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Critiques de Sylvain Ouillon (12)
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Les jours

C'est un roman très riche... Riche comme peut l'être l'histoire d'une famille, sur plusieurs générations, comme peut l'être l'Histoire, avec ses faits marquants, ses guerres et ses modes, avec tous les personnages qui la marquent, dans tous domaines. Riche aussi de citations, d'extraits de chansons qui font vibrer les mémoires et sonnent au lecteur comme autant de souvenirs enfouis. Un premier roman prometteur!
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Les jours

Voilà l'histoire d'une famille, quelques générations qui traversent le XXe siècle. le mot « roman » figure en couverture. Mais en est-ce vraiment un ? Le livre réunit brièvement une recherche généalogique, puis les témoignages des uns et des autres ainsi que des points historiques et les réflexions personnelles de l'auteur. L'intérêt principal réside dans la description de la vie des ces Français expatriés dans les colonies, successivement à Madagascar, au Congo, en Oubangui-Chari et au Tchad, avant que le temps de la décolonisation arrive.

Au delà des ces considérations historiques, il y a un certain charme à voir se dérouler "les jours" d'une famille comme les autres. Enfin... presque comme les autres, car il n'y a pas deux familles identiques.
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Les jours

Un bijou !

Avec une narration douce, tendre et affectueuse, l’auteur nous fait parcourir une saga de famille qui va traverser des siècles, depuis des temps calmes, lents, et intenses, jusqu’à un 21ème siècle plus trépidant qui déboule trop vite, pourtant au bout de près de 650 pages limpides...

Étayée de multiples repaires et références, cette histoire, qui est un peu celle de toutes les familles, se déroule tranquillement sous nos yeux au milieu d’évènements et de personnages marquants.

Une lecture qui est une invitation riche et émouvante, une littérature vibrante et soyeuse.
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Les jours

Lu dans le cadre du prix des libraires Folio Télérama 2021. Un témoignage vécu par des familles de la fin du 19ème siècle au 21ème siècle qui raconte leurs vies et les événements qui jalonnent cette période. Les témoins sont tellement nombreux qu’il n’est pas possible d’appréhender leur généalogie, décrite d’une façon si détaillée qu’elle pèse inutilement sur le contenu narratif. L’idée est intéressante et fait revivre des moments d’histoire en tentant d’en incarner les protagonistes, mais ils sont noyés parmi beaucoup trop de « blablas » longs et fastidieux à lire. Du bon est niché dans beaucoup de sauce inutile !
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Les jours

Avec ce roman à la construction très originale, qui offre une mosaïque d'éléments, Sylvain Ouillon réussit à passionner pour l'histoire de sa famille sur cinq générations, dont il dresse un portrait tout à fait romanesque.
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Les jours

Qui a supervisé chez Gallimard l’édition de cet ouvrage ? Personne pour dire à l’auteur que ces chapitres Bornes sont ridicules et superflus ? Pour lui conseiller de s’abstenir de certaines notes de bas de page, inutiles ? Comment comprendre ces critiques élogieuses pour ce qui n’est qu’une suite de vignettes « chroniques familiales », plus ou moins pittoresques, avec un zeste d’intervie à la Bourdieu. Le tout assaisonné de réflexions du niveau d’une dissertation de lycée.



Fastidieux, lourdingue. A éviter.
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Les jours

J'ai du mal à donner un avis tranché sur ce livre, du style j'ai aimé ou je n'ai pas aimé. C'est vraiment un livre à part, inclassable, à la fois autobiographie familiale, fresque historique et roman sur la France coloniale. C'est ce qui fait sa force mais aussi sa faiblesse parce que tout est mis sur le même plan : les grands évènements de la vie, ceux du siècle, et les témoignages des membres de la famille sur leur quotidien. Certains passages m'ont beaucoup plu, notamment les chapitres sur Madagascar ou l'Afrique, mais aussi les bornes qui donnent un éclairage sur l'époque. D'autres m'ont semblé trainer en longueur ou se perdre dans des détails. D'autres enfin m'ont paru absolument sans intérêt, par exemple des détails sur les voitures dans les témoignages qui semblent retranscrits tels quels, avec les questions ou les doutes sur l'exactitude d'une date ou d'un fait. Bien sûr il s'agit aussi d'interroger la mémoire, mais c'est ce qui a rendu la lecture trop longue et parfois même fastidieuse. Un livre à découvrir pour sa forme et pour l'éclairage donné sur la vie dans ''les colonies'', beaucoup moins facile que l'image que j'en avais. Mais trop de longueurs de digressions inutiles m'ont empêché de prendre vraiment plaisir à lire ce roman (drôle de dénomination qui m'a d'ailleurs interpelée pour ce texte !).
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Les jours



