Suzanne Gachenot

Lorsqu’en ce jour d’avril 1925, Espérie mène Georges à son père, elle croit que le grand jour est arrivé. Il est le prétendant de sa sœur Rosalie et elle se réjouit pour elle. Très proche de la benjamine, elle espère la bénédiction paternelle, malgré la jeunesse de la promise, qui n’a encore pas vingt ans. Mais coup de tonnerre : le garçon demande la main de leur aînée et cette dernière, Léonie, accepte. Folle de chagrin, l’amoureuse délaissée quitte son village natal. Elle devient préceptrice, à Bordeaux, dans une famille aisée, qui l’accueille avec bonté. Alors que Léonie subit une situation maritale imposée et malheureuse, Rosalie s’épanouit au sein de la famille de Lestienne. Elle se marie et est heureuse. Espérie, quant à elle, imagine passer son existence dans ses collines, dans lesquelles elle aime tant se promener. Le destin contrecarre ses envies. Elle prend alors sa vie en main, fait des choix de raison, qu’elle assume avec résignation, sans entendre le volcan qui gronde en elle. En effet, Espérie réalise assez tardivement qu’elle est une battante et une femme de conviction.





Léonie, Espérie et Rosalie ont reçu la même éducation, mais elles ont chacune leur personnalité. La première est effacée, elle est obéissante et elle accepte sa condition d’ainée, sans écouter ses envies. La plus jeune est un papillon virevoltant. Elle est pleine de joie de vivre, elle est exubérante et attachante. La cadette, Espérie, lutte entre les convenances et ses rêves. Malgré de petites révoltes, elle se plie aux règles. Le bonheur des autres dépend, souvent, de ses renoncements et de ses acceptations. Elle s’oublie, cache ses pensées, mais elle bouillonne de désir caché. Elle dissimule, aussi, des secrets. Elle peut provoquer un sentiment d’exaspération, qui s’estompe, lorsque nous sondons son cœur. Elle est dévouée à ceux qu’elle aime, elle se bat pour faire évoluer la société et elle lutte pour l’émancipation des femmes. Sa sincérité peut faire mal, mais elle est signe de respect. A l’opposé, son ironie s’adresse aux personnes mauvaises (des vieilles dames acariâtres, par exemple). J’ai adoré cette femme.





Bien que cette saga soit une histoire de femmes, les hommes sont très présents. L’un d’entre eux subit les conventions, quand l’autre fait preuve d’abnégation par amour. L’un perd, l’autre reçoit, pourtant les deux souffrent. Alors que le premier choisit la distance, le second opte pour le rapprochement. Pourtant, les deux m’ont touchée par leur douleur et par leurs concessions. Enfin, la soumission du troisième donne naissance au bonheur du quatrième. Les portraits de tous les personnages, féminins et masculins, sont précis et nuancés. Aussi, notre attachement à eux est lié à notre sensibilité, à nos attentes, à nos inclinations, etc.





Le premier tome de cette fresque romanesque s’achève en septembre 1939. La guerre est déclarée et les hommes sont mobilisés. J’ai eu un coup de cœur pour Les sœurs Loubersac. J’ai hâte que la suite soit publiée.




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J'ai été tout simplement conquise par les soeurs Loubersac ! Une très belle saga familiale (c'est en lisant des critiques sur Babelio que j'ai decouvert qu'il y avait une suite... ).

La première partie se déroule de 1925 à 1927, entre la région d'Albi et Bordeaux. On fait ainsi connaissance avec les trois soeurs, au caractère différent mais unies par un lien familial indéfectible. J'ai adoré la correspondance entre Espérie et Rosalie, tout en tendresse et amour.

La deuxième partie se déroule dans les années précédant la seconde guerre mondiale et s'achève lorsque la guerre éclate... en attente de la suite.

Roman féministe où ces femmes sont en avance sur leur époque et souhaitent faire reconnaître leurs idées avant gardistes.

Le roman se lit facilement, la plume est fluide, il n'y a aucun temps mort et de nombreux rebondissements !

Si vous aimez les sagas, les secrets, ... n'hésitez pas ! ❤

Quel plaisir de retrouver la famille Loubersac ainsi que le Domaine de Cazelles !

J'avais laissé les trois soeurs alors que la 2nde Guerre Mondiale allait éclater et je les retrouve alors qu'elles doivent affronter la guerre mais également les secrets et les mensonges de la famille. Dans les deux cas, elles vont faire front avec force, courage et détermination.



