"A une époque, il n'y a d'ailleurs pas si longtemps, les tribunaux de notre pays ne reconnaissaient pas l'existence du viol. Les gens estimaient, alors, que si un homme abusait d'une femme c'était soit parce qu'il exerçait une sorte de droit ancestral et archaïque, soit parce qu'elle l'avait bien cherché. Dieu merci, ces temps-là sont révolus. Dieu merci, aujourd'hui nos tribunaux poursuivent les violeurs, et , Dieu merci, des jurys trouvent le courage de les condamner. Car peu de crimes sont aussi ignobles que le viol, surtout s'il est commis par une personne connue de la victime."