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4.06/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

4° de couverture

Avant-propos de Richard Dawkins.


Qu'est-ce qui distingue les hommes des animaux ? Le langage ? La raison ? La conscience ? La créativité ? Et s'il ne s'agissait là que de leurres ? Et si la spécificité de l'homme, c'était avant tout son incroyable capacité a imiter ses semblables ? Nous sommes, déclare Susan Blackmore, des machines mimétiques contagieuses. Tandis que les gènes utilisent le corps humain dans leur lutte pour la suprématie des caractères physiques, les mèmes colonisent nos cerveaux pour dominer nos comportements, nos habitudes, nos croyances. Or si l'altruisme, la foi, le langage, l'amour, nous sont commandés de l'extérieur, peut-on encore dire que la Moi existe ? Un livre culte qui embrase le monde scientifique international.

Diplômée d'Oxford, psychologue et spécialiste de la conscience, Sue Blackmore enseigne la mémétique à l'université de Bristol, en Angleterre.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Susan J. Blackmore
C'est un fait plutôt étrange que, durant ces derniers 5 millions d'années, il y ait toujours eu plusieurs espèces d'hominidés vivant au même moment, tout comme il y a plusieurs espèces de primates aujourd'hui. Il n'y a qu'un genre humain aujourd'hui, avec des différences plutôt mineures à travers le monde. Qu'est-ce qui est arrivé aux autres ?
(...)
Les avons-nous exterminés, comme nous avons exterminé tant d'autres espèces, ou se sont-ils éteints pour une autre raison ?
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Dans l'espace de quelques pages, Dawkins posa les fondements pour comprendre l'évolution des mèmes. Il exposa leur manière de se propager en sautant de cerveau en cerveau, les comparant à des parasites infectant un hôte. Il les traita comme des structures vivantes réalisées physiquement, et il montra comment des mèmes qui s'assistent mutuellement vont s'associer en groupes, de la même manière que les gènes.
(...)
C'est pour des raisons biologiques (génétiques) que nous avons des cerveaux, mais maintenant que nous les avons, un nouveau réplicateur a été mis en orbite. "Une fois que cette évolution aura commencé, elle ne sera d'aucune façon l'esclave de la première." (Dawkins). En d'autres termes, l'évolution mémétique peut désormais prendre son envol, sans se soucier de ses effets sur les gènes.
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Tout ce que vous avez appris en imitant quelqu'un d'autre est un mème. Mais nous devons bien saisir la signification du mot "imitation". Je vais, moi aussi, utiliser le terme "imitation" dans ce sens élargi. Si, par exemple, une amie vous raconte une histoire et, en vous souvenant de l'essentiel, vous la transmettez à quelqu'un d'autre, cela compte comme une imitation. Vous n'avez pas imiter avec précision chaque mot et geste de votre amie, mais quelque chose (l'essentiel de l'histoire) a été copié d'elle à vous et par la suite à quelqu'un d'autre. C'est cela, le sens "élargi" par lequel nous devons comprendre le terme "imitation". S'il y a un doute, souvenez-vous que quelque chose doit avoir été copié.
Tout ce qui se transmet de cette manière, de personne à personne, est un mème.
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Ces pensées incessantes sont des mèmes. "Vous" ne pouvez pas leur ordonner de cesser. Vous ne pouvez pas leur ordonner de ralentir, ni faire en sorte de ne pas vous laisser aspirer par elles. Elles semblent avoir une vie et un pouvoir qui leur sont propres.
(...)
La raison pour laquelle "je" n'arrive pas à me forcer à arrêter de penser, c'est que des millions de mèmes concourent pour occuper l'espace dans "mon" cerveau.
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Nous pouvons continuer à vivre comme la plupart des gens, soumis à l'illusion de l'existence d'un Moi conscient persistant à l'intérieur, qui commande, qui est responsable de mes actes, et qui fait que je suis ce que je suis. ou bien nous pouvons vivre tels des êtres humains, corps cerveau et mèmes, vivant nos vies comme une interaction complexe entre réplicateurs et environnement, sachant que c'est tout ce qu'il y a. Nous cesserions ainsi d'être des victimes du moiplexe égoïste. Dans ce sens, nous pouvons véritablement être libres - non pas parce que nous sommes capables de nous rebeller contre la tyrannie des réplicateurs égoïstes, mais parce que nous savons qu'il n'y a personne pour se rebeller.
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Une grande partie de l'apprentissage humain est skinnerien, et non pas mémétique. Que ce soit conscient ou pas, les parents façonnent le comportement de leurs enfants par leur manière de le renforcer. Pour un enfant, la meilleure récompense, c'est l'attention ; et les récompenses fonctionnent mieux que les punitions. Ainsi, si des parents sont très attentifs à leurs enfants quand ils se conduisent bien, et s'en désintéressent quand ils hurlent ou font des caprices, il sera dans le meilleur intérêt des enfants de bien se conduire, ce qu'ils ne manqueront pas de faire. Les parents qui font tout pour leurs enfants, finissent par avoir des enfants dépendants, alors que ceux qui s'attendent à ce que leurs enfants trouvent leurs propres jouets, et les laissent affronter la colère de leur instituteur s'ils arrivent en retard à l'école, finissent par avoir des enfants responsables d'eux-mêmes. Si même vous pensez que c'est vous qui avez appris à votre fille à rouler à bicyclette, il est probable que vous avez juste acheté la bicyclette et donné des encouragements, alors que ses propres tâtonnements expérimentaux se sont occupés du reste.
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Toutes les pensées ne sont pas forcément des mèmes. Par principe, nos perceptions et émotions immédiates ne sont pas des mèmes, puisqu'elles n'appartiennent qu'à nous, et parce qu'il se pourrait que nous ne les transmettions jamais. Il peut nous arriver d'imaginer une magnifique scène à partir de nos souvenirs, ou de fantasmer sur le sexe ou la nourriture, sans utiliser des idées copiées de quelqu'un d'autre.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes "les historiques". Pourquoi n'a-t-il n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 alors qu'il en avait suggéré l'idée en 1867 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
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Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur
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