Comme la plupart des vampires, il en faut beaucoup pour m'effrayer. Je me rappelle avoir regardé des films d'horreur chez ma copine Kathleen et avoir été plus intriguée par les réactions que je lisais sur les visages des membres de la famille que par les monstres de l'écran. Mais cette nuit-là, sur cette île au milieu des marais, si loin de tout que nos portables ne captaient pas, je me laissai envahir par la peur. Et ce fut étonnamment agréable.