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Critiques de Susan Stephens (13)
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Les diamants de Skavanga, tome 1 : Trahie p..

Des scènes de fesses, d'autres scènes de fesses, et encore des scènes de fesses: à la moitié, il ne s'est toujours rien passé d'autre et j'ai failli arrêter la lecture! L'histoire reste survolée jusqu'à la fin, je me suis ennuyée !
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Dans le lit d'un prince

Luca, Callie : deux êtres qui, en théorie, n'auraient jamais dû se rencontrer. Lui est l'héritier d'une petite principauté italienne, la seconde serveuse dans un pub sur les docks d'une petite ville grisâtre d'Angleterre. Leur unique point commun ? La perte récente de leurs pères respectifs, qui va bouleverser leurs destins. Luca, bien qu'adopté après avoir grandi dans la rue, se retrouve à monter sur le trône. Quant à Callie, qui a dû se débrouiller avec un père alcoolique et accro au jeu, elle va devoir apprendre à vivre pour elle-même. Des vacances en Italie seront d'ailleurs parfaites pour ça...



« Dans le lit d'un prince » est, à l'image de la première moitié de l'histoire, un véritable petit bonbon acidulé, un concentré de romance feel-good qui fait du bien, empreinte de la chaleur ensoleillée de l'été italien, de l'odeur entêtante des citrons et fleurant bon la campagne. Une revisite de Cendrillon où non seulement la princesse, mais aussi le prince sont issus de milieux modestes. Luca n'a pas oublié d'où il vient et est resté simple, aussi ne peut-il que succomber au charme tout aussi simple de Callie, qui, même engoncée dans une robe à paillettes, n'en reste pas moins Callie-des-docks.



Alors oui, c'est blindé de clichés, entre les gains à la loterie, le coup de foudre au premier regard, le prince incognito que seule l'héroïne ne reconnaît pas, tout ça tout ça. Mais ici, ça fonctionne. Peut-être parce que l'ensemble du truc assume à 200% son côté conte de fées moderne, un peu comme les téléfilms de Noël. En ne cherchant même pas à avoir à l'air crédible ni à se prendre au sérieux, l'histoire n'en devient que plus agréable à suivre, pimentée d'un bout à l'autre par les échanges de piques bourrés de malice entre Callie et Luca. Ces deux-là se balancent des vannes même dans les moments les plus graves et l'on ressent sans aucun mal la complicité immédiate que les unit... au moins autant que leur attirance physique, les deux tourtereaux passant aussi beaucoup de temps au lit, même si en dehors de leurs premiers ébats, les suivants sont à peine décrits.



Il faut dire qu'en 149 pages, Susan Stephens a eu fort à faire : passé la première moitié en Italie et en été, décrivant en détails la rencontre entre la belle et l'ex-clochard, on change radicalement de cadre, le temps de boucler l'histoire comme il se doit. Plus de jolis décors ici, l'auteure a mis l'accent sur ses personnages, en particulier les voisins de Callie qui jouent pour elle le rôle d'une véritable famille. Un thème récurrent dans l'histoire, Luca se retrouvant prince sans pour autant avoir le moindre lien de sang avec la famille royale du Fabrizio.



Certes, on pourra toujours grogner contre les petites répétitions dans le texte ou des ellipses un peu grossières, mais vu le nombre réduit de pages, on le pardonnera aisément. Au moins, ce n'est pas ici qu'on trouvera des longueurs ! Ce qui ne veut pas dire que l'histoire est précipitée, même si le dénouement, lui, l'est un peu. A peine.



Bref, « Dans le lit d'un prince », c'est l'exemple typique de la petite romance feel-good, pas exempte de défauts mais tellement bourrée de bonne humeur qu'on la déguste comme un paquet de fraises tagada. Une excellente surprise !
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Le secret d'une attirance - Dans le lit d'u..

Double chronique



Je me suis plongée dans le dernier double romans de la collection Diadème curieuse de découvrir ses histoires mais avec une légère appréhension, en sachant que Camille n'avait pas du tout accroché... Vu que nous sommes assez similaires sur ce genre de romans, j'avais quelques doutes.