» Il n’y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l’accomplit » – René Char





Avec cet incipit, l’auteur nous fait entrer de plain pied dans son histoire familiale. Cette famille pourrait être la notre si nous faisions notre arbre généalogique. Nous sommes tous et toutes les descendants ou descendantes d’aïeux venus d’ailleurs afin de trouver en quittant leur village, leur hameau pour « aller à la ville » pour une vie meilleure. Là ils ont construits une nouvelle vie, fait de nouvelles rencontres, de nouveaux amours. Car ces hommes et ces femmes ont décidés qu’ » il arrive que les bifurcations se présentent en avance ou trop tard. Une chose semble à peu près claire : une bifurcation ne peut se prendre qu’à son heure. A la bonne heure« et c’est ce qu’ils ont fait.



Partis de leur Creuse natale « nos aïeux » ont parcouru le monde de nos colonies avec la volonté non pas de faire fortune mais de vivre dans de meilleurs conditions. Pour cela ils ont bravés le poids des codes établis par la société, les fureurs des océans des conditions météorologiques sous les différents continents où ils ont émigrés. Ils ont appris d’autres langues, d’autres cultures non pas à la même manière des « expat » d’aujourd’hui. A aucun moment ils n’ont eu l’impression d’être des colonisateurs puisqu’ils n’en étaient pas. D’autres ont choisi le corps de l’armée non pas pour voir du pays ou pour la solde mais par patriotisme, pour représenter la grandeur de la France.



Durant tout son roman avec tous ses personnages l’auteur nous emmène en voyage tout aussi géographiquement que spirituellement. Car en nous narrant l’histoire de ses aïeux, il nous livre aussi leurs secrets d’alcôves, leurs intrigues et leurs souvenirs car « sachez donc qu’il n’est rien de plus précieux dans la vie qu’un bon souvenir d’enfance. Un bon souvenir d’enfance est peut être le meilleur des viatiques, la meilleure des éducations ».



Cet « Erasmus de la vie » avant l’heure a permis à leurs descendants d’avoir l’esprit ouvert, d’être curieux de toutes choses et lorsqu’ils étaient obligés de rentrer en métropole pour suivre leur scolarité ils emportaient en plus de tous leurs bagages leurs souvenirs si précieux (comme la fois où…)



Les époques sont passées tout comme les grands évènements et pourtant c’est dans notre mémoire aussi bien collective que familiale. Nous avons tous dans nos ascendants un grand oncle poilu tombé au champ d’honneur durant la Grande Boucherie de la Somme ou des Dardanelles puis plus tard un petit cousin (germain ou pas) qui s’est battu en Indochine ou durant « les évènements d’Algérie »



« Les évènements ne sont rien, ce qui compte c’est leur légende » et des légendes il y en a de nombreuses dans toutes les familles comme celle de l’avarice de la grande tante (dont nous avons oubliés le nom) ou la petite cousine qui avait adopté un crocodile comme animal de compagnie jusqu’au jour où… C’est tout cela que nous raconte ce livre. Avec tous ses personnages l’auteur nous parle d’ « autres nous ». des « nous » dans une autre temporalité.



Si nos ascendants ont eu le courage et la force de partir c’est qu’ils considéraient qu’ « être nomade c’est préférer l’être à l’avoir » et c’est une leçon d’humanité qu’ils nous ont offert.



Dans ce monde « hyper tout » n’avons nous pas égarés consciemment ou inconsciemment leurs valeurs morales, leurs traditions à laquelle ils étaient tant attachés ?





