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4.15/5 (sur 190 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Amnéville, Moselle , 1960
Biographie :

Fabienne Swiatly esn née d'un père polonais et d'une mère allemande. Elle est poète, romancière, nouvelliste et essayiste.

Elle anime des ateliers d’écriture et participe au collectif remue.net.

Elle a publié : Boire (Éditions TerreNoire, 2007), Gagner sa vie (La Fosse aux Ours, 2006) .

Publications Poésie :
‒ Elles sont au service – éd. Bruno Doucey, 05 mars 2020
– Ligne de partage des eaux - éd. La passe du vent (mars 2011).
Texte mis en scène par Eloi Recoing et Jeanne Vitez pour le Théâtre aux mains nues
– Jusqu’où cette ville - éd. Publie.net, 2008.
– Stimmlos / Sans voix – Verlag im Wald, 2006.


Elle vit à Lyon.

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Bibliographie de Fabienne Swiatly   (21)Voir plus

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Avec Marc Alexandre Oho Bambe, Nassuf Djailani, Olivier Adam, Bruno Doucey, Laura Lutard, Katerina Apostolopoulou, Sofía Karámpali Farhat & Murielle Szac Accompagnés de Caroline Benz au piano Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, des barbelés, des lignes de séparation entre États que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie symbolique de l'existence humaine : frontières entre les vivants et les morts, entre réel et imaginaire, entre soi et l'autre, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukraine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent douze poètes, hommes et femmes en équilibre sur la ligne de partage des nombres, franchissent les frontières leurs papiers à la main. 112 poètes parmi lesquels : Chawki Abdelamir, Olivier Adam, Maram al-Masri, Katerina Apostolopoulou, Margaret Atwood, Nawel Ben Kraïem, Tanella Boni, Katia Bouchoueva, Giorgio Caproni, Marianne Catzaras, Roja Chamankar, Mah Chong-gi, Laetitia Cuvelier, Louis-Philippe Dalembert, Najwan Darwish, Flora Aurima Devatine, Estelle Dumortier, Mireille Fargier-Caruso, Sabine Huynh, Imasango, Charles Juliet, Sofía Karámpali Farhat, Aurélia Lassaque, Bernard Lavilliers, Perrine le Querrec, Laura Lutard, Yvon le Men, Jidi Majia, Anna Malihon, Hala Mohammad, James Noël, Marc Alexandre Oho Bambe, Marie Pavlenko, Paola Pigani, Florentine Rey, Yannis Ritsos, Sapho, Jean-Pierre Siméon, Pierre Soletti, Fabienne Swiatly, Murielle Szac, Laura Tirandaz, André Velter, Anne Waldman, Eom Won-tae, Lubov Yakymtchouk, Ella Yevtouchenko… « Suis-je vraiment immortelle, le soleil s'en soucie-t-il, lorsque tu partiras me rendras-tu les mots ? Ne te dérobe pas, ne me fais pas croire que tu ne partiras pas : dans l'histoire tu pars, et l'histoire est sans pitié. » Circé – Poèmes d'argile , par Margaret Atwood

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Plus tard on voyagera l'un avec l'autre. On aidera les pauvres et on soignera les éléphants. On imagine un monde qui ira mieux grâce à nous.
On dirait que...
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"Le bonheur n’est vrai que quand il est partagé. "

Christopher McCandless

(page 71).
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L'odeur de l'autre pour échapper à l'érosion du temps. Un bref moment de son existence on n'est plus seul. Sans invention du lendemain, aujourd'hui s'immobilise et le monde n'est qu'un amas d'incertitudes. Ils étaient au même endroit de leur vie et quand pesait entre eux un commencement d'ennui, elle savait lui offrir des lectures dans l'abandon des oreillers.

S'autoriser du bonheur.
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INSTANTANÉS DE VIE…


Extrait 3
[…]

Sabots blancs qui adhèrent au caoutchouc du sol,
elle fait voyager le résident tassé dans une chaise
roulante. Elle l’emporte jusqu’à la salle commune
où le téléviseur a bien du mal  à fixer les regards
malgré le rictus blanc émail du présentateur.  Elle
viendra le chercher à l’heure des visites,  en atten-
dant il s’endort et le présentateur s’agite pour rien.
De ses mains libres, elle frictionne son bas du dos
puis l’arrière de sa nuque. Le pastel des murs est
une absence de couleur.
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Quand les humains bradent leurs rêves, les tragédies commencent.
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Pour la séduire, il couvrait de rires son arrogance et finissait ses phrases avec des peut-être. Il aimait son attitude féline même quand elle buvait une pinte de bière. Des plissements rieurs contredisaient son regard timide. Entre eux aucune promesse et surtout pas l'éternité des sentiments, pourtant il y avait cru.
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L'Algérie. Ils en parlaient peu. Ils la nommaient peu. L'Algérie, c'était là-bas. C'était avant. L'ailleurs qui se résumait à la photo du cousin, jeune appelé parti presque deux ans dans un bled en Afrique du Nord. (...)
Pas un mot, pas un souvenir pour agrandir l'image. (...) Le cousin s'était fait photographier dans un bled et je croyais que bled c'était le nom du lieu.
Parfois il était dit à la fin d'un repas dominical, quand l'alcool déverrouillait la parole, que le cousin avait eu de la chance d'en être revenu : 'C'est que ça vous tranchait la gorge ces types-là... Et les couilles aussi...'
(p. 9-10)
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Ce serait l'Amazonie, il y aurait des crocodiles et des hippopotames. On serait des explorateurs poursuivis par des méchants. On pêcherait du poisson pour vivre. Puis il y aurait une tempête avec du courant très fort. Le bateau tanguerait, il faut s'accrocher au bord. Ne pas tomber dans l'eau à cause des piranhas qui vous dévore en cinq minutes, reste plus que les os. On s'invente des histoires qui ressemblent au film du dimanche soir.
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Ma mère, quand elle se rendait au Prisunic de la ville d'à côté, longeait la barre d'immeuble, tête haute, défiant par son port rapide les hommes qui s'installaient dehors dès que le temps le permettait. Pas un regard vers eux mais, moi, je cherchais tous les détails, toutes les différences visibles, car ils étaient la preuve vivante que d'autres pays existaient, que le monde était grand et surtout qu'il était différent au pays d'ici.
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La Pologne était une terre éternellement sombre et gelée, une terre dure que mon grand-père avait quittée pour venir travailler dans les mines de fer. L'industrie française avait alors besoin de main-d'oeuvre, tant de jeunes gens morts et ensevelis dans les terres boueuses de l'Ardenne. (...)
Cracovie - Berlin - Metz. L'industrie payait le voyage à toute la famille, ça, mon père le racontait souvent, n'en revenant pas qu'une usine puisse offrir le train à des pauvres, des étrangers de surcroît.
(p. 14)
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