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Critiques de Sue Townsend (154)
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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

"Y a pas que les grands qui rêvent

Y a pas que les grands qui ont des sentiments." Valentina.





Adrien a une famille dysfonctionnelle et en plus, un bouton d'acné.





Pourvu qu'à la fin du livre, Adrien ait moins de boutons, mais il y a Mamie...

"Grand-mère a pressé mon bouton au menton. C'est encore pire qu'avant."





Des boutons d'acné ? Sa mère et son père ont la grippe en plus. le petit garçon a été obligé de les soigner tous les 2, et a été se coucher à 11h30.

"C'est pas étonnant que je sois si petit à mon âge. Moi qui voulais faire une carrière médicale, j'ai changé d'avis."





"Mon père est de mauvaise humeur, ça prouve qu'il va mieux."

Il s'est disputé avec maman et l'a fait pleurer.

J'ai apporté une tasse de thé à ma mère. "Elle a fondu en larmes. Il y a des gens qui ne sont jamais contents."





Heureusement, qu'Adrien a une petite copine: Pandora (mais Pandora ne le sait pas encore...)

"Il serait temps que je tombe amoureux, j'ai 13 ans 3/4 après tout."





Adrien regarde le mariage de Lady Di:"Le prince Charles avait belle prestance malgré ses oreilles."





"Je voudrais qu'elle m'embrasse sur les lèvres

Pas comme un enfant."

Y a pas que les grands qui rêvent, Valentina.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Brian, son mari, Brianne et Brian Junior, ses jumeaux, les trois B qui depuis dix-sept sont le centre de la vie d'Eva. Dix-sept ans qu'elle les nourrit, qu'elle lave leur linge, qu'elle répond au moindre de leur besoin, toujours attentive, aux petits soins, parfaite épouse, mère dévouée, femme d'intérieur accomplie. Et en échange, a-t-elle obtenu amour, respect, gratitude ? Non, Eva est considérée par les siens comme un dû, nécessaire mais invisible. Brian la trompe et les jumeaux, surdoués et asociaux, vivent dans leur propre monde. Alors Eva organise sa propre rébellion. Délaissant la maison mise à sac par les trois B, elle regagne sa chambre, s'allonge sur son lit et décide de ne plus le quitter. Brian s'inquiète, se plaint, s'énerve. Sa mère et sa belle-mère pensent à une dépression, puis l'accusent de faignantise. Et Eva reste au lit. Sa chambre devient le lieu blanc et épuré qui la protège de la noirceur du monde; le monde qui a vent de l'histoire et s'en empare, faisant d'Eva une conseillère, une sainte.



Un livre cocasse, à l'humour parfois absurde, en tout cas rocambolesque. Mais cette drôlerie typiquement anglaise n'est pas seulement la comédie légère qu'on pourrait croire. C'est aussi une réflexion sur la place que l'on tient dans le monde, sur la façon dont on se conforme aux désirs des autres en oubliant ce que l'on est vraiment. Et surtout, c'est un plaidoyer pour toutes les femmes, celles qui œuvrent à la bonne tenue de leur foyer, qui lavent, essuient, repassent, cuisinent et dont le travail, jamais reconnu, ne devient visible que lorsqu'elle cesse de le faire. Les hommes n'en sortent pas grandi, Brian étant un personnage particulièrement désagréable qui trompe sa femme sans imaginer la quitter, qui se laisse séduire par une amie de ses jumeaux, et qui, rechigne à aider Eva quand elle le sollicite. Dépassé certes, mais surtout égoïste et aveugle aux besoins de sa femme...

Une galerie de personnages loufoques, une bonne dose d'humour et un message aux femmes trop dévouées pour un roman qui donne le sourire mais s'égare parfois vers un grand ''n'importe quoi''. Plaisante, cynique, drôle, une lecture sympathique si l'on n'a pas peur de se frotter à un humour anglais excessivement absurde.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Toujours difficile de rédiger une critique quand le livre vous a modérément plu.

