Citations de Svami Prajnanpad (128)
Vivre, c'est tout expérimenter.
Les cinq critères d'un amour épanoui :
1) le sentiment d'être des compagnons,
2) être à l'aise, vivre dans la fluidité,
3) deux natures qui ne sont pas trop différentes,
4) une foi et une confiance totales,
5) un fort élan à rendre l'autre heureux.
La perfection ce n'est pas de faire quelque chose de grand et de beau ; mais de faire ce que l'on fait avec grandeur et beauté !
Nous sommes libérés par ce que nous acceptons, mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons
La première détente, c’est l’acceptation complète des tensions qui n’ont pas encore lâché.
Le concept de Dieu en tant que personne est une illusion complète. Et l'illusion
est venue du besoin de compensation du père et de la mère terrestres. Le concept
de Dieu est le concept de l'enfant éternel. Les gens sont enfantins. Ils
grandissent en années, mais mentalement ils restent enfantins. Alors, ils veulent
un Dieu personnel.
La sagesse n’est pas la disparition totale des pensées mais la liberté par rapport à celles-ci.
Dans la vie du monde on saisit toujours un objet particulier. Mais qu’arrive-t-il quand on sent et qu’on réalise qu’il n’y a rien à saisir ? Il y a une disparition complète de la conscience du monde et quand ce sentiment se cristallise, on sent : « tout est à moi, tout m’appartient ». L’éveil n’est rien d’autre que cela.
Si vous ne pouvez pas, vous ne devez pas. C’est tout. C’est cela : être. Ou je le fais, ou je ne le fais pas. Mais si je le fais, je ne le fais pas à moitié ni aux trois quarts.
Personne ne peut vous connaître et donc personne ne peut parler de vous.
Chacun a des pensées à votre sujet et exprime ses opinions sur l'image qu'il s'est faite de vous et non sur vous.
Alors, pourquoi vous troubler?
Vous devez rester calme et silencieux comme s'ils parlaient de quelqu'un d'autre.
Aimer, c'est comprendre et sentir que l'autre est différent.
On n'apprend rien simplement en lisant des livres. On n'apprend qu'en recevant des coups.
Acceptez ! Car il n'y a rien d'autre...
Ce sont des pensées qui nous coupent de la réalité et nous maintiennent dans l’esclavage.
Quand, dans l’enfance, on nous a proposé une perfection que nous ne pouvions pas incarner, nous avons été divisés et nous nous sommes sentis défaillants par rapport à un idéal qui aurait été en fait flatteur pour notre vanité et nous aurait permis de nous sentir aimés et admirés par nos parents et notre entourage. Nous en arrivons donc à nous détester nous-mêmes d’être ce que nous sommes ou, selon une manière bien erronée de nous exprimer, de n’être que ce que nous sommes.
L’ego, c’est l’enfant en vous qui vient recouvrir le présent.
L’amour véritable ne compare jamais, il voit simplement, il accepte, il reconnaît. Cet amour-là n’existe que quand le mental a disparu.
On voit rarement, on pense que l'on voit et la première exigence pour être vraiment Homme est de se libérer de la pensée et de s'établir sur le terrain solide du voir........
Comme pour les sciences exactes, la science spirituelle exige d'expérimenter, de trouver, de vérifier et de réaliser la vérité........
Être libre, c'est être libre de toutes les formes physiques ou supra-physiques et cette liberté vient en vivant et en voyant, non en pensant, parce que seule l'expérience de la vie fournit une base ou des données solides pour voir les faits comme des faits et non des hypothèses, des imaginations et des idées......
On n'apprend rien simplement en lisant. Seuls les chocs que vous ressentez en cas de succès et d'échecs consécutifs à l'effort que vous avez fourni vous font apprendre. Toute formulation empruntée est une source de déboires.
Les hommes sont égaux mais non identiques.