Tyrans aux ambitions démesurées, bourreaux sans
pitié, super-méchants, madvillains, tueurs en séries
ou de masse
le fou c'est le monstre et le monstre
c'est le fou. Lorsqu'un crime ou un attentat est
commis, il est fréquent que le ou la coupable soit
taxé·e de folie. Pourtant, statistiquement, les gens
atteints de pathologies mentales commettent
moins de crimes que les gens présumés
« normaux ». Et si les fous, loin d'être les génies du
mal, étaient finalement nos victimes ?
Avec : Sylvain Forge, Christophe Siébert, Karine Rennberg, Serge Lehman
Modération : Caroline de Benedetti
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Trois personnes peuvent garder un secret si deux d entre elle sont mortes

Le siège de l’Ahnenerbe se trouvait à Berlin. La vaste demeure servait d’épicentre à la plus étonnante organisation qu’il lui fut donné de connaître. La Société pour l’étude de l’histoire des idées premières comportait de nombreux départements scientifiques, allant de l’archéologie à l’anthropologie. Elle réunissait des experts venus de toute l’Allemagne. Ces sommités s’employaient à retrouver les croyances, les pratiques et le langage des ancêtres de la race germanique. Un très discret « département R» faisait même de la prospective militaire. Les allées et venues d’officiers de la Luftwaffe rattachés au centre de recherche de l’armée de l’air de Dachau en témoignaient. Toutefois, le conventicule le plus secret de l’Ahnenerbe, dont on disait que ses membres rendaient compte directement à Himmler, concernait les sciences paranormales. La cellule possédait une galerie de bourlingueurs aussi farfelus que passionnés. Leur champ d’études transcendait tous les dogmes du national-socialisme en se basant sur l’analyse des grandes traditions ésotériques. L’objectif était toujours le même: remonter aux sources et démontrer que les grandes civilisations de l’humanité procédaient d’un seul et même tronc commun: la race immémoriale des Aryens
En utilisant la gouttière pour descendre tu seras vite dans les parcs. Prends un vélo-taxi et rejoins la gare sans tarder. Tu as un train pour le Puy-en-Velay dans moins de trente minutes. Ne dis rien. C'est ainsi. Tout ce qui arrive, c'est la faute à la guerre et à ce salaud d'Hitler. Pas à nous.
- Et le commissaire Donnadieu, c'est quel style?
- Si tu apprécies le foot, il t'aura à la bonne. Dans le cas contraire, tu feras avec. On peut dire ce qu'on veut de lui, c'est un bosseur. Il arrive le premier et part le dernier.
Avec l'aide d'une petite lampe, les spécialistes prirent un tube de pastilles de Luminol qu'ils mirent à dissoudre dans une bouteille d'eau. Le liquide fut versé dans le réservoir d'un vaporisateur manuel. Un des policiers se releva en serrant la poignée du nébuliseur et le second prépara l'appareil photo en choisissant le diaphragme et la sensibilité de l'ISO qui convenaient.Quand ils furent prêts tous les deux, le premier se mit à répandre le Luminol autour du cadavre puis décrivit de larges cercles concentriques qui englobèrent le sol et les murs. Au contact du fer contenu dans les tâches d'hémoglobine, le composant s'oxyda en produisant un rayonnement électro-magnétique de couleur bleue qui se détachait nettement dans l'obscurité.
- Comment expliquer que deux pacemakers disjonctent simultanément ?
bergère sourit :
- Une panne, c'est rare, mais deux et au même moment, c'est incroyable. Je n'ai encore jamais rien vu de pareil.
...On estime que dans vingt ou trente ans, il y aura cinquante milliards d'objets connectés sur la planète. Ce sera le cas des voitures, par exemple. Le gros soucis, c'est que pour le moment, aucune sécurité n'est prévue pour ces gadgets. Et je ne vous parle pas des centrales nucléaires ou des barrages hydrauliques surveillés par internet, "sous contrôle", comme on dit !En injectant quelques lignes de code destinés à exploiter la vulnérabilité d'un système automatisé, on peut faire dérailler un train ou plonger une ville dans le noir.
-Dans l'armée, ils ont cette formule, conclut Ethan
La première fois c'est un hasard, la seconde fois une coïncidence, et la troisième fois... un complot
Grand amateur de polar, je ne rate plus, et ce depuis plusieurs années, le prix "Quai des orfèvres", attribué par un jury de policiers. Sorte de roman noir de la transformation numérique, le cru 2018 est fascinant, en mettant en "scènes de crimes" les risques liés à la cybercriminalité, et donc la nécessité la cybersécurité. Ça vaut un rapport de l'Anssi .....
- Je crois que jusqu'à maintenant, ce n'est pas Olivia que je cherchais, mais une part de toi. J'espérais la trouver en vie et découvrir que son regard était pareil au tien. Alors, je me serais tenu devant elle, face à face, et toi tu ne serais plus partie pour toujours mais vivante et jeune comme je t'avais laissée, il y a vingt-six ans.