Le roman est bien rythmé et plus on avance dans la lecture, moins on peut la laisser, tant on a envie d'en connaître la fin.

L'auteure, grâce à sa très belle plume, nous offre un roman historique de qualité.

Si vous aimez les romans historiques ainsi que les sagas familiales, je ne peux que vous conseillez de lire cette magnifique histoire. La plume de l'auteure saura vous toucher ♥️

Ana, Jean et leurs 2 ados, Dimitri et Sophie partent chaque année en vacances sur la même île grecque. Jean est géologue, il ne s’intéresse qu’au travail. Ana est belle et aime profiter de la vie, Dimitri a la fougue de sa jeunesse et Sophie est la sage qui obéit aux parents.



Le lecteur voyage en Grèce sous le soleil et découvre rapidement que la famille « bien sous tous rapports » décrite ci-dessus a beaucoup de secrets qui empoisonnent la famille depuis des années. Tout le monde se connaît sur l’île et les cancans sont légion.



J’aime bien les secrets de famille, mais là je trouve qu’il y en a un peu trop. Le roman se laisse lire sans que je n’aie jamais été prise vraiment dedans. Je pense qu’une des explications à ça est que j’ai trouvé les personnages pas assez sympathiques. Certaines révélations sont surprenantes, d’autres saugrenues. Je souligne quand même que le roman est abouti, malgré une plume novice. L’auteure a du potentiel, mais sombre été ne restera pas inoubliable pour moi.

Quel privilège de pouvoir lire un roman en "avant-première" quand il est de cette qualité !

Raillée et brimée, quand elle n'est pas simplement ignorée, Marguerite ne se sent pas à sa place au sein de sa famille. Pour saisir la chance de travailler dans un prestigieux atelier de modiste elle n'hésite pas à la fuir. En exerçant un métier qui la passionne elle va s'épanouir et découvrir l'amitié. Lorsqu'elle rencontre Emilio elle s'ouvre à l'amour, … pour ne pas vous gâcher le plaisir je n'en dirais pas plus sur l'intrigue.



L'histoire tient les promesses d'un prologue, particulièrement beau, où l'on ressent tout le désespoir qui pèse sur le personnage. En suivant la vie de Marguerite on découvre le Paris de la Belle Époque, dépeint avec délicatesse, et le quotidien d'un atelier de modiste. La pauvreté des bas-fonds et des quartiers ouvriers est abordée sans misérabilisme. L'auteur évite un travers courant dans les récits historiques : utiliser des termes désuets qui nuisent à la fluidité de la lecture. Elle nous transporte au début du siècle uniquement par le biais de ses personnages.

Des personnages qui ne laissent pas indifférent. Marguerite est attendrissante, si raisonnable, résistant à ses envies si "ce n'est pas convenable", si douce et pourtant si courageuse, elle m'a fait irrésistiblement penser à l'Augustine de Pagnol (Le château de ma mère). L'amour qu'il porte à Marguerite et son regard indulgent sur ses petits travers, sa dévotion pour Rose, son désir de s'élever, sa droiture : tout cela rend Emilio extrêmement sympathique. Les personnages qui gravitent autour d'eux sont très bien dépeints.



L'écriture est belle et délicate, le vocabulaire recherché ne s'encombre pas d'effets de styles alambiqués le style reste simple et efficace.

J'ai trouvé de nombreux points communs avec "Au Bonheur des dames". D'abord parce qu'au-delà de la très belle histoire d'amour, l'auteur nous fait découvrir un monde : celui des ateliers de modistes (sans lui donner la place prépondérante du grand magasin, c'est avant tout l'histoire d'une vie), et une atmosphère : celle du Paris de la Belle époque. Mais aussi dans les descriptions qui ne concèdent rien à la mode actuelle de fournir au lecteur pressé ou paresseux un raccourci. Si elles sont parfois ressenties comme un obstacle à l'intrigue ici il n'en est rien, la qualité des descriptions habilement distillées est telle qu'elles nous immergent immédiatement dans l'ambiance, sans lasser, et je gage que personne ne les « sautera ».



Bref, c'est l'histoire d'une vie qui risque bien de vous arracher quelques larmes au milieu des sourires.

Pour un premier roman Suzanne Gachenot a placé la barre très haut et je suis déjà impatiente de découvrir le suivant.