J'ai eu du mal à commencer ce livre (j'ai failli arrêter). Et puis quelques remarques en passant m'ont fait sourire et j'ai continué ma lecture. Je dois avouer que je me suis parfois reconnue dans cette femme-mère-épouse qui gère la maison mais qui travaille aussi. Dieu merci j'ai un mari bcp plus présent que le sien !

Le milieu de l'histoire est très réussi : une fois que notre héroïne a décidé de rester au lit, un article de presse est sorti, puis un autre, puis les réseaux sociaux se mêlent de ça, la télé.... et l'envahissement de la rue par des "fans". Là j'avoue j'ai aimé et trouvé ça terriblement/tristement réaliste.

Oui mais voilà, il faut bien finir un livre et celui-ci a commencé à s'étirer, s'étirer.... En fait j'ai même eu l'impression que l'auteure ne savait pas comment le finir....

.

Une critique de notre société (réseaux sociaux) et de la place de la femme. Mais le livre n'est pas assez percutant, pas assez drôle (puisque c'est sa vocation) à mon goût.... Il mélange trop de thèmes (puisqu'on aborde aussi le racisme, l'infidélité, Alzheimer....).

une déception.
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La femme qui décida de passer une année au lit

A l'aube de ses 60 ans, Eva, une banlieusarde londonienne voit son quotidien lui échapper : ses jumeaux de 17 ans partent à l'université et elle découvre que son mari la trompe depuis des années avec sa collègue de travail, et ce sous son nez puisque les deux amants se retrouvent dans la propre cabane de jardin d'Eva! Voilà donc de bonnes raisons pour rester sous la couette et réfléchir un peu...

Le livre démarre comme une bonne comédie avant de se transformer en une histoire plus sombre. On découvre dès le début une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres : Brian Junior et Brianne, les jumeaux complètement asociaux, Poppy, leur voisine de chambre un brin envahissante et totalement mythomane, Brian, le mari perdu sans sa femme, mais incapable de ma quitter pour sa maitresse Titania, et surtout la mère et la belle-mère d'Eva, toutes deux complètement folles. Un vrai délice. Mais Eva va peu à peu perdre le contrôle de sa vie car sa démarche va attirer toute sorte de gens qui voient en elle une mystique ou une gentille foldingue, et là encore la pauvre Eva va en voir de toutes les couleurs.

Une comédie douce amère sur la société d'aujourd'hui. Un roman très divertissant grâce à l'humour anglais. J'ai passé un bon moment.
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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

Adrien a donc 13 ans 3/4....Un adolescent dans l'Angleterre du début des années 80 (il nous raconte même le mariage de Lady Di et du Prince Charles....), ses complexes, ses questions par rapport aux filles bien sûr, son corps, ses relations avec ses parents.....

Ce qui change, c'est que pour une fois c'est un journal intime d'un garçon, et on y retrouve les mêmes questions que se posent toutes les filles au même âge, c'est à dire un très grand questionnement sur le sexe opposé, des complexes similaires, les mêmes angoisses......

Tout ça nous est raconté sur un ton tellement plein d'humour, comme savent si bien faire les anglais que j'ai toujours envie de conseiller ce livre aux adolescents....Dans la même veine que les romans de Jacqueline Wilson et dans le même ton que le journal d'Aurore de Desplechin (et elle est française)....On a envie de rire, sourire et pourtant c'est parfois grave et très juste aussi.....
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La femme qui décida de passer une année au lit

Comme par hasard, j'ai commencé la lecture de ce livre le 8 mars (donc hier), pendant la journée de la femme... une lecture très appropriée pour cet évènement !



Ce roman a été une très grande et bonne surprise, je ne m'attendais pas du tout à découvrir une telle histoire en lisant les premières pages.



