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Citations de Susanna Tamaro (150)


Et puis, quand plusieurs routes s'"offriront à toi et que tu ne sauras pas
laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard mais assieds-toi
et attends.
Respire profondément, avec confiance,
comme le jour où tu es venue au monde,
sans te laisser distraire par rien.
Ne bouge pas, tais-toi et ECOUTE TON COEUR
Puis, quand il parlera, lève-toi et va où il te porte.
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«L'enfance et la vieillesse se ressemblent, dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé.»
[ Susanna Tamaro ] - Va où ton coeur te porte



«Il y a des vérités qui apportent un sentiment de libération et d'autres qui imposent le sens du terrible.»
[ Susanna Tamaro ] - Va où ton coeur te porte



«Le renoncement à soi conduit au mépris.»
[ Susanna Tamaro ] - Va où ton coeur te porte



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Tu sais quelle est l'erreur que l'on commet toujours ? Croire que la vie est immuable, qu'une fois que l'on a pris certains rails, on doit les suivre jusqu'au bout. Mais le destin a beaucoup plus d'imagination que nous. Juste quand tu crois te trouver dans une impasse, quand tu arrives au sommet du désespoir, avec la rapidité d'une rafale de vent tout change, bascule, et du jour au lendemain, tu te retrouves en train de vivre une nouvelle vie.
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Susanna Tamaro
Les morts pèsent moins par leur absence que par ce qui-entre eux et nous- n’a pas été dit.
(Va où ton cœur te porte)
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Les chiens sont si perméables aux sentiments humains : à force de vivre ensemble depuis la nuit des temps, nous sommes devenus presque pareils. C’est pour cela que beaucoup de gens les détestent. Ils voient trop de choses d’eux-mêmes reflétées dans leur regard tendrement vil, des choses qu’ils préféreraient ignorées.
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J'ai ainsi compris l'une des lois de la nature - loi qui n'est écrite nulle part : si les enfants fonctionnent bien, ils sont au père, s'ils fonctionnent mal, ils restent toute la vie un prolongement de la mère.
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chaque rencontre ,chaque événement,meme minime,renferme une signification,et la connaissance de soi nait de la disponibilité avec laquelle on les accueille ,de la capacité de changer de direction à n'importe quel moment...
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L'enfance et la vieillesse se ressemblent. Dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé, on n'est pas encore - ou l'on n'est plus - des participants à la vie active, et cela permet de vivre avec une sensibilité dénuée de schémas, ouverte.
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A soixante, soixante-dix ans, tu comprends que le jardin et la maison ne sont plus un jardin et une maison où tu vis par commodité, par hasard ou parce qu’ils sont beaux ; ce sont ton jardin et ta maison, ils t’appartiennent comme la coquille appartient au mollusque qui vit à l’intérieur.
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"Le bonheur a toujours une cause, on est heureux de quelque chose, c'est un sentiment dont l'existence dépend de l'extérieur. La joie, elle, est sans objet. Elle te possède sans aucune raison apparente, dans son être elle ressemble au soleil, elle brûle grâce à la combustion de son propre coeur."
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Les morts pèsent moins par leur absence que par ce qui entre eux et nous n'a pas été dit.
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p. 24 "Les larmes qu'on retient se déposent sur le coeur, avec le temps elles forment une croûte et le paralysent, comme le calcaire qui entartre les engrenages de la machine à laver et les paralysent."

p. 68 "Qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce qui te fait souffrir ? ça me fait mal au coeur de te voir dans cet état. Même si tu me refuses en tant que mère, moi je ne te refuse pas en tant que fille. Je voudrais t'aider, mais si tu ne viens pas vers moi, je ne peux pas le faire."

p. 81 "Le bonheur est à la joie ce qu'une lampe électrique est au soleil. Le bonheur a toujours une cause, on est heureux de quelque chose, c'est un sentiment dont l'existence dépend de l'extérieur. La joie, elle est sans objet. Elle te possède sans aucune raison apparente, dans son être elle ressemble au soleil, elle brûle grâce à la combustion de son propre coeur."

p. 85 "La première qualité de l'amour est la force. Mais pour être fort, il faut s'aimer soi-même ; pour s'aimer soi-même, il faut se connaître en profondeur, savoir tout de soi, même les choses les plus cachées, les plus difficiles à accepter."