Les soeurs Loubersac naissent et grandissent à Cazelles, dans un cadre pastoral, au milieu des collines qu'Espérie aime tant arpenter. Plus d'un an après que Léonie soit mariée, alors que Rosalie s'apprête à faire une entrée remarquée dans le monde auprès de son fiancé qui la dévore des yeux, les frères de Lestienne font irruption dans la vie d'Espérie.…



L'histoire d'Espérie se mêle à la grande histoire. À la lutte des femmes pour leur indépendance, à l'époque où adopter la cigarette était un moyen pour les femmes de s'affirmer, où les féministes n'avaient d'autre choix pour se faire entendre que les excès de langage et les actions fortes, où le sort des femmes qui attendent un enfant hors-mariage était souvent tragique. Selon leur condition sociale, elles sont mariées de force ou répudiées. L'avortement opéré dans des conditions désastreuses est souvent synonyme de mutilation ou de mort, traitées comme des pécheresses dans les hospices elles sont souvent condamnées à abandonner leurs bébés.

Et la guerre arrive….



Je trouve les échanges épistolaires vraiment très beaux. À travers ces lignes, on perçoit aussi bien les émotions des soeurs et leurs occupations quotidiennes qu'une image d'une partie de la société de l'époque. La correspondance avec Thibault, par son ton si naturel, m'a beaucoup plu aussi.

Certains passages m'ont marquée plus que d'autres : l'enfance d'Espérie dans les collines, l'escapade à Sète, la complicité des filles lors de la fuite du couvent, l'amour inconditionnel d'Espérie pour son père.



J'ai découvert Suzanne Gachenot avec son premier roman "Marguerite". J'ai immédiatement été conquise par son écriture, simple et immersive, et par la façon dont elle donne vie à ses personnages. Depuis j'ai lu "Sombre été" avec le même plaisir.

Autant j'ai retrouvé ici cette plume dont je me délecte à chaque roman, autant je n'ai pas eu pour son héroïne l'attachement que j'ai pu ressentir pour les précédentes.

Pourtant j'ai adoré beaucoup de personnages, tout aussi précieux au récit qu'Espérie. C'est assez inhabituel mais je me suis prise à guetter l'apparition de ces personnages, moins intéressée par l'impact des décisions d'Espérie sur sa propre vie que sur celle des autres. L'auteure a créée des figures très marquantes qui me sont rapidement devenues familières : comme Rosalie, qu'on voit s'épanouir pour devenir cette jolie femme à la mode qui donne le ton, pleine de peps, personnage joyeux et lumineux ; le sombre Thibault qui s'est incliné dans l'intérêt général ; ou Charles l'amoureux. Et d'autres moins importants mais brossés avec réalisme et finesse : Hortense si sympathique ou Antoinette la vieille bique aigrie et sans coeur qu'on adore détester …



Avec Espérie l'auteure nous livre un personnage différent, et il est certain qu'elle ne l'a pas voulue fragile !

Si on ne peut qu'admirer la richesse du personnage, au plus se dévoilait sa personnalité, au moins elle m'était sympathique. Tant de petites choses me déplaisent en elle … mais difficile de faire la différence, entre ce qui résulte de mon inclinaison personnelle, et ce qui provient de l'image que l'auteure a sciemment construire. En tout cas bien loin des héroïnes mièvres, Espérie est une femme d'une autre trempe.

Une femme intelligente, prête à se battre et à s'engager pour faire évoluer les mentalités et la liberté des femmes.

Parce que ce portrait de femme est très fort, Espérie ne peut pas laisser neutre : vous allez sans doute l'adorer … (ou pas, comme moi).



Je recommande ce roman aux amateurs de belle littérature, d'histoires plantées dans le passé, de personnages forts, d'hommage aux femmes pour qui la liberté est vitale et qui la paient cher.

Paris, la Belle Epoque, l'univers de la mode; voilà le cadre du roman. Marguerite est talentueuse en couture et très mal aimée par sa famille qui l'exploite. Un jour, elle part de chez elle pour exercer son métier, modiste. Elle va rencontrer u italien, Emilio et une belle histoire d'amour il y aura...La suite il faut lire ce livre qui m'a transportée, j'ai tout aimé: cette présentation de Paris, ces rues, ces boutiques, cette époque. Un bel univers, une ambiance riche , le débuts des grands magasins.

Un livre très plaisant par cette belle écriture fluide, cette histoire qui m'a embarquée.