Eva est la maman de deux jumeaux surdoués, qui viennent de passer à l'université. Le jour même après leur départ, elle se sent soudainement soulagée, et décide de se coucher dans son lit... mais n'y ressort plus ! Son mari commence à s'inquiéter, il alerte toute leur famille, leurs amis, et quelques médecins, qui l'a prennent tous pour une folle. Mais Eva est catégorique : elle ne veut pas sortir de son lit ! Pendant de longs mois, elle va rester cloîtrée dans sa chambre, se faisant servir à manger, n'allant dans la salle de bain seulement en mettant un drap blanc par terre et en marchant dessus, ce qui permet de relier la salle d'eau à son lit : une manière de rester à moitié couché. Elle va également faire de sublimes rencontres, et va faire un gros bilan de toute sa vie...



Avant de commencer à lire ce roman, je suis allé voir quelques critiques postées par d'autres blogueurs, et les avis étaient assez mitigés. Certains avaient adorés et ri aux larmes, tandis que d'autres n'ont pas réussi à entrer dans l'atmosphère loufoque de l'auteure, et n'ont pas adhéré à l'humour anglais.

Pour ma part, je fais partie de la première catégorie de ces personnages-là : j'ai vraiment bien aimé ce livre (mais j'avoue ne pas avoir ri tout du long, mais certains passages m'ont quand même fait sourire !)

Ce roman se lit tout seul, il permet de se détendre, et de réfléchir à certaines questions, soulever certains interrogations.



Les personnages sont drôles, décalés et originaux. Ils sont tous très différents les uns des autres, totalement marginaux pour la plupart. On retrouve bien l'humour jusque dans les prénoms et noms des différents personnages : Brian (le papa), Brianne (la fille), Brian Junior (le fils), les Beavers (castors, en anglais) etc., c'est bien pensé !

La petite déception côté personnages à été vers la fin, à propos de Brian Junior et Brianne. J'aurais adoré savoir ce qu'il arrive aux deux jumeaux, à la fin du roman... je n'ai pas bien compris (ou peut-être est-ce mal expliqué), mais quand les "agents" les arrêtent, c'est assez compliqué de déterminer où ils les amènent.



L'humour de Sue Townsend est présent tout au long du récit, il est très agréable à lire, est met de bonne humeur à chaque fois !

En écrivant La femme qui décida de passer une année au lit, je pense que l'auteure à voulue pointer du doigt tous les travaux que peut faire une femme dans sa vie, et montrer toutes les personnes qui dépendent d'elle au quotidien. C'est pour cette raison qu'Eva décide de se reposer, de rester tranquille quelques temps, pour faire le point sur sa vie passée, et sa vie future. C'est un bon moyen pour se mettre les idées au clairs, j'aimerais beaucoup en faire autant...



Le gros point négatif que je tiens à relever, c'est le dénouement. Il m'a l'air bâclé, écrit à la va-vite... C'est vraiment dommage, je m'attendais à une fin surprenante, digne du roman entier !



Une comédie hilarante, des personnages originaux, et un thème qui devrait beaucoup plaire aux femmes.
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La femme qui décida de passer une année au lit

L’histoire :



Eva est mariée et mère de deux jumeaux prénommés Brianne et Brian Junior. Le jour où ses enfants partent pour l’université, la laissant seule avec son mari adultère, Brian, elle décide de se coucher dans son lit et … d’y rester.



Mon avis :



J’ai commencé ce roman très intriguée par le titre. C’est une histoire pour le moins originale, puisque du premier au dernier chapitre, le personnage principal, Eva, ne quitte pas son lit, malgré les injonctions de son mari, inquiet de savoir qui va lui faire son dîner et son repassage ou les engueulades de sa mère et de sa belle-mère qui l’accusent toutes deux de fainéantise. Les personnages principaux et secondaires, le mari astronome, dépassé par les événements, les enfants surdoués en marge de la société ou leur copine Poppy, mythomane nymphomane de 18 ans...

La fin sur le blog:
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La femme qui décida de passer une année au lit

✒ Ce que je retiendrai de « La femme qui décida de passer une année au lit » c'est sans aucun doute l'humour Townsendesque qui règne tout au long du récit. Pour cette raison et par l'idée originale de base ce roman est unique en son genre. S'il arrive que beaucoup d'auteurs créent une dimension comique par moments… jamais encore je n'avais eu la chance de lire un roman aussi drôle et admirablement bien construit ! Par conséquent, l'humour est une des deux forces principales du roman. Il représente le fond et nous verrons plus loin la seconde force qui correspond à la forme.