Le secret d'une attirance



Dans Le secret d'une attirance de Maisey Yates, nous faisons la connaissance de Charlotte et Rafe. Quelques années plus tôt, ils se sont connus et débutait une histoire d'amour (interdite). Mais son père n'avait aucunement l'intention de laisser cette idylle débuter et à tout fait pour les séparer de la pire des façons. Quelques années plus tard, ils se retrouvent.



Si je partais assez contente d'avoir un couple qui se connaisse déjà, puisqu'il peut justifier de la rapidité d'une relation dans le cas présent, j'ai rapidement déchanté. Nos deux amoureux se sont quittés en pensant que l'autre l'avait trahi/abandonné/trompé. Si du côté de Charlotte, on devine de suite qu'elle est toujours amoureuse de son amour d'enfance, pour ce qui est de Rafe, ça a été la douche froide.



Devenue milliardaire, froid, imbus de lui-même, il a soif de vengeance et de contrôle. Clairement, je n'ai accroché à aucun des deux. Charlotte se comporte en victime soumise du début à la fin. Elle est amoureuse et tellement naïve que j'avais envie de la secouer. Elle se laisse totalement contrôler par un Rafe qui se montre à l'identique de son père, désormais mort. Lui qui l'enfermait et contrôlait sa vie de A à Z a trouvé un digne successeur en Rafe qui malgré le fait qu'il vienne d'une autre classe sociale et ai vu le mal qu'il faisait à sa fille, reproduise à l'identique son comportement. Il est sec, brut et aboi des ordres. La romance entre eux m'a non seulement déplu mais également révoltée. Aucun romantisme. Aucune liberté pour cette jeune femme, qui une fois enceinte n'a encore moins son mot à dire. Elle s'aplatie, se laisse couvrir de cadeaux et d'attentions pour accepter sa condition. Clairement pas mon truc.



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Dans le lit d'un prince



J'ai donc enchainé sur la seconde romance : Dans le lit d'un prince de Susan Stephens. Direction l'Italie pour faire la rencontre de Luca et Callie. Luca est contraint de prendre une épouse, l'une des lourdes responsabilités qui va avec son statut de prince. Et sa rencontre avec une vacancière va changer la donne.



Callie est en vacances en Italie et tombe dans un bar sur Luca, sans savoir qu'il est prince. Le hasard fait bien les choses puisqu'elle décide de participer à la cueillette de citrons du coin et l'y retrouve. Comme toute romance classique du genre, s'en suit une partie de jambes en l'air et une arrivée prochaine d'un bébé. Comme vous le savez, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé, surtout avec la précédente histoire qui m'avait déplu. Luca va donc tomber dans le cliché du prince qui contrôle tout, parce qu'elle porte son enfant, donc n'a plus son mot à dire.



Si globalement, cette histoire ne m'a pas enthousiasmé, je dois dire qu'elle était meilleure que la précédente, dans le sens où Luca, s'intéresse plus à Callie qu'au bébé. C'est un bon point, même si ça n'efface pas tout le reste. Mais disons que j'ai moins soufflé et levé les yeux au ciel, c'est important pour être souligné. C'est dommage, car l'histoire aurait davantage été étoffé, elle aurait pu me plaire. En toute honnêteté, j'ai tourné les pages sans grande conviction.



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En conclusion, je trouve que ces deux histoires manquent cruellement de profondeur, d'émotions et surtout de réalisme et de modernité. Des femmes soumises, qui disent oui à tout car couvertes de cadeaux et avec un beau mec qui leur ordonne des choses... personnellement, ça ne me séduit pas du tout. Ils ne seraient pas riche, de la royauté et pas très beaux, ça serait des psychopathes. Je n'ai pas cru à leurs histoires d'amour malheureusement. Dommage... je misais pas mal sur cette collection, affectionnant particulièrement les romans sur la royauté mais mise à part Un bébé au château, je pense que cette collection n'est pas pour moi.
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Le sortilège du désert

Voilà un roman qui ne manque pas d'effets de manches, de rebondissements, de situations plus ou moins cocasses et de coïncidences étranges.... et pffff ! Le soufflé retombe accablé par toutes ces invraisemblances. Le héros masculin qui se veut fort et décidé est insipide et désagréable, l'héroïne, elle, est censé être amusante et attendrissante : elle est exaspérante et creuse. Bref, passez votre chemin !
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L'enfant du cheikh