J'ai Passé un très bon moment de lecture avec Marguerite et sa vie.

Le soeurs Loubersac et un roman dit du terroir et ma foi un bien joli roman. Celui-ci se déroule entre 1925 et 1939. Nous suivons trois soeurs Léonie Rosalie et Espérie qui habitent au début du roman dans le domaine campagnard familial près d'Albi. Chacune à son caractère bien marqué. Espérie indépendante fière un brin orgueilleuse et tenant plus que tout à sa liberté, Rosalie plus coquette plus féminine, rieuse, attachante,vive, et enfin Léonie la plus effacée des trois mais qui va faire voler en éclat dès le début du livre la douce quiétude dans laquelle baignait la famille. Vont s'ensuivre de nombreux événements que l'auteur déroule avec fluidité, décrivant les moeurs de l'époque et la condition de la femme d'alors . C'est un roman très agréable qui se lit avec grand intérêt, les personnages sont très attachants même s'ils sont parfois un petit brin caricaturaux mais qu'importe. Il me semble qu'un tome deux est à venir et je le lirai sans aucun doute pour savoir ce que deviennent tous ces personnages pendant la seconde guerre.

Un bon roman au nombre de pages important comme j aime en lire de temps en temps

Une histoire de famille comme j en lis de temps en temps

Une réflexion sur la société milieu bourgeois et paysan se côtoient

Les alliances se font et se défont

Les femmes ne sont pas considérées à leur juste valeur mais elles commencent à s epanciper

Heureusement la société évolue.

Fille mère femme divorcée ce n est pas courant alors comment accepter certaines situations.

Quel roman émouvant !



Je viens d'achever la lecture de ce roman que j'ai quasi lu d'une traite. Le destin de cette jeune fille de la classe ouvrière Parisienne au début du XXe siècle aurait sa place parmi les géants de la littérature de cette époque, dont l'auteure a su capter l'âme et l'essence.



De l'amour, des épreuves, des rencontres font de cette Marguerite une véritable héroïne de la condition féminine, qui s'émancipe avant l'heure, bien obligée par le destin.



Il y a un vrai souffle épique dans ce roman, qui nous entraine littéralement au côtés de cette jeune fille mal-aimée dans sa famille, qui, grâce à ses talents parviendra à faire son chemin dans la vie. On compatit avec elle au début, alors que sa famille la traite comme une moins que rien, on vit son histoire d'amour avec Emilio, le "rital" ténébreux au grand coeur, on est heureux pour elle lorsque ce dernier lui donne un enfant, on frémit avec elle lorsque ce dernier se voit contraint de disparaître de sa vie, on suit avec plaisir son ascension sociale en tant que modiste (créatrice de chapeaux), et l'on se délecte lorsque... ce que je ne spoilerai pas se réalisera !



A noter aussi la grande qualité littéraire de ce roman, qui n'est pas sans rappeler le style et l'étoffe des grands auteurs contemporains de l'héroïne. Du très grand art au service d'une histoire profondément humaine.



Bref, un premier roman qui a tout pour faire entrer Suzanne Gachenot dans la cour des grandes.

Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Nouvelles Plumes qui m'ont envoyé Sombre été dans le cadre de la dernière Masse Critique. J'avais déjà lu le dernier roman de Suzanne Gachenot Les soeurs Loubersac que j'avais beaucoup apprécié. Sombre été est dans un genre radicalement différent. Nous suivons une famille Jean , Ana, Dimitri et Sophie qui débarquent dans une île grecque loin de tout pour les vacances d'été où ils possèdent une maison secondaire qu'ils ont soigneusement retapée. Dès le premier chapitre le lecteur sait que de sombres événements se sont déroulés, puis le roman est un long flash-back, soit sur l'enfance et l'adolescence des parents, soit sur les quatre semaines de ce séjour qui aurait dû être paradisiaque. L'héroïne Ana est une personnalité tourmenté, fragile, qui a eu une enfance compliquée, élevée par une grand-mère russe vivant dans un monde à elle à jamais disparu. Son époux Jean a eu lui aussi une enfance loin d'être classique. Ils font connaissance alors qu'ils sont enfants, et ne se quitteront plus jamais. Nous débarquons donc dans cette île où d'emblée l'atmosphère de légère passe à mystérieuse. Va alors se dérouler un enchainement de faits qui vont entraîner le lecteur de suprise en suprise. Tous les personnages ont quelque chose à cacher et sont loin du tableau de la famille idyllique qu'ils présentent au premier abord. Le tout se finit dans le dernier quart du roman par un vrai thriller qui nous laisse un peu pantelant, tant les révélations sont nombreuses, peut-être un peu trop. Bref c'est un roman de détente qui se lit facilement mais j'ai quand même trouvé que le trop-plein de surprises gâchait un peu la vraisemblance des évènements.