Une première branche de cet arbre humoristique c'est le traitement des personnages. En effet, l'auteure a remarquablement travaillé tous ses personnages. Cela se ressent durant la lecture. Arrivé à la fin du livre, on comprend instantanément tout le travail effectué et les subtilités employées vis-à-vis des personnages. Jamais l'un d'entre eux ne tombe dans le cliché. Même s'ils sont parfois excessifs ils ne tombent pas en caricature. Ainsi, un tel travail de composition ne peut que rendre un ouvrage de qualité. Chaque portrait est donc brossé attentivement pour nous présenter des protagonistes presque vivants et qui pourraient parfaitement être nos voisins !

Une seconde branche de l'humour prend naissance dans le style d'écriture. Elle a un style « propre », raffiné et parfois subitement qui devient cru ou familier. le politiquement incorrect (qui reste léger) provoque assurément de nombreux rires ! Cela fait du bien au lecteur car le texte est plus vivant et moins plat que ce qu'on peut lire de temps à autres. Entre sarcasmes, comique de situations, les caractères plutôt pince-sans-rire de certaines personnes toujours plus hilarantes les unes que les autres ! Aussi, même lorsqu'elle mêle le tragique à son récit, elle trouve le moyen d'apaiser les situations par le rire ou des mots d'esprits… On ne s'ennuie JAMAIS !

Enfin, au-delà de l'humour qui est l'édifice de son roman, Sue Townsend a prit une décision tout aussi importante qui réside dans la forme. Elle a choisi d'écrire de courts chapitres. Ce procédé est au premier abord déstabilisant pour le lecteur car à chacun d'entre eux il fait connaissance avec la famille Beaver et tous les autres personnages mais à chaque fois qu'il découvre et suit une situation bien précise, cette compréhension est rapidement coupée pour aborder un nouveau chapitre et donc de nouvelles informations à digérer pour lui… du coup si on a l'impression de s'y perdre, cela ne dure qu'un très court instant car ce sentiment de frustration est rapidement effacé. On comprend la manière de faire de l'auteure et là où elle veut en venir. Ces courts chapitres s'avèrent être une seconde force pour le roman car ils deviennent de véritables scènes. du coup le roman se lit vite et l'on se dit immédiatement que l'adapter au cinéma ou à la télévision serait non seulement faisable mais l'adaptation serait une réussite assurée !



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La femme qui décida de passer une année au lit

Sue Townsend, c'est avant tout pour moi l'auteure d'un livre qui a marqué mon enfance, qui a façonné mes goûts en matière de lecture, et pour autant que je n'avais jamais relue.

Avec ce roman totalement loufoque et "british", c'est chose faite ! Eva, un beau jour, décide de passer une année au lit, pour "faire le point". Fini la lessive, les courses, le ménage, les enfants (partis à l'université), le mari volage, la belle-mère... Recluse dans son lit, elle reçoit la visite de personnages hauts en couleurs, et son entourage se révèle peu à peu...

Ne pas s'attendre à un livre militant pour la cause des femmes (même si le concept de "charge mentale" devient limpide après cette lecture !!!), plutôt un roman farfelu et plein de second degré sur la famille et les gens, tout simplement. Et sur l'amour, aussi. Une lecture rafraîchissante !
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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

Je n'ai pas aimé ce livre car je me suis ennuyée,j'ai trouvé que c'était trop répétitif et lassant,par exemple quand Adrien raconte qu'il a des boutons on le retrouve beaucoup trop souvent à mon gout.J'ai aussi trouvé ce livre mal approprié, on croirait presque qu'il veut que ses parents se séparent.En résumé j'ai trouvé ce livre inintéressant et pathétique.

