ce polar qui ne me m’a pas totalement convaincue


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Coups de feu dans les étoiles

A la recherche d'un court roman, je suis tombé un peu par hasard à la bibliothèque sur "coups de feu dans les étoiles", premier volet (sauf erreur de ma part) des enquêtes du privé Toby Peters dans le milieu du cinéma américain des années 40. Chaque histoire est construite autour d'une des stars hollywoodiennes de l'époque : dans le cas présent, la vedette est Errol Flynn, lequel est victime d'un maître chanteur. Toby Peters est ainsi engagé pour traiter avec ce maître chanteur. Mais l'affaire va raidement se corser, et les cadavres s'accumuler...l'histoire est plaisante, rapide à lire, et peut plaire tant aux cinéphiles qu'à ceux qui le sont (comme moi) beaucoup moins. Une découverte en tout cas sympathique, et l'envie de poursuivre la lecture de cette série avec la prochaine enquête qui aura pour guest star, Judy Garland.
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Coups de feu dans les étoiles

Toby Peters est rappelé par la Warner, qui l'a viré il y a quelques années, alors qu'il était agent de sécurité pour leurs studios. Sed Adelman a besoin du détective pour faire face à une affaire de chantage.



Peters est chargé de remettre 5000$ à un interlocuteur mystère qui, en échange, s'engage à rendre une photo et son négatif, qu'Adelman veut absolument récupérer. Il faut dire que la photo en question risque de ruiner la carrière d'Errol Flynn, la star montante de la Warner.



Malheureusement, l'échange ne se passe pas comme prévu et la photo et son négatif se baladent toujours dans la nature.





Après Clark Gable dans Demain est un autre jour, Kaminsky met en scène Errol Flynn et son goût pour les femmes.



Chronologiquement, Coups de feu dans les étoiles précède normalement Demain est un autre jour (1940, contre 1994). Certains des personnages du premier roman ne sont donc pas encore présents dans le récit.



Peters, par contre, est toujours aussi fauché et malchanceux que lors de sa collaboration avec Gable. Son dos le fait toujours autant souffrir, il est déjà très ironique et sous-loue déjà le bureau de Sheldon Minck, son ami dentiste (et sadique à ses heures, surtout quand un patient s'assied dans son fauteuil).



Ce second volume nous plonge, une fois de plus, dans l'ambiance de l'âge d'or hollywoodien, avec ses stars et ses chefs-d'oeuvre de l'époque.



Coups de feu dans les étoiles est agréable et rapide à lire. Il est aussi bien documenté (normal, Kaminsky était historien du cinéma) et permet de découvrir l'envers du décor de ce monde fascinant qu'est l'industrie cinématographique.



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Coups de feu dans les étoiles

J'ai toujours aimé les films de série B et les livres équivalents, parfois désignés “romans de gare”, mettant en vedette un détective privé, souvent fauché, recevant plus de coups qu'il n'en donne, résolvant à force de persévérance meurtres et chantages. Ce polar en est l'exemple parfait avec Toby Peters qui se fait malmener mais s'acharne et finit par s'en tirer avec honneur. Rien de compliqué, tous les ingrédients de la recette y sont, hyper facile à lire, aucune difficulté à suivre bien que la solution de l'enquête ne soit pas si facile que cela à trouver. Peut-être un genre mineur aux yeux de certains, mais le plaisir même pas coupable que me procure la lecture occasionnelle de tels bouquins n'est certainement pas mineur, lui!
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Dancing in the dark

Fred Astaire a été contacté par Arthur Forbes, l'un des plus grands malfrats du Los Angeles de l'époque. Forbes est d'ailleurs surnommé "Taille-Doigts", ce qui donne une idée de ce qu'il fait subir à ceux qui le contrarient!

La maîtresse de Taille-Doigts voulant prendre des leçons de danse avec Astaire, Forbes a pris contact avec l'acteur qui, tenant à garder ses doigts, accepte de donner des cours à Miss Luna Martin.

