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4.31/5 (sur 29 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 25/03/1949
Biographie :

Susan Frances Klebold, née Yassenoff, est la mère de Dylan Klebold (1981-1999), un élève de Terminale qui, en 1999, a commis, avec Eric Harris, le massacre du lycée Columbine avant de se suicider.

Elle est la petite fille de Leo Yassenoff, entrepreneur du bâtiment et philanthrope d'origine juive. Elle fait ses études en arts à l'Université d'État de l'Ohio où elle rencontre Thomas Ernest Klebold, sculpteur de Toledo, qui devient plus tard géophysicien. Ils se marient en 1971 et ont deux fils.

Pendant des années, Sue Klebold a travaillé dans des services d'aide aux handicapés. Aujourd'hui, elle s'occupe d'actions pour la prévention du suicide et la prise en charge des maladies cérébrales.

Sue Klebold s'exprima publiquement au sujet du massacre du lycée Columbine dans un essai qui fut publié dans un numéro du magazine O: The Oprah Magazine, en octobre 2009.

Dix-sept ans après la tuerie de Columbine, elle publie un livre sur le drame, "Columbine. Comment mon fils a-t-il pu tuer ?" (A Mother’s Reckoning: Living in the Aftermath of Tragedy, 2016).

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Sue Klebold: My life as the mother of a Columbine killer


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le suicide est laid. Il est enveloppé de honte. Il crie à la face du monde que cette vie s'est soldée par un échec. La plupart du temps, on ne veut même pas en entendre parler. Culturellement, nous croyons que les suicidés sont des faibles, des individus sans volonté qui ont choisi « l'issue des lâches ». Nous les pensons égoïstes, nous voyons leur acte comme une agression. S'ils s'étaient souciés de leur famille/conjoint/travail, ils auraient trouvé le moyen de sortir de la spirale qui les avalait. Rien de tout cela n'est vrai. Pourtant, la souillure est tenace et les familles la reçoivent en partage. Stupeur, culpabilité, regret, autoflagellation accompagnent toujours ceux qui restent.
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Quand il subit un traumatisme extrême, le corps est en état de choc – on a tous entendu ces histoires de combattants qui courent des kilomètres avant de s'apercevoir qu'il leur manque un membre : un phénomène similaire se produit en cas de traumatisme psychique. Afin de préserver notre santé mentale, un mécanisme de protection se déclenche et ne laisse passer que ce que nous sommes à même de supporter, par petites doses. C'est un dispositif de défense incroyable, dans sa faculté de faire rempart comme de déformer la réalité.
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Un ami m'a dit un jour que le cerveau « en deuil » ressemble à un vieil ordinateur qui exécute un programme bien trop compliqué pour sa puissance : il mouline, bloque, s'arrête sur le calcul le plus simple.
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Si je m'étais délibérément dérobée à la couverture médiatique de la tragédie, pour écrire aux familles, j'avais besoin d'en savoir plus sur les disparus. Je me suis donc obligée à lire les journaux afin de savoir qui étaient le professeur et chacun des enfants morts. Je ne voulais surtout pas déshumaniser les personnes qui avaient été tuées ou blessées en pensant à elles comme à un collectif : les « victimes ». Dans chaque cas, j'avais besoin d'apprendre quel trésor particulier, unique, avait été perdu.
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Pratiquement tout ce que je savais sur le suicide était faux. Je pensais savoir quel genre de personnes essayaient de se donner la mort et pourquoi : c'étaient des égoïstes, des gens trop lâches pour affronter leurs problèmes, ou à la merci d'une pulsion passagère. J'avais adhéré au cliché culturel qui fait du suicidé un déserteur : il est trop faible pour relever les défis de l'existence, cherche à attirer l'attention, ou à punir son entourage. Ces idées, je l'ai appris, sont des légendes ; elles tiennent au fait que nous pensons le suicide sans véritablement essayer d'habiter la pensée suicidaire.
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Ceux qui ont perdu un proche s'accordent généralement à dire que la deuxième année est pire que la première. La première année, on essaie de s'adapter à cette souffrance nouvelle, de réussir à passer les jours. Mais la deuxième année, on s'aperçoit que l'on ne voit plus le rivage. Il n'y a plus rien que le néant, et devant et derrière, une immense solitude qui s'étend à perte de vue. Et cette solitude est définitive. Il n'y aura pas de retour possible.
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Les statistiques sur les divorces qui suivent la perte d'un enfant sont sans doute exagérées ; il n'en est pas moins vrai que la plupart des mariages subissent d'énormes perturbations. On donne souvent comme explication le fait que les hommes et les femmes pleurent différemment l'enfant disparu : les hommes ont tendance à pleurer celui qu'il serait devenu, les femmes l'enfant de leurs souvenirs.
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Il y a deux sortes de crimes qui nous bouleversent plus que les autres : le crime dont l'enfant est la victime, et celui dont il est l'auteur. Dans le premier cas, on pleure l'enfant innocent; dans le second, on pleure d'avoir cru à tord qu'il l'était.
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Chacun de nous est capable d'être bon, mais il est aussi capable de faire de mauvais choix. Aimer quelqu'un c'est aimer le bon et le mauvais en lui.
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There is perhaps no harder truth for a parent to bear, but it is one that no parent on earth knows better than I do, and it is this: love is not enough. My love for Dylan, though infinite, did not keep Dylan safe, nor did it save the thirteen people killed at Columbine High School, or the many others injured and traumatized. I missed subtle signs of psychological deterioration that, had I noticed, might have made a difference for Dylan and his victims—all the difference in the world. By telling my story as faithfully as possible, even when it is unflattering to me, I hope to shine a light that will help other parents see past the faces their children present, so that they can get them help if it is needed. Many of my own friends and colleagues have changed their parenting styles as a result of knowing our story. 
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