Marie 19/10/2012

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J'ai lu " journal secret d'Adrien " et je n'ai pas aimé . Il y a plusieurs passages qui se répètent . Il ne fait que dire que quand il rentre chez lui , sa mère est dans la cuisine en train de parler avec M. Lucas . le début ne m'a pas donné envie de continuer à lire la suite . On dirait qu'il veut que ses parents se séparent . Je n'ai pas apprécié ce livre car je n'aime pas ce qui est écrit sous forme de journal intime.

océane 20/11/2012

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je n'ai pas aimé ce livre car il parlait de sa vie de ses parents et cet enfant était mal heureux

laura 1 er fevrier 2013

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Je n'ai pas aimé ce livre car il y avait plusieurs passages répétitifs .Il dit souvent qu'il a des boutons .Il est aussi très lassant on s'ennuie . Donc c'est pour cette raison que je n'ai pas pu le lire jusqu'à la fin .Et je n'ai rien appris sur ce livre ,il ne m'a pas du tout fait réfléchir. Voilà je que je pense de ce livre .

oceane. 30/11/2012

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Je n'ai pas aimé ce livre je l'ai trouvé étrange et bizarre.

le personnage que je n'ai pas aimé c'est Adrien je les trouvé pas très gentil avec les personne qui l'entoure,il est possessif.

Ce livre est très complexe il passe d'une chose a l'autre.On ne comprend pas très bien.

Océane 30/11/12
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La femme qui décida de passer une année au lit

Je pense que ce roman pourra parler à toutes les femmes actives, qui n’arrêtent pas une seconde, mènent de front vie d’épouse, de mère, de femme, assurent au travail, à la maison, en société. Franchement, qui n’a pas eu un moment donné envie de dire stop, c’est bon ça suffit, je ne suis là pour personne , je ne fais rien !!! Je ne sais pas pour vous mais moi ça m’a déjà tentée !!! Malheureusement … ou heureusement je suis trop mama italienne et je ne peux laisser mes enfants et mon mari se débrouiller seuls. Bon j’arrête pour le coté je raconte ma vie et je reviens au livre.



J’ai aimé le style « so british » de cet LNI (Livre Non-Identifié), il est difficilement classable , De l’humour noir, et de psychologie féminine , une plume sympathique et qui fait mouche. Je n’ai pas boudé mon plaisir à lire ce roman qui fait du bien. Peut-être parce que moi aussi parfois j’ai l’impression que personne ne se rend compte de tout ce que je fais pour soulager le quotidien de tous au risque de passer des journées sans avoir fait une seule chose que pour moi. Alors , oui je me suis identifiée et j’ai totalement compris la démarche d’Eva. Attention n’allez pas croire que je suis malheureuse , pas du tout mais parfois on a l’impression de donner beaucoup plus que ce que l’on reçoit au retour. Et puis, comme Eva je suis parfois tellement touchée par la noirceur du monde, la souffrance, l’incompréhension et alors je n’ai plus envie de sortir, plus envie d’écouter et de voir toutes ces horreurs.



Un livre qui fait réfléchir sur sa place dans le monde, dans sa famille et dans la société, mais aussi sur ce qu’on accepte de faire pour correspondre aux attentes des autres. Elle décide de devenir aussi égoïste que son entourage, faisant de son acte presque un acte militant. J’ai adoré comment l’auteur a réussi à faire d’une histoire qui aurait pu être ennuyeuse et banale , un roman passionnant et joyeux, j’ai aimé le style , la bienveillance de l’auteur derrière son héroïne.



On suit la transformation morale et mentale d’Eva au fil de son année passée au lit, elle change elle se dit que rien n’est très important, cherche l’humain et les qualités des personnes qu’elles méprisait, se questionne sur l’immensité du monde, apprends le pardon, la distance… Bref, elle va se transformer et transformer son entourage en même temps.



Les chapitres courts et la qualité de l’écriture et de l’histoire font qu’on ne le lâche pas et qu’on le lit d’une traite.



Une belle réussite que je ne regrette pas d’avoir lu.