Je n’ai pas été totalement conquise par « les soeurs Loubersac ». L’écriture est agréable. On suit avec plaisir la vie des soeurs soit dans la région d’Albi soit à Bordeaux chez une riche famille de bourgeois. Le caractère des soeurs est bien différencié : l’aînée qui veut faire son devoir envers sa famille, la dernière pleine de vie et de charme, la troisième soeur est moderne dans ses idées qui se cherche. Pour autant, j’ai trouvé leur histoire un peu plate et pas toujours crédible. Pour des filles qui se veulent modernes, je les ai trouvées bien conventionnelles. Avec cette saga on est à des années-lumières du charme et de la complexité sociale de Downton Abbey. Comme souvent l’autrice a voulu plaquer les idées d’aujourd’hui sur des jeunes femmes d’un autre temps ce qui enlève une grande part d’ambiguïté aux personnages. Peut-être le deuxième tome corrigera ces défauts.

Je remercie netgalley et les éditions Presse de la cité




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"Le Choix d'Espérie" est la suite de la saga familiale de Suzanne Gachenot dont le premier tome est intitulé "Les Soeurs Loubersac". Je précise que si, comme moi, vous n'avez pas lu le premier, ce tome 2 peut se lire indépendamment sans aucun problème car il y a de nombreux rappels des scènes précédentes, même si les personnages sont assez nombreux. Je remercie les éditions @pressesdelacite de m'avoir permis de découvrir ce roman historique captivant.



La scène se passe au cours de la Seconde Guerre Mondiale au domaine de Cazelles dans une pension pour mères célibataires tenue par Espérie et sa soeur ainée, Léonie, veuve et sans enfant. Espérie, divorcée de Charles de Lestienne, élève seule trois enfants, Paul, Aurore et Léandre. Quant à Rosalie, la soeur cadette, elle se trouve à Bordeaux avec ses trois enfants et son mari, Louis de Lestienne.



Le premier amour d'Espérie, Thibault de Lestienne, devenu veuf, est de retour en France pour prendre part à la guerre, tout comme Charles et Louis. Thibault a confié la garde de son fils Léopold à Espérie en lui faisant jurer de garder son identité secrète afin de le préserver de sa belle-mère, Madeleine Verneuil, qui rêve d'en avoir la garde. Mais bientôt, ce secret de famille bien gardé va être dévoilé ainsi qu'un autre avec l'arrivée inattendue d'un certain Victor, la veille de Noel...



La structure narrative de ce roman historique est divisé en deux parties : la première concerne la période de 1939 à 1941 et la seconde, celle de 1941 à 1945. j'ai préféré la seconde partie au rythme plus rapide car elle contient de nombreux rebondissements, ce qui permet de préserver l'attention du lecteur jusqu'au dénouement tragique.



Les personnages principaux, comme les personnages secondaires, sont attachants et émouvants car leur portrait psychologique est bien détaillé et assez complexe. Le thème du féminisme est abordé avec délicatesse, ce qui permet de compenser la gravité des scènes de guerre. Le style fluide et la plume délicate de l'autrice rendent la lecture très agréable.

Une fleur dans un désert de cailloux ...cette phrase , tirée de ce livre , résume Marguerite . Un livre plein de suspens , d'humanité , de tendresse avec un zeste de méchanceté . Une Suzanne Gachenot qui s'est jettée dans des émotions familiales très fortes .D'une famille pauvre , de parents pas très tendres des frère et soeur l'étant pas plus , Marguerite nous amène dans ce qu'elle aime le plus : la mode , la beauté .D'une gentillesse à toute épreuve,pas épargnée pourtant par la vie ; Emilio lui donnera sans compter un amour fou jusqu'à sa mort , leur fille Rose sera leur bonheur mais pour combien de temps ? Vous serez séduit pas l'écriture toujours somptueuse de Suzanne Gachenot , ce livre mérite d'être lu , et je dis çà je dis rien , il mérite au moins un prix littéraire mais voilà je ne connais pas les critères .Merci Suzanne de ce bonheur que j'essaie de partager

Avis : ÉLÉGANT



Tout d’abord, je remercie Suzanne Gachenot et les Presses de la Cité pour leur confiance. C’est toujours un grand plaisir de sentir que notre avis peut être souhaité, et ceci grâce au travail effectué régulièrement.

