AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sylvain Ricard (99)


Ne croyez pas que j'ai voulu vous émouvoir, je sais que c'est impossible de faire comprendre aujourd'hui ce qui était ce temps-là.
Commenter  J’apprécie          10
Sganarelle, tenant une tabatière.
Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n’est rien d’égal au tabac : c’est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n’est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l’on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien, dès qu’on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d’en donner à droit et à gauche, partout où l’on se trouve ? On n’attend pas même qu’on en demande, et l’on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d’honneur et de vertu à tous ceux qui en prennent. Mais c’est assez de cette matière. Reprenons un peu notre discours. Si bien donc, cher Gusman, que Done Elvire, ta maîtresse, surprise de notre départ, s’est mise en campagne après nous, et son cœur, que mon maître a su toucher trop fortement, n’a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici. Veux-tu qu’entre nous je te dise ma pensée ? J’ai peur qu’elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là.
Gusman
Et la raison encore ? Dis-moi, je te prie, Sganarelle, qui peut t’inspirer une peur d’un si mauvais augure ? Ton maître t’a-t-il ouvert son cœur là-dessus, et t’a-t-il dit qu’il eût pour nous quelque froideur qui l’ait obligé à partir ?
Sganarelle
Non pas ; mais, à vue de pays, je connais à peu près le train des choses ; et sans qu’il m’ait encore rien dit, je gagerais presque que l’affaire va là. Je pourrais peut-être me tromper ; mais enfin, sur de tels sujets, l’expérience m’a pu donner quelques lumières.
Commenter  J’apprécie          10
Tu dis que je devrais filer doux, la mettre en veilleuse, mais je pense que c'est le combat qui permet de garder un semblant de dignité, de ne pas perdre le contact avec la vie. Je refuse de démissionner, je ne veux pas mourir à petit feu, moi.
Commenter  J’apprécie          10
Ecoute-moi Lucciani. Jamais, plus jamais tu ne partiras d'ici. Tu crèveras dans le camp. T'es pas le premier à jouer les héros avec moi. Tu n'as plus aucun espoir à avoir. C'est fini Lucciani. Tu es un mort en sursis, maintenant.
Commenter  J’apprécie          10
-Si tu as si peur de rester, pourquoi tu viens pas avec moi ?
-Parce que je ne suis pas fou ! Tu n'as aucune chance d'y arriver. Tu tiendras pas deux jours !! Tu vas te faire gauler et ce sera direct au "tombeau". Et si t'y crèves pas, t'auras droit au "silo".
Commenter  J’apprécie          10
Que Dieu damne l'Amérique tant qu'elle se prend pour Dieu et qu'elle se croit parfaite !
Commenter  J’apprécie          10
Grand-père dit toujours que papa est rouge, papa lui répond qui lui, il est trop blanc, alors que tous les deux ils sont noirs !
Commenter  J’apprécie          10
Point #1 : nous voulons la liberté. Nous voulons le pouvoir de définir la destinée de notre peuple noir.
Commenter  J’apprécie          10
Il n’y a pas de solitude plus amère que le petit tas de fringues du fusillés
Commenter  J’apprécie          10
Cet acharnement qu’ont les médecins à vous garder en vie le plus longtemps possible, comme si chaque jour était une victoire supplémentaire à inscrire à leur tableau de chasse, c’est souvent faire la négation de l’individu. Ils feraient mieux d’assumer leur fonction et de mettre fin aux souffrances de leurs patients condamnés.
Commenter  J’apprécie          10
J’ai l’impression d’être un pantin que les médecins manipulent à leur gré.
Commenter  J’apprécie          10
Un tuyau. J’ai commencé une collection. Il n’est jamais trop tard.
Commenter  J’apprécie          10
C’est un monde hermétique ici. Une lente glissade vers le fond. Pour la majorité des gars. Moi, j’apprivoise et je dresse des souris. C’est ma façon de retrouver une certaine humanité et d’éviter de me perdre totalement. La plupart entrent ici pour un simple vol ou une escroquerie et ressortent avec un diplôme de grand banditisme. La prison ne peut pas les aider. Ne compte pas sur eux pour t’en sortir mon gars. Ne compte sur personne, tu seras pas déçu
Commenter  J’apprécie          10
Je sais que si je continue à me comporter de la sorte, je vais perdre ma meilleure amie. Mais j’ai l’impression qu’elle vient me voir comme si on va voir un vieux à l’hospice. Par habitude, par devoir, pour soulager une conscience un peu chiffonnée. Et ça me dérange. Je l’imagine assez bien parlant de moi à ses amies, ses collègues… Vous savez, mon amie qui se fait battre par son mari. Et eux, unanimes pour dire que ça ne devrait pas être permis, à y aller de leur fait divers, de leur anecdote. De leur analyse profonde et pleine de bon sens arborant leur costume de justicier ou de professeur de morale
Commenter  J’apprécie          10
- Mais qu'est-ce que je peux faire ? Essayer de le raisonner ? le taper moi aussi ? Faire mes bagages et partir ?

- Ah ça, non !

- Comment ça ?

- Quitter le foyer conjugal ? Tu ne te rends pas compte de ce que tu dis, ma petite caille !

-Et pourquoi non ?

- Parce que ça ne se fait pas ! Dans la famille personne n'a jamais fait ça ! Pourquoi ne pas divorcer tant que tu y es ?...
Commenter  J’apprécie          10
Vous êtes mieux ici qu’à Beyrouth ou Saïda, tu sais. Les gens sont las. La guerre est plus lourde ces temps-ci. Mais vous êtes là pour nous prouver que le monde ne nous oublie pas tout à fait !
Commenter  J’apprécie          10
On ne quitte pas une dame sans demander la permission, que diable !
Commenter  J’apprécie          00
Au fait, il faudra que tu m'expliques comment tu fais pour te changer aussi vite...
Commenter  J’apprécie          00
- alors’ c’est grave ?
- ça n’aurait pas dû. Ça l’est.
Elle est enceinte.
Commenter  J’apprécie          00
Ces recherches ont vu se succéder plusieurs présidents et ministres, et, à l’époque où elles ont été initiées, ne devaient pas être soumises à la volonté et aux fluctuations politiques mais à l’administration des armées, plus stable.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sylvain Ricard (861)Voir plus

Quiz Voir plus

L’étranger, d'Albert Camus

Où Meursault rencontre-t-il Marie Cardona le lendemain de l’enterrement de sa mère ?

dans une salle de cinéma
à l’établissement de bain du port
sur une plage aux environs d’Alger

10 questions
1303 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}