VERDICT



Toutes les femmes devraient le lire car il y a de toutes les femmes dedans. Si vous aimez l’humour et les histoires peu banales et bien racontées allez y vous allez vraiment adorer
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La femme qui décida de passer une année au lit

Hohoho

Joie de Noël, j'ai eu une bookbox, comme celles pour recevoir du thé, des produits de beauté, que sais je encore.

Les livres y sont sacrément beaux, couvertures brillantes et ouvragées... Mais épaisses comme du papier. C'quoi le but ? Les mettre sur une étagère sans jamais les ouvrir ? Comme le thé qu'on ne boit plus car les boîtes arrivent quand l'avant avant dernière n'est pas encore entamée ?



Breeeeef

De Sue Townsend je me souviens des Adrien Mole, lus ado, c'était bien marrant (ça a peut être mal vieilli), sa mère surtout qui écrivait les mots d'absences ou de retard de son fils criants de vérité. Et donc comme la couverture du roman est jolie avec cette femme a demi cachée sous sa couette aux carreaux dorés qui brillent, et comme je rêve de faire grève comme ça, certains jours je ne sais même pas comment j'arrive à me lever, le livre me semblait idéal.



Et de fait j'ai beaucoup aimé.

Cette femme qui dit merde et décide de gérer un an de sa vie de son lit. C'est cocasse, cruel, complètement irréel et capilotracté. Mais aussi optimiste et profondément humain. Cette héroïne qui tient salon de son lit et reçoit et aide pourtant famille, amis, inconnus. Remplissant comme jamais sa vie de gens et de vie justement, elle qui voulait s'en écarter.



Et le truc bien chouette c'est que comme je l'ai lu rapidement, la couverture n'est même pas trop abîmée (même si quand même quelle idée à la khon cette non-épaisseur)
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La femme qui décida de passer une année au lit

Eva, la cinquantaine, vient de voir ses jumeaux s'envoler pour l'université. Elle décide alors de monter se coucher pour réfléchir à son existence jusqu'ici , et l'introspection va durer un an.

Un point de départ étonnant, dont on se demande bien comment l'auteur va pouvoir tirer parti sur autant de pages sans nous perdre en cours de route.

Sauf que Sue Townsend a ce petit grain de folie, cette humour décalé so british, qui lui permet de rendre cette aventure pétillante.

Les personnages qui gravitent autour d'Eva, forment une galerie de portraits réussis, en particulier le mari brillant intellectuellement et nul en relationnel, les deux belle-mères agaçantes et touchantes chacune dans un style très différent, les jumeaux surdoués qui confinent à l'autisme...

Au passage, mine de rien, Sue townsend, tout en nous faisant sourire, aborde la question du sens à donner à sa vie.

Léger mais loin d'être inconsistant!
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La reine et moi

« Je n'ai pas d'argent, les télécommunications britanniques menacent de me couper le téléphone ; ma mère pense qu'elle est revenue en 1953 ; mon mari se laisse mourir de faim ; ma fille s'est embarquée dans une romance avec mon poseur de moquette ; mon fils passe devant le tribunal jeudi ; enfin, mon chien a des puces et tourne au hooligan. »





Cette phrase résume à elle seule la démarche incongrue, désinvolte et bien sûr désopilante de Sue Townsend  dans ce roman publié en 1992 : imaginer le quotidien de la famille royale anglaise dans des petits pavillons mitoyens d'un quartier défavorisé. L'auteur imagine avec beaucoup d'humour des situations cocasses dans cet univers parallèle où la reine se voit déchue du trône suite à l'élection frauduleuse d'un opposant politique. « Les parasites royaux mèneront une vie ordinaire au milieu de gens ordinaires. Il est rigoureusement interdit, sous peine de graves poursuites, de s’incliner devant eux, de leur faire la révérence ou de leur manifester les formes anciennes de respect. » C'est donc sur un ton gentiment satirique qu'on voit cette icône en découdre avec des problèmes quotidiens et qu'on mesure le décalage culturel, linguistique, humain qui la sépare de ses sujets. Ainsi lui faut-il apprendre à faire le thé, à s'improviser sage-femme d'un jour pour accourir à la rescousse de ses voisines, à se mettre en quatre pour trouver des solutions à chaque problème, cependant que le prince Philipp fait une dépression, que Charles se passionne pour le jardinage et que Diana se pose des questions au sujet de sa garde-robe. Tout son univers jusque-là parfaitement contrôlé, huilé, jusqu'aux fréquentations du chien est désormais chamboulé : « Jusqu'à présent, Harris n'avait jamais été autorisé à se croiser avec une personne de son choix. Toutes ses précédentes liaisons avaient été arrangées par la Reine. Il pensa qu'il était grand temps de mettre un peu de romance dans sa vie. »

