Sylvain Venayre vous présente son ouvrage "Les guerres lointaines de la paix : civilisation et barbarie depuis le XIXe siècle" aux éditions Gallimard. Rentrée littéraire janvier 2023.
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Un gendarme - Je... Je savais pas qu'il y avait eu des généraux euh... Noirs, dans la révolution...
Le Général Dumas - Eh bien il y en avait au moins un et vous l'avez devant vous, les Jean-Foutre ! Alors du respect !
Un gendarme - A vos ordres, mon général...
— Sachez, amis calaisiens, qu’à la fin du Moyen Âge célébrer l’héroïsme de ces bourgeois, c’était aussi une façon de dénigrer d’autres bourgeois moins fidèles au roi, comme Étienne Marcel qui demandait des libertés municipales pour Paris. Ensuite, à l’époque de Rodin, après la défaite de 1871, les bourgeois ont été héroïsés comme des combattants des frontières nationales.
— En plus, comme ils étaient les six plus riches de la ville, ça permettait de montrer au peuple que les riches protégeaient les pauvres…
L'histoire, qui est le juge du monde, a pour premier devoir de perdre le respect.
[citation de Jules Michelet dans son "Histoire de France", tome 10, reprise ici p 107]
Pour comprendre l’Histoire, il faut connaître aussi bien le passé que les interprétations qui en ont été proposées.
Dalou ne cherche pas un point d'équilibre. Sa république est en mouvement. Tout le contraire de certaines sculpturs inertes.
Dalou veut dire que la république n'est pas une chose accomplie... Sa statue n'est pas seulement guidée par la liberté, mais aussi par la justice et le travail.
Dalou avait participé à la commune de Paris en 1871, il imagine une république qui est une promesse d'égalité.
A l'inverse, la statue de la place de la république, où la république est grande, oui... mais sans mouvements, et fondée seulement sur le suffrage universel, sans perspectives explicites de progrès social.
Simplement, je pense qu'il y a moins de vérité dans les grands récits bien ordonnés, que dans les petites erreurs qu'on cherche à faire oublier.
Veste et pantalon sont du même tissu, selon une tradition venue d’Angleterre. Le complet-veston est garni d’une vingtaine de poches pour y glisser argent, papiers et stylos-plumes, et s’accompagne d’accessoires : une cravate Windsor, un chapeau et des chaussures en cuir ciré. Sa sobriété incarne la « grande renonciation » de la mode masculine, pour reprendre l’expression du psychanalyste Flügel, et porte une morale qu’on croit protestante. Gris, bruns ou bleus – le noir tache et se fane – sont respectables, tandis que la blancheur de la chemise témoigne d’une bonne hygiène intime.
- Vous voyez la statue de la république au centre de la place de la nation ?
Dalou veut dire que la république n'est pas une chose accomplie...
Sa statue n'est pas seulement guidée par la liberté, mais aussi par la justice et le travail.
Dalou avait participé à la commune de Paris en 1871. Il imagine une république qui est une promesse d'égalité.
A l'inverse de la statue de la place de la république où la république est grande oui... mais sans mouvement et fondée uniquement sur le suffrage universel, sans perspective de progrès social.
- Oui, mais nous, les "brésiliens d'Europe", en 1986, nous avons battu l'équipe de Zico et Socrates...
- Le château d'If ? Pourquoi le château d'If ?
- Allons Maréchal, il fait toujours beau, là-bas. Et puis on s'est dit que ça vous changerait de l'île d'Yeu...
Vous n'avez pas envie de passer votre mort en vacances, comme dit Brassens ?
- Je me méfie des poètes.