Toutes les romances ne se valent pas... Celle-ci commençait sur les chapeaux de roues. En quelques pages, les personnages avaient déjà couché ensemble. Un climax trop vite atteint dans le récit qui n'a ensuite cessé de retomber comme un soufflé raté. Je ne parle même pas de la conclusion hâtive, sans relief et qui n'a d'autre intérêt que de libérer enfin le lecteur d'une histoire qui tournait un peu en rond. Un grand bof pour moi !
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À la merci d'un don Juan

Au début le prince Césare était plutôt énervant et celà n'aide pas à rentrer dans l'histoire. Les personnages secondaires sauvent les meubles. Celà se lit facilement malgré tout, la romance est plutôt crédible, mais je n'ai commencé à apprécier ma lecture que sur la fin.
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L'héritière sicilienne

Le résumé de L'héritière sicilienne ne donnait pas spécialement envie, mais, comme souvent, s'avère un peu à côté de la plaque.



Quelle n'est pas la surprise de Luca et de son mafioso de père au moment où ils découvrent que Raoul, le frère de Luca récemment décédé, a fait un testament en faveur d'une inconnue... C'est pourquoi lui et son père montent un stratagème pour récupérer le magot. Cependant, simple serveuse dans un bar-casino londonien le soir, étudiante en gemmologie le jour, Jen n'a pas la moindre idée de l'héritage colossal qui dort pour elle à la banque... Aussi va-t-elle s'étonner de voir débarquer dans sa vie le frère de son ami, porteur d'une opportunité professionnelle difficile à refuser. Quant à Luca, il commence rapidement à douter : Jen est-elle une intrigante comme le soupçonne son père, ou aussi innocente qu'elle en a l'air ?



Toute la première moitié du roman est donc consacrée à la mise en place de l'intrigue. En dépit d'une certaine attirance réciproque, Jen et Luca ne se laissent pas troubler. La première sent le traquenard à des kilomètres sans pouvoir mettre le doigt dessus ; le second s'efforce de déterminer si la jeune femme le mène en bateau ou non. Loin d'être torride, l'ambiance est donc plutôt à la prudence, voire la méfiance réciproque ! le comportement des deux personnages se veut logique et cohérent. Si Luca tente d'imposer des conditions qui paraissent louches à Jen, celle-ci se braque. Une chose les rapproche toutefois : le deuil commun de Raoul bien sûr, mais aussi celui de Jen vis à vis de sa soeur. Rapidement, Luca va tenter de se rapprocher de ce frère avec qui il n'était plus vraiment en contact à travers celle qui était devenue sa confidente. Et ce n'est pas parce que Raoul est mort que Jen va se mettre à déballer tout ce qu'elle sait à cet homme certes sexy, mais auquel elle ne fait pas pleinement confiance, même après avoir cédé à l'attraction qu'il exerce sur elle.

Le thème du deuil n'est pas là pour servir d'amorce à l'histoire, mais bien le coeur de celle-ci d'un bout à l'autre.



Cependant, L'héritière sicilienne reste une romance et le déroulement de celle-ci se fait très naturellement, sans précipitation... du moins durant la plus grande partie du livre. La malice et la complicité palpable entre Luca et Jen rendent leur couple en devenir très attachant et s'il faut attendre le dernier tiers de l'ouvrage pour que la relation entre les protagonistes prenne une tournure plus intime, une fois lancés, ceux-ci n'arrêtent plus et leur priorité devient plus ou moins de le faire tout le temps et surtout partout. Au vu des décors qu'offre l'île, le tout a la saveur d'une histoire de vacances : la plage, la fête de l'été... le scénario passe hélas un peu à la trappe au profit de scènes de sexe à répétition. On ne tombe pas non plus dans la romantica, mais c'est définitivement beaucoup plus coquinou que la moyenne des Harlequin Azur.



Ce déséquilibre histoire/érotisme n'aurait pas été très grave si le dernier quart de l'ouvrage n'avait pas été aussi bâclé. Certes, il fallait bien que les secrets volent en éclats, mais la façon dont la chose est amenée s'avère aussi maladroite que peu crédible... de même que le dénouement, aussi facile que rapide. On referme donc le livre sur un désagréable sentiment de gâchis, là où le début, lent et posé, avait tout pour séduire ! On a l'impression que Susan Stephens, à force de prendre son temps pour bien développer son histoire, a dû ensuite la boucler comme elle pouvait pour réussir à la faire rentrer dans le format de la collection. Et c'est dommage. Il aurait sans doute suffi de quelques pages de plus pour que la fin soit à la hauteur du début...