Mais loin de se lamenter et de se ridiculiser, la reine prend les événements à bras-le-corps pour affronter ce tournant inattendu dans une existence qu'on imagine sans peine matériellement confortable jusque-là. Elle m'a donc paru fort sympathique tout au long du roman par son sang-froid, sa combattivité et sa gentillesse à l'égard des voisins.

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La reine et moi

Une critique sociale ou sociétale perlée d'humour. Sue Townsend nous sert sur un plateau d'argent (s'il vous plaît !) une histoire des plus farfelues qui nous entraîne et nous fait sourire. Après lecture, vous ne verrez plus la famille royale de la même façon !
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Dans la peau de Coventry

Si vous n'aimez pas (ou ne comprenez pas) l'humour britannique, passez votre chemin. Car Sue Towsend est réputée pour son absurde légendaire.



L'histoire commence in medias res : Coventry tue un homme, Gerald Fox, avec une figure Iron Man. Elle s'enfuit alors en direction de Londres, par peur de moisir en prison. Sans argent, sans papiers, sans téléphone portable, elle va devoir survivre dans cette jungle londonienne. Lors de sa fuite, Coventry fera la rencontre de personnages hauts en couleurs : un couple atypique vivant dans la crasse, avec la mère qui se plaît à vivre nue et le fils qui ne sort jamais de sa chambre - même pas pour se nourir ; une SDF sympathique qui pourtant, à un frère éminément riche et célèbre. Bref, de banale, la vie de Coventry passe à un tourbillon d'aventures et de rencontres plus étonnantes les unes que les autres.



Après La femme qui décida de passer une année au lit de la même auteure, je redécouvre son style si particulier, ses personnages si décalés, que j'avais tant apprécié dans le premier roman que j'avais lu d'elle.

C'est drôle, c'est complètement décalé, les personnages sont loufoques et fous-fous. Coventry, en particulier, est complètement extraordinaire : telle une aventurière, elle s'aventure seule dans une contrée lointaine et inconnue, délaissant tout ce qui faisait son quotidien (sa famille, ses repaires). Elle ne s'offusque de rien, elle apprécie les petits instants de la vie qui lui sont offerts durant toute sa péripétie.



Derrière l'humour de l'auteur, se cache quand même des sujets sérieux. En effet, Coventry décide de quitter son train-train quotidien pour partir vivre une aventure unique en son genre, loin de toutes ses obligations de femme et de maman. Sue Towsend fait la satire de la société moderne, en dénonçant, à travers l'humour, les travers de notre civilisation. En y regardant bien, on peut effectivement voir les critiques qu'adressent l'auteure aux hommes (machistes, violents), et à la société dans son entièreté (hypocrisie, faux-fuyants). En plus d'être divertissant, ce livre nous fait nous interroger et nous fait énormément réfléchir !



Ce livre ne peut pas plaire à tout le monde, c'est évident. L'auteure a un style d'humour très particulier, qui pourrait déconcerter, voire choquer, certaines personnes. Il faut également réussir à passer outre son ton comique pour pouvoir percevoir la satire qui est faite de la société. Pour ma part, j'ai bien aimé lire ce livre, mais sans plus. Il est clair que j'ai beaucoup plus apprécié La femme qui décida de passer une année au lit, bien plus structuré et percutant !
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La reine et moi

La reine d'Angleterre doit quitter Buckingham Palace avec sa famille, car lors d'élections, c'est le républicain Jack Barker qui a gagné. Celui-ci avait juré de mettre la monarchie par terre. C'est chose faite, Elizabeth se retrouve au sein d'une cité au milieu du peuple, à faire la cuisine, son ménage, ses courses...