Mais la jeune femme tente de séduire Astaire qui, heureux en ménage, veut préserver sa femme et ses enfants en arrêtant de donner des leçons de danse à Luna. Cette dernière menace alors l'acteur: elle va faire croire à Taille-Doigts que c'est Astaire qui a tenté de la séduire elle. Comme Forbes est très jaloux, on se doute de ce qu'il compte faire subir à sa victime...

Astaire appelle alors Toby Peters à sa rescousse. Le privé lui a été recommandé pour sa discrétion, ce qui arrange bien l'acteur. Ce dernier demande à Peters de convaincre Luna de l'impossibilité de poursuivre ses leçons de danse.



Cet opus des aventures de Peters qui, chronologiquement, se situe après "Demain est un autre jour", met en scène Fred Astaire, l'acteur préféré de ma grand-mère. Elle aurait été très fière de son idole, si elle avait pu lire ce roman!

Car l'acteur-danseur paie de sa personne dans ce volume, puisqu'il intervient énormément et n'hésite pas à se joindre à Peters lors de son enquête: Astaire va d'ailleurs, plus d'une fois, sauver la mise au privé.

Il faut dire que le malheureux Peters se retrouve dans des situations bien embarassantes pour lui. Ainsi, non seulement il se retrouve professeur de danse, lui qui a autant de rythme qu'un meuble en chêne massif; mais, en plus, il reçoit une fessée d'un indien star du catch!

Peters va également se retrouver, bien malgré lui, avec deux employeurs, dont l'effrayant Taille-Doigts en personne...

Très drôle, ironique à souhait et plein de rebondissements, "Dancing in the dark" est une très bonne suite aux romans de Stuart Kaminsky, un auteur trop méconnu malgré son talent.
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Dancing in the dark

On suit l'enquête de Toby Peters, un ancien policier devenu détective privé, pas toujours en fonds et souvent à la dérive. Là, il se retrouve à donner des leçons de danse à une jeune femme, Luna Martin, la maîtresse d'un truand, Arthur Forbes, dit Taille-Doigts. En fait, Peters, peu doué pour la danse, remplace Fred Astaire, rien que ça !!!

L'histoire démarre sur les chapeaux de roue et on est entraîné dans cette enquête à rebondissements dans le Hollywood des années 40 ; il serait stupide de raconter l'histoire, bien que l'intérêt de ce roman se trouve aussi dans le style alerte et caustique du narrateur. Une galerie de personnages très drôles : le dentiste, Shekdon Minck, dont le détective partage les locaux (!), une sorte de bourreau dépressif que les cris de ses patients laissent imperturbable, ou alors Mme Plaut, la logeuse de Peters qui est persuadée qu'il est éditeur et lui donne à lire d'improbables récits mêlant sa famille et Pancho Vila , ou encore Kudlap Singh, un garde du corps à la main leste mais finalement pas si patibulaire que ça. Et bien sûr Fred Astaire sans fard mais toujours aussi gracieux.

L'ensemble est divertissant et on suit d'une traite ce détective attachant et résistant, on peut être cependant un peu perdu en raison de références à des acteurs, aujourd'hui oubliés, ou à des airs et des chansons trop ancrés dans cette époque. Une enquête à lire d'autant qu'il y en a beaucoup d'autres.
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Demain est un autre jour

Pas le meilleur de la série Hollywood de Stuart Kaminski, ou tout le moins mon titre préféré .

Le procédé est le même que dans les autres roman; notre ancien policier, détective depuis quelques années, se fait embaucher pour traquer un tueur sans savoir les motivations de ce dernier.

Contrairement aux autres titres, ici on assiste beaucoup plus à des réflexions sur le sens de la vengeance mise en œuvre que sur l’action. Même les rixes entre les deux frères détective et policier n’ont pas lieu.