J’ai lu très rapidement « Les sœurs Loubersac » car il est d’une part, d’une lecture facile, et d’autre part plonge entièrement dans une époque et avec des personnages extrêmement attachants.

Nous sommes en 1925 et ce qui devait être jour de joie pour Espérie se transforme en cauchemar, et encore plus pour ses sœurs Rosalie et Léonie. En effet, Rosalie qui était amoureuse de Georges ne l’épousera pas puisque c’est sa sœur Léonie qui convolera en justes noces, tout ceci comme cela se faisait à l’époque pour assurer la prospérité d’une propriété familiale. A partir de là, rien ne sera plus comme avant et les trois sœurs vivront des chemins parallèles que le destin s’ingéniera à croiser.

Le caractère et la nature d’Espérie m’ont beaucoup plu et j’ai trouvé dans cette âme combattante l’envie de vivre en plein accord avec elle-même, même si les situations la faisaient souffrir. Ce sont des combats de femmes qui nous sont décrits mais les hommes ne sont pas en reste et les émotions de chacun superbement décortiquées m’ont redonné la conscience que même si les hommes avaient le pouvoir, ils ne pouvaient pas toujours gagner la guerre des sentiments.

S’il n’y a pas de descriptions très précises des lieux ou des événements de ce siècle, j’ai la sensation que l’auteure s’est attachée à nous montrer la vie intérieure des personnages plus que leur cadre de vie, faisant de ces hommes et de ces femmes les exemples vivants des carcans de l’époque.

Le roman se termine avec la déclaration de guerre de 1939, je ne peux que souhaiter découvrir comment Espérie et les autres vont traverser ces années de combats. Si vous lisez ce roman, je suis sûre que vous serez dans la même attente.


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Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Soeurs Loubersac », roman de Suzanne GACHENOT que je remercie également pour sa très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.



La très jolie couverture et le résumé fort intéressant m'ont de suite interpellée.



Suzanne GACHENOT nous offre une magnifique saga familiale mêlant l'Histoire à celle de la famille Loubersac et nous transporte dans le Tarn en 1925. Elle nous conte le destin de Espérie, Rosalie et Léonie les trois sœurs de cette famille.



Je me suis sentie de suite happée par les mots de Suzanne GACHENOT qui dresse le portrait de femmes aux caractères différents mais fort attachantes et décrit à merveille les émotions et les pensées des protagonistes de son roman les rendant ainsi authentiques.



J'ai ADORE ce roman très bien écrit qui, outre l'amour évoque la condition féminine au XXème siècle et la lutte des femmes pour leur émancipation. Je l'ai dévoré pratiquement d'une traite tant il m'intéressait et refermé à regret. Petite consolation je suis certaine que l'auteure nous offrira très vite la suite de cette si jolie histoire..



Un excellent moment de lecture à découvrir sans hésitation et un COUP DE COEUR pour moi.



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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com














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Avec Les soeurs Loubersac, Suzanne Gachenot nous propose un roman historique bien agréable à lire. Unies par une même éducation éclairée mais soumises aux rigueurs de l’époque, les trois soeurs écrivent, guidées par leurs désirs et leur soif de liberté, leur intense destin.



J’aime beaucoup les histoires familiales et si vous êtes comme moi, il y a de grandes chances que ce roman vous plaise. Bien qu’il fasse plus de 500 pages, j’en suis venue à bout en deux petits jours tant l’histoire m’a happée dès les premières pages pour ne plus me lâcher.



Difficile de quitter ce roman tellement l’histoire est prenante ! J’ espère que l’auteure nous proposera très vite le deuxième tome.



Car oui, c’est un tome 1 qui court de 1925 à la mobilisation de 1939, il va me falloir désormais attendre pour connaître la suite des aventures de Léonie, Espérie et Rosalie.



Ici, il est beaucoup question de condition féminine et de sororité, des thèmes chers à mon coeur. Chaque soeur représente le statut de la femme au sortir de la première guerre mondiale. Cette génération de jeunes filles rêve d’indépendance et de liberté mais en province, c’est bien dur à atteindre.



