Essayer de comprendre l'amour, c'est comme vouloir disséquer un arc-en-ciel.
"-Alice, il y a une chose que la plupart des gents ne comprennent pas, m'affirme-t-il d'une voix douce :
si tu crois que tu n'es pas digne d'être aimée, alors tous les bouquets , toutes les boites de chocolats et toutes les cartes de Saint-Valentin n'y changeront rien. Mais si u crois que tu mérite d'être aimée, alors aucune des milliard des couleurs de l'univers ne sera trop belle pour ton aura."
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Quand une réceptionniste aux urgences vous dit : "pas longtemps" ce qu'elle veut vraiment vous dire, c'est : "quelque part entre plus tard et dans l'éternité".
Quand il me regarde, j'ai toujours l'impression qu'une plume me caresse très doucement.
Pourquoi buvons-nous du café ? Enfants, nous détestons ça. C'est plus tard que nous apprenons à accepter l'amertume de son goût, et même à en avoir envie. A quel moment cela se passe-t-il ? Je pense que c'est au moment où nous comprenons que, peut-être, il ne va rien nous arriver d’extraordinaire. Au moment où nous oublions nos idées de cocktails exotiques comme le porto flip et le punch ananas, où nous jetons à la poubelle des rêves les petits parasols de papier et les cerises confites, pour nous contenter d'une tasse de liquide marron.
Juste au moment où je peux enfin le voir tout à fait nettement, un sourire éclaire son visage et je m'appuie contre la vitre : "Hé, Garçon au Skate, où tu vas comme ça ? Tu m'emmènes avec toi ?"
Puis il file, tourne à l'angle de la rue et disparait. Voilà à quoi se résume notre relation. Je suppose que je ne devrai pas dire "notre", puisqu'il n'est pas au courant que nous entretenons une quelconque relation, lui et moi.
Je me demande si c'est une loi universelle de voir les garçons devenir complétement nuls à partir de onze ans, et empirer encore au fur et à mesure qu'ils vieillissent ?
Pardonner, c'est libérer quelqu'un.
D'habitude, quand elle déclare qu'un garçon est "mignon", je ne l'écoute pas. Pour chaque mois qui passe sans boy-friend, elle baisse encore un peu ses exigences. Maintenant, elle en arrive au point où elle ne va pas tarder à substituer "mignon" à "vivant".
Toute personne aimant les livres autant qu'Homer aime aussi les bibliothèques. Peu importe que le lieu soit rempli de fauteuils en cuir et d'étagères en or, ou, au contraire, de bancs pleins d'échardes et de vieux rayons taillés dans des cageots de lait ; c'est l'odeur qui permet à l'amoureux des livres de se sentir bien ...