p. 198 "Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins. Vues de l'extérieur, beaucoup de vies paraissent ratées, irrationnelles, folles. Tant qu'on est à l'extérieur, il est aisé de se tromper sur autrui. Ce n'est que de l'intérieur, en marchant trois lunes dans ses mocassins, que l'on peut comprendre les motivations, les sentiments, ce qui fait agir une personne de telle façon et pas d'une autre. La compréhension est le résultat de l'humilité, non de l'orgueil de savoir."
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Ainsi vont les choses, il faut de la générosité dans la vie : cultiver son petit caractère sans rien voir de ce qui vous entoure, cela signifie respirer encore mais être déjà mort.
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Peut-être les grands-parents sont-ils considérés comme si accessoires qu'aucun terme ne leur est réservé en cas de disparition. De ses grands-parents, on n'est ni orphelin ni veuf. Par un mouvement naturel, on les laisse en chemin, tout comme on perd son parapluie dans la rue, par distraction.
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A soixante, soixante-dix ans, tu comprends que le jardin et la maison ne sont plus un jardin et une maison où tu vis par commodité, par hasard ou parce qu'ils sont beaux; ce sont ton jardin et ta maison, ils t'appartiennent comme la coquille appartient au mollusque qui vit à l'intérieur.
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Tu es partie depuis deux mois et depuis deux mois, à part une carte postale dans laquelle tu m'informais que tu es toujours vivante, je suis sans nouvelles de toi. Ce matin, dans le jardin, je me suis arrêtée longuement devant ta rose. Bien que nous soyons déjà en plein automne, elle se détache avec sa couleur pourpre, solitaire et arrogante, sur le reste de la végétation désormais éteinte.
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Ma mère s'est mariée à seize ans, à dix-sept ans elle m'a mise au monde. Durant toute mon enfance, ou plutôt durant toute ma vie, je ne l'ai jamais vue faire un seul geste affectueux. Son mariage n'avait pas été un mariage d'amour. Personne ne l'y avait contrainte, elle s'était contrainte toute seule parce que, riche, juive et, qui plus est, convertie, elle aspirait à porter un titre de noblesse. Mon père, plus âgé qu'elle, baron et mélomane, s'était entiché de ses dons de chanteuse. Après avoir procréé l'héritier que la bienséance exigeait, ils ont vécu dans un océan de mesquineries et de petites vengeances jusqu'à la fin de leurs jours. Ma mère est morte insatisfaite et aigrie, sans jamais être effleurée par le doute qu'elle pouvait avoir quelques torts. C'était le monde qui était cruel, parce qu'il ne lui avait pas offert de meilleurs choix. Moi, j'étais très différente d'elle et à sept ans déjà, passé la dépendance de la petite enfance, j'ai commencé à ne plus la supporter.
J'ai beaucoup souffert par sa faute. Elle s'énervait souvent et uniquement pour des raisons extérieures. Sa prétendue "perfection" me donnait l'impression d'être méchante et la solitude était le prix de cette méchanceté. Au début, j'essayais d'être comme elle, mais ces tentatives maladroites échouaient toujours. Plus je m'efforçais de lui ressembler, plus je me sentais mal à l'aise. Le renoncement à soi conduit au mépris. Du mépris à la rage, il n'y a qu'un pas. Quand j'ai compris que l'amour de ma mère n'était lié qu'aux apparences, à ce que j'aurais dû être et non à ce que j'étais vraiment, dans le secret de ma chambre et de mon coeur j'ai commencé à la détester.
Pour échapper à ce sentiment, je me réfugiais dans un monde qui n'était qu'à moi. Le soir, dans mon lit, je recouvrais la lampe d'un chiffon et je lisais des romans d'aventures jusqu'à des heures tardives.
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Page 72
Pour voir le destin dans toute sa réalité, tu dois laisser passer encore quelques années. Vers soixante ans, quand la route derrière toi est plus longue que celle qui te reste, tu vois quelque chose que tu n'avais jamais vu avant : le chemin que tu as parcouru n'était pas rectiligne mais plein de carrefours, à chaque pas il y avait une flèche qui t'indiquait une direction différente ; de là partait un sentier, de là un chemin herbeux qui se perdait dans les bois. Certaines de ces déviations, tu les as prises sans t'en apercevoir, d'autres, tu ne les as même pas vues ; celles que tu as négligées, tu ne sais pas où elles t'auraient conduite, dans un endroit meilleur ou pire ; tu ne le sais pas mais tu éprouves quand même des regrets. Tu aurais pu faire telle chose et tu ne l'as pas faite, tu es revenue sur tes pas au lieu d'avancer. Tu te souviens du jeu de l'oie ? La vie avance à peu près de la même façon.
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Et puis, quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prend pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Respire profondément, avec confiance, comme le jour où tu es venue au monde, sans te laisser distraire par rien, attends encore et encore. Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur. Puis, quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte.
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Nous sommes malheureusement habitués à considérer l'enfance comme une période de cécité, d'inachèvement, et non comme l'une des plus riches qui soient.(...) Les enfants ont en eux, naturellement, un souffle plus large, c'est nous, les adultes, qui l'avons perdu et qui sommes incapables de l'accepter. A quatre, cinq ans, je ne savais rien de la religion, de Dieu, de toutes les bêtises qu'ont commises les hommes en parlant de ces choses-là.
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Je suis dans le noir complet, dans une pièce où se trouve une commode contenant des chaussettes. Celles-ci sont seulement bleues ou roses. Quel est le nombre minimum de chaussettes que je dois prendre (dans l'obscurité totale) afin d'être certain de me retrouver dehors avec une paire de chaussettes de la même couleur ?

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