Pour tenir tête au diable, Martin avait répondu fermement que les fautes anciennes étaient effacées par une meilleure conduite et que, par la miséricorde du pécheur, il fallait absoudre les péchés de ceux qui avaient cessé de pécher. Le diable rétorquant que le pardon ne convenait pas aux coupables et qu’aucune clémence ne pouvait être accordée par le Seigneur à ceux qui avaient fait un seul faux pas, on dit qu’alors Martin s’exclama en ces termes : " Si toi-même, misérable, tu renonçais à poursuivre les hommes, et que tu te repentisses de tes méfaits, surtout en ce moment où le jour du Jugement est proche, je te promettrais, pour la part, miséricorde, avec une confiance sincère dans le Seigneur Jésus-Christ. "