Elle est accompagnée de Charles et Diana, Margaret, Ann, la Reine mère et bien sûr Philip son mari.

Humour cocasse et grinçant pour ce roman de Sue Towsend qui décrit très bien ce qui pourrait se passer si la reine perdait son statut. Je me suis régalée avec certains détails de la vie courante qui sont décrits avec beaucoup d'authenticité.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Lorsque les jumeaux d'Eva Beaver quittent la maison familiale pour entrer à l'Université, Eva ressent une grande fatigue mêlée d'un certain soulagement... Elle se couche et dort longtemps. En se réveillant, elle s'aperçoit que le confort de son lit lui plaît beaucoup et également qu'elle ne peut plus le quitter. Elle organise donc sa vie pour ne plus quitter son lit durant de longs mois, laissant son intellectuel de mari se débrouiller avec les vicissitudes du quotidien...



J'ai lu ce livre en anglais mais j'ai l'impression que tout l'humour (britannique) de l'auteur a fini par arriver jusqu'à moi après une longue ré-appropriation de la langue. Le personnage d'Eva m'a beaucoup "parlé", dans sa "crise de mliieu de vie" La façon dont le monde se refaçonne sous ses yeux est très amusante et les évènements qui se succèdent en cascade font qu'on ne s'ennuie pas. Mais aux 2/3 du livre, j'ai commencé à perdre de vue les raisons qui avaient fait qu'Eva s'était retirée du monde et son inertie à se sortir de la situation m'a un peu agacée. Le bonheur est à portée de main et elle le laisse filer, quelle frustration... La fin m'a carrément laissée perplexe.Elle tranche tellement avec le ton général du roman que ça me gêne un peu. Une lecture néanmoins divertissante.
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La reine et moi

J'ai bien aimé lire ce roman, on sourit souvent, ce qui fait du bien, les bons livres amusants ne sont pas si fréquents.

On sent une vraie tendresse de l'auteur pour la Reine, nettement moins pour le reste de la famille royale !!

Comme d'autres je serais curieuse de savoir comment a été reçu ce livre par les Britanniques.

Déjà la note au début, (œuvre de fiction.Toute ressemblance avec des noms, des personnages, des lieux ou des événements existants n'est que pure coïncidence) qu'on a l'habitude de trouver en tête de romans, est ici particulièrement cocasse vu que tous les prénoms ont été conservés, que chaque membre de la famille royale est tel qu'on le connait.



Un grand regret pour moi : la fin m'a gâché le plaisir du livre. Je la sentais venir, mais espérais qu’elle soit différente, il y avait des possibilités plus drôles à mon goût.

Dans tout type de livre, même pour enfants, je déteste ce type de fin.
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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

Tu te souviens de cette jolie chanson de T.REX et des non moins jolies images de Billy Elliot posées dessus.

(la musique sur mon blog)



Mais si tu t'en souviens, ce n'est pas si loin finalement.

Ferme les yeux et écoute. Tu les revois les images de ce petit garçon.



Figure-toi que c'est à lui que j'ai pensé tout au long de la lecture du Journal secret d'Adrien. L'Angleterre des banlieues ouvrières, (proches de celles de The Full Monty aussi), un humour et une tendresse inimitables.

Si le texte ne m'a pas accroché autant que je l'avais imaginé au départ, il m'a déroulé une bande originale du tonnerre au fil des pages.



Ce livre fait partie de la liste du défi-lecture des cinquièmes. Je crois qu'il n'a plu à aucun de ceux qui l'ont lu, filles et garçons confondus. Il me semble que Sue Townsend n'a pas su oublier son recul d'adulte ce qui nuit à la crédibilité du texte, et crée un fossé entre ses mots et ceux des lecteurs auxquels il est destiné.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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