» La vraie vie est ailleurs » disait Rimbaud et si nos aïeux l’avaient trouvée au Tchad, au Congo ou au Maroc ? Et pourquoi pas. Le principal n’et il pas d’avoir non pas la vie rêvée des stars ou des « grands » de ce monde mais notre vie celle que nous construisons jours après jours ?



« Que recherche un homme en éternelle conquête : un paradis original ? Son propre big bang ? Une consolation ? … »



Je pense que l’auteur en nous faisant voyager en notre fort intérieur nous interroge sur le sens de notre vie car : » Le plus long dans la vie d’un homme c’est de trouver sa voie. Se retrouver. Les parents peuvent y contribuer. Mais pourquoi est ce simple à énoncer et si difficile à accomplir ? «

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Les jours

Dans ce roman-fleuve on suit les ancêtres de Lucien et Simone Devoise, et on converge progressivement vers les deux protagonistes, qui ne sont autres que les grands-parents de l’auteur.

Ceux-ci témoignent aussi, ainsi que leur entourage, pour colorer l’histoire d’anecdotes et montrer aussi la permanente réécriture de la mémoire.

Le récit est chronologique et ponctué de « bornes » que l’auteur exploite pour décrire le contexte historique, politique, culturel, social.

Un beau livre, parfois un peu confus car tellement riche. Et on apprécie justement la générosité du projet.
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Les jours

J'ai un faible pour les sagas familiales, alors, oui, j'ai aimé ce livre. Malgré quelques longueurs (les chapitres "Bornes", par exemple, sont parfois un peu fastidieux, de même que les notes de bas de page - à la fin je ne les lisais plus). Et quelques petites fautes de français qui m'ont irritée (comme toujours). A part ça c'est une chronique familiale française attachante, d'autant que j'y ai retrouvé certaines de mes propres racines (le Tchad, par exemple). Me fait penser à "Les années" d'Annie Ernaux. Catégorie : à lire.
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Les jours

Le mot « roman » est inscrit sur la couverture du bouquin, parce qu’il répond aux normes exigées par cette classification. Mais j’aurais préféré « chroniques » avec peut-être comme titre « souvenirs et réflexions »

Sylvain Ouillon nous raconte la vie d’une famille au sens large, depuis les ancêtres au XIXème siècle jusqu’à aujourd’hui. C’est la sienne, romancée comme il se doit. Les chapitres se succèdent chronologiquement et évoquent mille et un détails de ces existences, certains sans importance, d’autres qui ont influencé leurs cours. Qui nous expliquera un jour pourquoi notre cerveau retient certaines images et pas d’autres plus importantes ?

L’auteur ne s’attarde pas, (dans la première moitié du moins) : quelques lignes pour parler de tel cousin puis un petit saut pour donner la parole à un autre qui nous replonge dans son époque, dans son village, dans son quotidien. Entre ces évocations, il place le contexte dans lequel se sont déroulées ces vies, dans les domaines les plus divers : historique, politique, culturel, technologique et bien d’autres.

J’ai beaucoup apprécié ce méli-mélo qui crée un style original, personnel, très vivant. Malheureusement à mes yeux, Ouillon change plus d’une fois de style. Vers le milieu de ces quelque 650 pages, il se concentre sur Lucien et Simon (ses grands-parents ?) qui émigrèrent au Madagascar, alors colonie française. Cette partie devrait intéresser ceux qui voudraient en connaître davantage sur cette île et ses habitants. Mais elle est bien trop longue et bien trop détaillée à mon goût ! Plus loin, il adopte l’alternance entre les chapitres qui parlent de la famille et ceux qui décrivent le contexte dans lequel elle vivait. Cela se résume trop souvent à une liste des événements de l’époque. J’ai pris bien sûr du plaisir à lire ces allusions à des chanteurs, à des films, à des romans, à des tas de choses qui ont jalonné ma propre vie, mais ce « catalogue » m’a semblé un procédé un peu facile

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Les jours

Sylvain Ouillon sème des blagues dans les Jours, son premier roman, qui est l’album de sa famille sur cent cinquante ans.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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