En l'état, même si elle avait le potentiel pour être carrément très bonne, L'héritière sicilienne demeure une lecture sympathique.
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Le secret d'une attirance - Dans le lit d'u..

Première histoire :

Cette première histoire est mieux passé que la deuxième, j'ai bien aimé le fait que Charlotte et Rafe se sont connus plus jeunes. Ils se sont quittés sur des malentendus et même si j'ai plutôt apprécié Charlotte, elle manquait un peu de repondant. Concernant Rafe, il faut apprécier le genre protecteur qui aime tout contrôler. Ça ne me dérange pas trop à petite dose mais ici, je l'ai trouvé amer et en colère et ce de manière franchement exagéré. De plus il ne traitait pas toujours Charlotte correctement. Notamment lorsqu'il la kidnappe quand il apprend qu'elle est enceinte.

Note: 4/10

.

Deuxième histoire :

J'ai eu beaucoup de mal avec celle ci et pour être honnête j'ai lu la fin en diagonale. Pour commencer j'ai eu beaucoup de mal avec la plume de l'auteure ce qui m'a pas mal freiné dans ma lecture. Au début j'appréciais plutôt bien Callie que je trouvais indépendante et qui savait dire non. Mais par la suite j'ai trouvé que son caractère et ses convictions se sont vite envolés. Le gros point noir de cette histoire pour moi c'est le personnage masculin que je trouve détestable. Il est trop autoritaire et la scène où il use de son influence pour qu'elle n'obtienne pas son emploi et qu'elle soit obligée de le suivre m'a tout simplement scandalisée. Je trouve que les dialogues manquent cruellement de profondeur, et mise à part une alchimie sexuelle il n'y avait pas grand chose d'autre.

Je préfère ne pas noter



Reçu en SP par Victoria Romance Historique
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Une nuit au paradis - L'été oublié - Un séduisant..

Envie de vacances ? Ça tombe bien, Harlequin Fr nous a sorti l'été dernier un petit recueil Azur vaguement orienté sur le thème. Néanmoins, le véritable point commun de ces trois histoires, c'est le manque de confiance flagrant de certains personnages !



Une fois de plus, le résumé de « Une nuit au paradis » est un peu à côté de la plaque. Clara et Zack sont associés en affaire, mais et surtout aussi meilleurs amis. Seulement voilà : Clara éprouve bien plus que de l'amitié envers Zack qui, de son côté, avait prévu d'épouser une séduisante boursicoteuse. Qui l'a laissé tomber au pied de l'hôtel. Problème : Zack avait prévu de profiter de sa lune de miel en Thaïlande pour conclure un partenariat avec un producteur local aux valeurs assez traditionnelles, et la perspective de perdre ce contrat l'embête bien plus que son mariage raté. C'est donc tout naturellement qu'il demande à Clara de l'aider à sauver les apparences...

On est donc loin du chantage abusif que laissait supposer la quatrième de couverture : Clara est moins en colère que blessée de devoir jouer la comédie tout en dissimulant ses sentiments. Elle se révèle une héroïne très sympathique : lucide sur ses sentiments, elle se satisfaisait très bien de n'être qu'une amie pour Zack, jusqu'à ce que ce séjour loin de chez eux vienne brouiller les cartes. Souffrant d'un manque de confiance en elle plutôt réaliste – même s'il s'envole un peu vite au fil du récit –, elle souffre du comportement de girouette de son ami. Zack, lui, n'est pas le mâle dominant agaçant à souhait que l'on retrouve trop souvent dans les Harlequin Azur/Presents, même s'il se montre parfois égoïste à l'occasion et surtout incroyablement buté.

C'est cet entêtement qui vient ternir la seconde partie du récit, donnant sans cesse un sentiment d'« un pas en avant, deux pas en arrière », alors même que jusque-là, l'évolution des choses était plutôt naturelle. Au moins, Maisey Yates a justifié le comportement du personnage, ce qui aide un peu à faire passer la pilule. On regrettera aussi que leur virée en Thaïlande soit, finalement, assez superficielle, avec assez peu de descriptions. Ça pourrait presque se passer n'importe où ailleurs, c'est dommage. Les douceurs concoctées par Clara s'en sortent à peine mieux, même si elles donnent tout de même faim. Néanmoins, Lucie Castel a beaucoup mieux exploité ce thème dans « La guerre des papilles ».