Reste qu’on apprend que Clark Gable, outre son statut de star, n’hésite pas à mettre entre parenthèse sa carrière pour s’engager dans l’armée de l’air lors de la seconde guerre mondiale.
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Demain est un autre jour

Clark Gable reçoit de bien curieuses lettres de menace. Elles sont écrites en vers et annoncent l'assassinat de certaines victimes, toutes liées à l'industrie du cinéma. Le petit poème présente une autre particularité: le verso indique l'adresse de Toby Peters, un ex-flic devenu détective privé et dont la caractéristique principale est d'être toujours fauché.

Désireux d'arrêter ces menaces, Gable prend contact avec Peters et lui promet un salaire généreux s'il retrouve l'homme qui se cache derrière ces lettres.





Stuart Kaminsky est critique et historien du cinéma. Comme d'autres, il s'inspire donc de ce monde qu'il connaît par coeur pour écrire des polars mettant en scène des acteurs de l'âge d'or hollywoodien dont il réécrit les biographies.

Pari réussi! Peters semble être le prototype du privé: ironique et désabusé à souhait, et soupçonné par ses anciens collègues de la police. Ce héros ayant passé presque toute sa vie à L.A. n'hésite pas à profiter des studios de tournage ,et des connaissances qu'il s'y est faites en travaillant pour eux, pour se faire un peu d'argent de poche entre deux affaires d'adultère.

Quant à l'intrigue policière en elle-même, elle est excellente, révélant des rebondissements inattendus et un coupable improbable.



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Dracula fait maigre

Pendant la seconde guerre mondiale, Toby Peters, détective privé est censé protéger un certain Bela Lugosi qui interprète le vampire à l’écran. A cette première enquête se mêle une autre intrigue : William Faulkner - lui-même – est accusé du meurtre d’un producteur de cinéma hollywoodien.

Après moult rebondissements, on apprend que les coups ont été organisés par la femme dudit producteur et par un pseudo associé de Faulkner, dialoguiste, collectionnant histoires et intrigues et un tantinet mégalo.

C’est ma première incursion chez Kaminsky, auteur américain de la Série Noire. La lecture de ce livre a été à la fois distrayante et amusante. La grande originalité de l’auteur – c’est même sa griffe, paraît-il- c’est d’inclure dans ses romans des personnages réels « ayant existé ». Ici il s’agit de Faulkner dont je lisais justement « Les palmiers sauvages. »

Il en résulte une intrigue délirante, réaliste et rigoureuse. Un point demeure cependant obscur : que vient faire ce frère, flic violent, de Peters qui n’apporte rien à l’histoire ?

Polar intéressant néanmoins, classique « noir américain » mais vu l’époque dans laquelle il se déroule, le choix de l’auteur est justifié.

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Dracula fait maigre

Dracula fait maigre, une référence au rôle inoubliable qu'a tenu à maintes reprises Bela Lugosi bien évidemment , mais dans ce nouvel épisode des mésaventures de Toby Peters, détective privé de son état, nous faisons aussi connaissance avec William Faulkner, romancier.

De menaces de mort en assassinats, Peters doit une nouvelle fois se méfier d’un autre " ennemi " en la personne de son frère, policier.

On ne se lasse pas de suivre T.Peters dans la Californie des années 40 et dans ses enquêtes.
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Entre la faucille et le marteau

Première enquête de l'inspecteur Rostnikov qui est restée inédite en France de nombreuses années.

Nous faisons donc la connaissance de cet homme, revenu de la guerre avec une jambe abimée qui lui donne bien du souci et dont il est souvent question; mais aussi de ses adjoints Karpo et Tkatch qui le suivront sur les enquêtes suivantes.

Nous retrouvons les thèmes des histoires russes, la KGB, les complots, la folie les meurtres et les grands espaces enneigés.

Stuart Kaminski, l'auteur, que nous connaissons aussi pour ses enquêtes Hollywoodiennes nous sème de-ci de-là des portraits d'acteurs qu'il vénèrent tels Carol Lombard et Harold Loyd.
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Et le diable rencontra la femme

Arthur Farnsworth, le mari de Bette Davis, est victime d'un chantage. De mystérieux inconnus lui demandent de leur livrer les plans d'un viseur d'avion ultra-secret sur lequel il travaille (rappelons que nous sommes en pleine seconde guerre mondiale). Si Farnsworth ne s'exécute pas, un enregistrement de son épouse, de l'ex-mari de celle-ci et de Howard Hughes sera rendu public.

