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3.91/5 (sur 199 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Sylvain Reynard (un pseudonyme) est un auteur qui s'intéresse à l'art de la Renaissance en Italie et particulièrement à la ville de Florence.

Auto-publié en numérique, il a connu grâce au bouche à oreille un immense succès aux États-Unis.

Ayant eu vent de ce phénomène, l'éditeur Penguin en a acquis les droits en signant l'un des plus importants contrats de l'année ! Les droits de traduction ont déjà été cédés dans plus d'une dizaine de pays.

Gabriel's Infferno (Le divin enfer de Gabriel) est son premier liivre. Le roman a été initialement publié en ligne, intitulé The University of Edward Masen, sous le nom de plume Sébastien Robichaud.

site:
http://www.sylvainreynard.com/

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
L'amour, c'est faire plaisir aux autres sans rien attendre en retour.
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Le torse nu de Gabriel était magnifique. En fait, son buste entier était un modèle de perfection. Il avait de gros bras musclés, de larges épaules et des pectoraux bien fermes. Il lui avait toujours semblé mince, surtout quand il portait un pull ou une veste. Mais il n'avait plus rien de mince, à présent. Absolument plus rien.
Et il avait un tatouage. Ce qui la surprit au plus haut point. Elle avait vu des clichés de Scott et de lui torse nu, des photos de vacances prises avant qu'elle ne s'installe à Selinsgrove, et elle aurait juré qu'il n'en avait pas. Celui-ci était donc récent : il avait moins de six ou sept ans.
Le tatouage se trouvait sur son pectoral gauche, au dessus de son téton, et s'étendait jusqu'à son sternum. Il représentait un dragon enroulé autour d'un énorme cœur, l'écrasant entre ses deux pattes antérieures. Le cœur était très réaliste, non stylisé, et la créature y enfonçait si profondément ses griffes que du sang en jaillissait.
Julia demeura bouche bée devant ce motif aussi sinistre que troublant. L'animal mythique était vert et noir avec une queue acérée et de grandes ailes. Il avait la gueule ouverte et crachait des flammes. Mais ce qui attira le plus son attention, c'étaient les lettres noires inscrites sur le cœur. Elle devina un "M", un "A", un "I" et un autre "A". Maia. A moins qu'il ne s'agisse de M.A.I.A., un acronyme ?
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Rachel soupira.
- On dirait que ma famille sort tout droit d'un roman de Dickens, Julia. Non, pire. On est un mélange d'Arthur Miller et de John Steinbeck, avec un soupçon de Dostoïevski et de Tolstoï.
- A ce point ?
- Oui, parce que j'ai l'impression qu'il y a un peu de Thomas Hardy, tapi dans un coin. Et tu sais à quel point je le hais, cet enfoiré de manipulateur !
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Discussion entre Gabriel et Julia :

- On aurait dû te cajoler, t’aimer et te traiter comme une princesse. Comme Rachel.
– Je ne crois pas aux contes de fées, lâcha-t-elle.
– J’aimerais pouvoir t’y faire croire.
Il se pencha et l’embrassa sur le front.
– La réalité vaut bien mieux que tous les rêves, Gabriel.
– Pas si la réalité est un rêve
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Pendant le repas, alors que Julia repensait à leur premier dîner silencieux, une chanson si douce jaillit soudain des haut-parleurs qu'elle posa sa fourchette pour l'écouter.
Il entendit lui aussi le morceau et se mit à chantonner entre ses dents quelque chose à propos du paradis et de l'enfer, du vice et de la vertu.
Julia fut frappée par l'inquiétante pertinence des paroles. Mais le professeur s'interrompit, soudain peu sûr de lui, et concentra son attention sur sa pizza. Bouche bée, elle se tourna vers lui. Elle ignorait qu'il savait chanter. Et, en entendant sa voix parfaite prononcer ces mots ...
- C'est une jolie chanson. De qui est-elle ?
- Elle s'appelle You and Me. Elle est de Matthew Barber, un musicien de la région. Vous avez entendu ce couplet, celui à propos du vice et de la vertu ? Je crois bien que l'on sait tous les deux auquel d'entre nous chacun de ces termes s'applique.
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L’enseignant se dressa de toute sa hauteur.
– Je veux t’épouser. Ça implique que je fasse amende honorable auprès de ton père. J’aimerais pouvoir me trouver dans la même pièce que lui sans qu’il tente de me tirer dessus. Ou de me castrer.
– Ce n’est pas le bon moment pour lui demander ma main, chuchota-t-elle. Avec un peu de chance, il renoncera à la castration pour pouvoir t’amputer des deux jambes… avec son couteau suisse.
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Et dans cinq secondes le sourire ravageur ... quatre ... trois ... deux ... un, évanouissement.
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Pendant un moment d’insouciance, il continua à jouer avec sa longue chevelure soyeuse. Puis il se rendit compte qu’elle ne bougeait plus du tout.

– Que se passe-t-il ?

– Ne me tiens pas la tête, s’il te plaît.

– Je n’en avais pas l’intention.

Il semblait perturbé. Elle demeura parfaitement immobile, comme si elle attendait quelque chose. Il n’aurait su dire quoi. Il lui lâcha les cheveux pour lui relever le menton.
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En travaillant à son projet, elle se retrouva à contempler tour à tour la toile de Holiday suspendue au-dessus de son lit, et une carte postale qui représentait la sculpture de Rodin, Le Baiser. Rodin avait sculpté Paolo et Francesca de telle manière que leurs lèvres ne se touchent pas. La sculpture n’en était pas moins sensuelle et érotique, et si Julia n’en avait pas acheté de réplique lors de sa visite au musée Rodin à Paris, c’était parce qu’elle avait trouvé l’œuvre trop émoustillante. Et trop déchirante.
Elle s’était contentée d’une carte postale qu’elle avait fixée au mur.
En plus de son « français de boulangerie », elle en savait suffisamment sur cette langue pour se rendre compte que le nom de la sculpture faisait partie intégrante de sa subversion. Car en français, le terme « baiser » pouvait tout aussi bien représenter l’innocence d’une caresse du bout des lèvres que la bestialité de l’acte sexuel. L’innocence et la bestialité étaient représentées dans l’étreinte de ces deux amants dont les lèvres ne se touchaient jamais. Ils étaient figés ensemble à tout jamais, mais séparés pour l’éternité
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Quand tu n'es pas là, Julianne, mon existence ressemble à une interminable nuit sans étoiles.
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