Au final, ça se lit sans déplaisir, on s'évade un petit peu (mais juste un peu), les personnages sont plutôt bien développés pour un récit de 138 pages, bref, ça n'est pas exceptionnel, mais c'est parfait pour une lecture estivale. (6/10)



Passé un looooong prologue à la douce saveur de vacances, puis un début un peu long à démarrer, « L'été oublié » se consacré à 100% à la recherche d'un accord entre Charlotte et Riccardo au sujet de leur fille, Gina. Pas évident vu la façon dont ils se sont quittés huit ans plus tôt, Charlotte ayant refait sa vie et tiré des leçons de sa mauvaise expérience...

On ne peut pas vraiment parler de haine entre les deux protagonistes, mais ce n'est clairement pas l'amour fou. En fait, passé l'introduction, il n'y a pas beaucoup de « romance » là-dedans. Des retrouvailles, des arrangements, des prises de bec – Riccardo ne prenant pas toujours compte de l'avis de Charlotte –, il y en a à la pelle, mais tout ça ne ressemble finalement qu'à une succession de négociations. Et la petite Gina, pourtant au cœur de tout, est assez peu présente dans le récit, les interactions entre elle et ses parents n'étant pas montrées directement mais brièvement résumées de temps en temps.

Pourtant, malgré ce côté très survolé, ça se lit, de façon assez fluide, et la plupart du temps, les actions des personnages semblent cohérentes. Pas comme la fin, qui tombe comme un cheveu sur la soupe en l'espace de deux pages, sans qu'on ne comprenne trop d'où elle sort...

Bref, sans être mauvais, « L'été oublié » ne laissera pas un souvenir impérissable... (6/10)



« Un séduisant adversaire », malgré quelques couacs, est LA bonne surprise de ce recueil ! Le cadre insulaire, son développement et sa préservation sont en effet au cœur du récit, et la raison pour laquelle Ellie et Alexander passent une bonne moitié du livre à s'engueuler comme du poisson pourri. La plus grande partie de l'intrigue se déroule même en mer, soit à bord du bateau de pêche reconverti en attraction touristique de la première, soit sur le yacht du second !

Il faut avouer qu'au début, il y a de quoi avoir un peu peur, tant Alexander se comporte en parfait c*nnard. « C'est mon île je l'ai achetée je fais ce que je veux avec gnagnagna », voilà à quoi se heurte Ellie, qui voudrait juste protéger l'île et ses traditions face à la menace de sa transformation en terrain de jeu pour gros riches. Comment ne pas aimer Ellie ? A des années-lumière des caricatures féminines jusqu'au bout des ongles de la collection, on a droit à un marin en salopette parfois pleine de cambouis. Une femme normale quoi. Et avec un caractère bien trempé. Il n'en fallait pas moins pour tenir tête à l'âne buté du ponton d'en face !

Tout le sel de l'histoire repose donc sur la curiosité que chacun déclenche involontairement chez l'autre : il devine chez elle la blessure qu'elle peine à cacher, sans pour autant parvenir à mettre le doigt dessus. Mais comment être sûr qu'il ne s'agit pas d'une énième sangsue venue lui tourner autour ?

C'est là que Susan Stephens a commis une petite maladresse.



[TW] Mention de viol



D'un côté, on a Ellie. Victime de viol, elle s'en est remise, travaille au contact des gens, s'est bien intégrée sur l'île où elle a pris un nouveau départ. Elle n'est pas en miettes, n'a pas mis sa vie entre parenthèses, mais les hommes la mettent très mal à l'aise. On sent qu'elle aimerait céder à la tentation que représente Alexander, se laisser aller, mais... Bref, cet élément est très bien intégré à l'histoire sans tomber dans le pathos. De l'autre côté, on a Alexander, vacciné contre les croqueuses de diamants depuis que son ex-femme l'a abandonné pour filer dans le lit d'un riche vieillard. Et jusqu'à la toute fin de l'histoire, il sera incapable de faire confiance à Ellie, là où elle, de son côté, fait tous les efforts du monde pour aller de l'avant. Vous voyez le souci ? Même si une trahison fait mal et laisse des traces, les comparer au traumatisme d'un viol, placer les deux personnages à égalité, est assez malvenu. A savoir que l'agression en question est mentionnée et vaguement décrite à plusieurs reprises.



