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3.67/5 (sur 49 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Susan Madison est née à Oxford où elle vit actuellement, après de longs séjours à Paris et aux États-Unis.

Après La Couleur de l'espoir (2001), Tout l'or du ciel est son deuxième roman à paraître chez Belfond.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Ils passèrent la première nuit auprès de leur fils, attentifs au rythme de sa respiration. Des infirmières et venaient, prenaient des notes, surveillaient l'écran de contrôle, vérifiaient l'intraveineuse, le pouls et la température. S'allongeant à tour de rôle sur le lit de camp, Ruth et Paul ne purent fermer l'oeil. Les lignes et les chiffres qui s'aligneaient sur l'écran projetaient une lueur surnaturelle sur le lit du jeune garçon. Une ampoule rouge clignotait dans la petite boiîte en dessous de l'écran. Malgra le rideau fermé sur la vitre séparant la chambre du couloir, une lumière dans la pièce.
Pendant ces longues heures passés au sein de cette demi obscurité, Ruth souffrit alternativement de froid et de chaleur. Des vagues de terreur l'envahissaient, refluaient, menaçaient de l'engloutir. Elle écoutait attentivement le souffle régulier de son fils, parfois interrompu par de fables gémissements, et se sentait liée à lui d'une manière qu'elle n'avait plus connue depuis sa naissance;
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Plus tard, dans sa chambre, Ruth demeura un long moment accoudée à la fenêtre pour contempler la nuit. L'oboscurité était totale. Pas de lune, ni le moindre reflet sur la mer. Elle respira le parfum riche des genévriers qui entouraient la maison écouta le doux bruissemnt de la terre endormie.
Quelle pouvait bien être l'origine du désarroi de Josie ? Avait-elle été confrontée à une situation trop difficile à affronter ? J'ignore même si elle était encore vierge, se dit Ruth. En réalité, je ne connaissais pas ma propre fille. Cet été-là, les deux enfants n'en faisait qu'à leur tête. Ils auraient pu aller n'importe o* et faire n'importe quoi, je ne m'en serais même pas rendu compte.
Elle pensais à Paul. Où pouvait-il être ce soir ? Peut-être était-il, lui aussi, en train de méditer dans l'obscurité, en souhaitant, comme elle ce soir, être à ses côtés...
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Paul remonta le couloir d'un pas rapide. Le soulagement lui faisait tourne la tête. Au loin, un éclat de rire étouffé, comme tous ceux qu'on pouvait entrendre ici, arraché à des poumons gavés de médicaments et privés d'air. Une petite fille en fauteil roulant franchit la porte de l'une des chambres, poussée par Will. Son crâne nu couvert d'un bonnet rose, elle avait le visage renversé, les yeux clos, les traits presque transparent. Will portait aussi un bonnet identique.
La gorge de Paul se serra.
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Les réceptions organisées par les Trotman pour le Labor Day n'étaient par une mince affaire. Si l'invitation mentionnait un barbecue, ils avaient, comme toujours, fait appel au meilleur traiteur d'Augusta pour le buffet. Deux grils extérieurs offraient, l'un des plats de côtes avec la célèbre sauce qui faisait la réputation de Chez Mindy, l'autredes côtes d'agneau dorées à point. A l'intérieur de la maison, de longues tables garnies de fleurs proposaient toutes sortes de plats : crabes et homards du pays, sushis, tortillas. L'ameublement en bois d'Amérique, manifestement coûteux, était de qualité - chêne, érable, merisier. Les Trotman étaient riches et ne rechignaient pas à la dépense.
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Elle avait connu le picotement des nerfs sous la peau, le coeur qui bat la chamade, l'électricité au bout des doigts, les frissons qui vous parcourent l'échine, le creux dans l'estomac quand il n'est pas là, les genoux qui flageolent pour un regard, l'impression de toucher le ciel pour un baiser... Et à la fin de chaque journée, elle ne se rappelait rien de ce qui s'était passé depuis son réveil, en dehors de lui. Il n'y avait rien d'autre que lui. Son visage. Son sourire. Son seul nom suffisait à son bonheur.
Oui, elle avait connu le grand amour.
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Son apparence physique avait perdu toute importance à ses yeux. Les petites misères de la vie quotidienne ne l’importunaient même plus, ni les coupures et les meurtrissures qui recouvraient son corps, ni le manque de sommeil. Chaque jour, comme on reprend son bâton de pèlerin, elle reprenait sa quête désespérée, même lorsque l’espoir se mit à l’abandonner. Poursuivre, garder courage… ne pas laisser le temps ensevelir complètement Josie. Ruth ne se sentait pas encore prête à conjuguer son image au passé.
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J’estimais plus digne de ne pas nous abandonner à notre chagrin. Il aurait été facile de se laisser aller. Si tu savais le nombre de fois où j’ai eu envie de m’effondrer…
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Je ne reviendrai plus jamais ici. Il ne me reste qu’un moyen de survivre : oublier le passé, ne plus se consacrer qu’au présent.
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Je pensais que c’était un signe de force de continuer comme si de rien n’était.
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Elle avait cru que ses souvenirs allaient finir par s’évanouir avec le temps mais cet espoir avait été cruellement déçu. Ils remontaient sans cesse à la surface de sa mémoire, aussi aigus et horribles qu’au premier jour.
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