Léonie, par peur de devenir vieille fille, acceptera un mariage arrangé ; Espérie qui ne veut pas se marier, ne se donnera pas les moyens de sa réussite et Rosalie se coulera dans le moule de l’épouse bourgeoise mais néanmoins bien ancrée dans le vent de liberté qui souffle sur la France en ces années folles.



J’ai adoré cette saga familiale profondément féministe, l’écriture de Suzanne Gachenot est fluide et on tourne les pages avec avidité. La correspondance entre les deux plus jeunes soeurs, lorsqu’elles sont séparées, rend le récit très vivant.



Tous les ingrédients : époque, faits historiques, famille, amour, désillusion, rebondissement, secret sont réunis pour obtenir une saga très réussie. Au fur et à mesure, on tombe sous le charme des personnages féminins comme masculins, on vit à leurs côtés et la lecture est vraiment addictive.



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Encore un bel ouvrage, qui nous montre combien la vie est bien compliquée parfois et que même en essayant de tout faire pour s'elever dans la société ou tout simplement d'être heureux, le destin de certaines personnes est bien chaotique et le sort s'acharne sur eux.



L'auteure s'est inspirée d'une histoire vraie, des non-dits, des mystères qui règnent quelquefois dans certaines famille, ici notamment, l'histoire d'une arrière grand-mère qui a retenue toute son attention et qu'elle a voulu faire revivre en romançant son parcours.
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Genre : Roman historique

Avis : CAPTIVANT

Un roman de bruit, de rires et de larmes…

J’avais laissé les sœurs Loubersac et les frères de Lestienne en 1939 alors que les bruits des bottes étaient encore lointains, et que les familles essayaient de surmonter les amours difficiles et les querelles. J’ai retrouvé des personnages ayant pris de l’ampleur et que les années de guerre vont malmener.

Espérie tient le domaine familial à bout de bras depuis que son père est mort et qu’elle a divorcé de Charles, frère de Thibault parti avec femme et enfant dans les îles. Mais il revient et Charles ne veut pas abandonner celle qu’il aime toujours. Quand la France est occupée, que les hommes sont au front, le Domaine de Chazelles résiste, accueille, envoie des provisions à Rosalie restée à Bordeaux avec ses enfants mais le retour de Thibaut a réouvert les failles du passé. Les sœurs Loubersac pourront-elles assumer et Espérie pourra-t-elle choisir vraiment son destin ?

Suzanne Gachenot a bien organisé son roman pour faire monter en puissance l’envie d’en savoir plus. Si dans la première partie, de 1939 à 1941, de nombreux rappels remettent en mémoire ou situent les personnages du roman précédent, la seconde nous transporte au centre des guerres familiales et nationales sans nous laisser un instant de répit. Le souffle de ces années-là m’a encerclée et m’a mis parfois la larme à l’œil.

Je n’ai eu aucun doute sur le fond historique que l’on sent bien vérifié, avec des détails précis, et cela m’a permis de me laisser entraîner dans le romanesque et les histoires de familles. La femme combative qu’est Espérie m’a intéressée comme symbole de cette génération de femmes qui ont dû relever la tête et remplacer les hommes pour que le pays ne s’effondre pas.

Marier élégamment et sérieusement l’amour et l’Histoire avec une écriture fluide et harmonieuse n’est pas facile et rien que pour cela, ce roman tient ses promesses. Mais il a en plus de la discrétion, de l’élégance, du respect pour ses personnages. C’est touchant et remarquable, en miroir du visuel de couverture parfaitement adapté à l’ambiance.

Je ne dirai rien de la fin, sinon que si vous avez la mauvaise habitude de lire la dernière page, laissez tomber car vous gâcheriez une grande surprise.

Je remercie personnellement Suzanne Gachenot pour son amitié, les Presses de la Cité et #NetGalleyFrance pour le SP de #LeChoixdEspérie


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Je ne connaissais pas Suzanne Gachenot ; c'est la première fois que je lis un de ses livres. Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce livre qui se passe dans la première moitié du vingtième siècle. Il y a beaucoup de femmes dans cette histoire mais les hommes ne sont pas absents. On peut voir les destins des trois soeurs Loubersac qui sont différents. Rosalie semble être la plus heureuse. Léonie a malheureusement été mariée à un homme qu'elle n'aimait pas. J'ai beaucoup aimé également les échanges épistolaires entre Rosalie et Espérie.