/ fin du TW



Ceci dit, Alexander se montre également très patient avec Ellie et étonnamment perspicace sur la façon de ne pas empiéter sur l'espace vital de la jeune femme quand c'est nécessaire.

Leur relation est donc houleuse, puis parfois bancale, mais restent les enjeux autour de l'avenir de l'île et même une pointe de suspense sur la fin. Loin de n'être qu'un décor, les sorties en mer font partie prenante de l'intrigue !

Et surtout, d'un bout à l'autre, la lecture est fluide, sans longueurs ni raccourcis.

Bref, même si le récit n'est pas parfait et qu'Alexander agace par moments, « Un séduisant adversaire » est une lecture très agréable, dans un chouette cadre maritime ! (7/10)



Un recueil qui n'est pas exceptionnel, mais qui se lit néanmoins sans déplaisir. Ceci dit, le troisième roman sort vraiment du lot et peut justifier à lui seul l'acquisition du livre !
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Une maîtresse pour le cheikh

Une histoire qui se lit avec plaisir. La relation entre les personnages s'installe progressivement, mais la fin tombe comme un cheveu sur la soupe, "pouf c'est fini" ! J'ai bien aimé quand même.
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Une nuit avec un émir

Il est extrêmement rare que je doive me forcer à finir un livre, à plus forte raison quand celui-ci possède un fort capital sympathie... Mais mon petit faible pour la romance orientale n'aura pas suffi à compenser les lacunes cumulées d'Une nuit avec un émir.



Pourtant, au début, ça commençait plutôt pas mal. Le cliché de la rencontre fortuite, une héroïne bien décidée à ne pas se laisser dicter sa conduite et à rentrer chez elle avant minuit. Pourtant, c'est bien notre Cendrillon moderne qui, au détour d'une conversation, presque sans prévenir, décide d'oublier ses bonnes résolutions et passer aux choses sérieuses... la cohérence en prend un coup, mais pourquoi pas.



Hélas, ce n'est que l'aperçu d'un défaut qui deviendra récurrent dans TOUT le reste du bouquin : les personnages passent sans arrêt du coq à l'âne, débutent une conversation (ou, plus souvent, une engueulade), s'octroient une partie de jambes en l'air résumée en deux lignes et reprennent la discussion comme si de rien n'était. Quand ils ne changent pas brutalement de sujet en cours de route... Bref, la plupart de leurs échanges deviennent rapidement sans queue (quoique...) ni tête. De toutes façons, entre Hadj qui tient absolument à tout contrôler au point d'en devenir inquiétant et Lucy qui se rebiffe tantôt à raison, tantôt sans, le tout sur fond de problème de confiance... alors qu'ils n'ont même pas passé 24h ensemble au total, on n'est plus à un manque de cohérence près. Comme lorsque Lucy retire ses sous-vêtements pour aller se baigner... et qu'on lit que Hadj les lui ôte (encore ?) dix lignes plus tard...



Côté intrigue, le bilan n'est pas plus glorieux tant tout part dans tous les sens, avec une histoire de beau-père gangster qui ne sert que de prétexte et mal exploitée, tandis que tout ce qui aurait pu être intéressant (la visite des mines, la fantasia...) n'est qu'à peine évoqué, au profit des nombreuses scènes de sexe de quelques lignes à peine déjà mentionnées plus haut.



Bref, à ce stade, on n'est pas loin de la catastrophe, mais l'édition française, qui comporte quelques coquilles bien gênantes (comme lorsque les personnages sont juchés sur des chevEux) n'arrange pas un bilan déjà désastreux. Comme quoi, il faut davantage que de jolis décors avec un beau gosse dedans pour faire une bonne histoire...
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Un scandaleux don Juan

Un petit roman sympathique à lire, mais sans plus. Les personnages tiennent bien la route, mais la rapidité avec laquelle les événements s'enchaînent est parfois déconcertante.



J'ai bien aimé le style du livre, avec des petits morceaux de la chronique d'Holly.

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Amoureuse de Diego Acosta

Histoire sympa à lire, mais rien d’extraordinaire non plus.
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