Il semble donc que les maîtres chanteurs sont en possession d'un disque qui pourrait compromettre la carrière de la célèbre actrice. Et Toby Peters était l'un des deux privés qui, à l'époque, ont effectué l'enregistrement. Arthur Farnsworth prend donc contact avec Peters et lui demande son aide.



Enquête mouvementée pour Toby Peters! Le privé est enlevé deux fois et tabassé à de multiple reprises dans ce volume. Il faut dire que Bette Davis n'est pas mieux lotie, puisque la star sera enlevée trois fois par les hommes qui font chanter son mari.

Malgré la précipitation des événements, Stuart Kaminsky prend le temps, comme dans chacun de ses ouvrages, de nous présenter plus en détail la star hollywoodienne qui se trouve au centre de l'action. J'avoue sincèrement que je ne connais presque rien au sujet de Bette Davis. Par contre, après cette lecture, j'ai bien envie d'en découvrir plus.

Car il semble que Davis a quelques facettes cachées: elle donne l'impression d'avoir reçu une éducation irréprochable et d'avoir beaucoup de caractère. Fantasme créé de toute pièce par Kaminsky ou réalité? J'aimerais beaucoup vérifier.

Toby, quant à lui, reste fidèle à lui-même. Toujours aussi malchanceux, fauché et râté, il ne s'en inquiète pas outre mesure: tant qu'il a assez d'argent pour s'acheter du lait et des céréales, c'est l'essentiel. Mais il apparaît aussi, à plusieurs reprises, faire preuve d'un esprit de déduction tout à fait surprenant. Ce qui amène à penser que, s'il le voulait vraiment, Peters pourrait devenir un personnage plus important.

Je retiens surtout de cette lecture un petit côté doux-amer. L'amertume, d'abord, avec les problèmes personnels de Phil, le frère de Toby, dont l'épouse est malade; avec la fin de l'ouvrage, aussi, qui nous raconte le destin tragique de Farnsworth. La douceur, quant à elle, vient des nombreuses scènes humoristiques du récit, avec une mention spéciale à la démolition du mur de la villa hollywoodienne.
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Il est minuit, Charlie Chaplin

Un privé à Hollywood. Tel pourrait être le sous-titre de cette série qui a pour héros récurrent Toby Peters. Il a déjà résolu des affaires impliquant Errol Flynn, Clark Gable ou John Wayne. Dans cet opus il est contacté par Charlie Chaplin. Un sinistre visiteur a fait intrusion chez lui, brandissant un couteau et le menaçant de mort à moins qu'il stoppe la production de son dernier projet, un film dans lequel de de riches veuves sont assassinées. Chaplin a également été averti qu'il ferait mieux de rester loin d'une certaine Fiona Sullivan. Sauf que Chaplin ne connait pas de Fiona et que cette Fiona est la seule piste de Toby.



Un policier assez classique en soi, peut-être même un « roman de gare », genre mineur aux yeux de beaucoup, mais tellement parfait.

Outre Toby Peters - ancien flic, fauché, souffrant de mal de dos - Kaminsky a trouvé la distribution idéale pour ses personnages secondaires : un nain dandy, un dentiste boucher, un catcheur poète…

Avec humour, l’auteur enrobe son intrigue totalement fictionnelle avec des faits réels. Il nous présente donc le Chaplin controversé en raison de ses prises de positions sur l’actualité et invente l’origine de Monsieur Verdoux.



Un divertissement impeccable, une lecture légère mais avec une dynamique hyper efficace. Que l’on soit cinéphile ou pas, ce voyage dans la cité des anges durant les années d’or du cinéma est hautement recommandable.
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