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4/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montauban , le 13 04 1976
Biographie :

Sylvain Zorzin est écrivain jeunesse mais également journaliste pour les 7-11 ans, après avoit été responsable des histoires du magazine Pomme d'api.
Il a beaucoup écrit dans les magazines des éditions Bayard : J’aime Lire, Pomme d’Api, Les Belles Histoires, mais aussi J'aime lire Max, Mes premiers J'aime lire, Tralalire/Mes premières Belles Histoires, Je bouquine, ainsi que dans Mordelire (éd. Milan).

Parmi ses livres publiés, citons les 11 tomes de la série “Jo champion de foot” aux éd. Bayard, les deux romans “Romane Lux” (toujours aux éd. Bayard), “Léo, set et match” (série en cours aux éd. Baribal), "De la neige au Congo" & "Clarice + nous" (éd. Tertium, deux étoiles ** La revue des livres pour enfants de la Bibliothèque nationale de France).

Plusieurs albums parus, pour la plupart aux éditions Fleurus : les deux tomes de la série “Marla et Poussefleur” (coup de cœur France Bleu), “Fauves qui peut !”, “Pirates en vue !”, et 5 tomes très tendres à paraître, dont “Dans mon cœur de maman”, “Dans mon cœur de papa”, “À petits pas... jusqu'à la lune”. Également “La rentrée de Gabriel” (éd. Bayard). Citons enfin l'album "Le dragon qui crachait n’importe quoi !" aux éditions Père Fouettard.

C’est lorsqu’il a eu ses deux filles qu’il s’est mis à l’écriture. Lire chaque soir une histoire pendant tellement d’années lui a fait comprendre, davantage encore, le sens même des histoires, la nécessité de cet imaginaire tous azimuts. Soit désormais une centaine d'histoires, pour les 2-16 ans.

Actu à suivre : https://www.facebook.com/sylvainzorzin
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Source : mediatheques.grandorlyseinebievre.fr
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
De sa bouche se dégage une odeur de cigarettes, de celles qu'il fume en secret, ou dehors. Ma mère lui interdit de les griller à l'intérieur de la maison, à cause de la fumée qui se dépose sur les rideaux et sur les murs. Elle ne lui dit rien quand il avale ses apéritifs, les uns après les autres - parce que les taches ne se voient pas, parce qu'un foie dégueulasse se remarque moins qu'une tapisserie grise.
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Ça n’a pas été toujours comme ça. Avant ta maladie, ton père ne s’enfuyait pas à des centaines de kilomètres. Avant qu’on te détecte ta SEP, il bossait dans un bureau, dans le centre-ville, à un kilomètre de chez toi ; tu le voyais tous les soirs. Il parlait souvent de sa « boîte » et de ses copains, cela faisait des conversations à table. Il avait même parlé de t’y emmener un jour, pour te présenter aux collègues, pour t’expliquer son métier. Et puis, il a changé de poste et a commencé à vivre dans sa voiture. Désormais, tu le vois de temps en temps, et de façon aléatoire, comme si ça se jouait aux dés. Ses jours de congé n’y changent rien. S’il est là et si ta mère approche avec sa seringue, il trouve toujours un prétexte pour changer de pièce, pour aller faire des courses à la supérette ou pour allumer une clope sur le minuscule balcon. Il a commencé à fumer quelques jours après qu’on a détecté ta SEP ; lui, il parlait du stress, du choc, mais toi tu penses qu’il l’a fait juste pour que son corps lui ordonne de sortir, pour devenir accro à la nicotine et ne pas être dans la même pièce que toi. Son attitude a fini par te contaminer : tu n’as plus envie de le croiser, plus envie de lui parler. De toute façon, on ne peut pas le forcer à se tourner vers toi. Vous êtes deux regards fuyants.
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On dit que l’on retient d’un coma les mots qui ont été prononcés autour de notre corps. Je ne me souviens de rien. Peut-être n’a-t-on rien dit. Peut-être ma mère a-t-elle contemplé mon corps sans rien faire d’autre que laisser couler ses pleurs. Mon père a posé sa main sur mon épaule, par politesse, effleurant la bande sans jamais toucher la chair. Les médecins sont entrés de temps en temps, sans aller jusqu’à émettre des « hum, hum », qu’on n’aurait pas su déchiffrer de toute façon. Et ce, des semaines, des mois durant.
Je n’y crois pas. On est dimanche, le lendemain du samedi où tout s’est passé, et c’est nul de croire que je peux entrer dans le Livre des records pour un si court coma. S’il le faut, les spécialistes en blouse blanche n’ont même pas employé ce mot de coma. Ils ont parlé à mes parents de sommeil, de ce que font les nourrissons et les vieillards pour s’occuper. Papa et maman ne vont pas tarder à me reprocher ma grasse matinée.
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Un homme les menace. Il tient une lampe torche d'une main et une hache de l'autre. Une flamme cruelle brille dans ses yeux jaunes. Muets de stupéfaction, Léo et Juliette reconnaissent l'homme qui leur a vendu le carnet au vide-grenier de Saint-Malo !
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Je ne me vois pas demander à ma mère et à ses joues gorgées de larmes si nous sommes la même année, ou bien en 2050, si elle a pleuré un jour ou plusieurs saisons. Je sais seulement que le temps a avancé : ce n’est pas parce qu’on s’endort un soir d’été et qu’on se réveille un matin de printemps, que le temps court vers l’autre sens.
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Dans un peu plus d'une heure, à la fin du dernier cours, tu devras rentrer chez toi, et à cette idée, tu te sens plus malheureux que jamais. Tu ne veux pas. Tu ne veux pas revoir ta mère lorsqu'elle rentrera de ses ménages, tu ne veux pas voir les yeux fuyants de ton père lorsqu'il sera de passage.
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Léo sursaute en découvrant son visage. C’est une fille, plus grande que lui – ce qui n’est pas très difficile : Léo n’est pas très grand, surtout comparé à son pote Bert. Elle le fixe de ses yeux gris sous ses sourcils blonds, les fronçant un peu… ce qui lui donne un air agacé. Dans sa main droite, elle tient une raquette, et dans sa gauche une balle jaune qu’elle semble pétrir nerveusement. La jeune fille doit avoir un ou deux ans de plus que lui – une collégienne, sûrement. Au bout de quelques secondes, elle finit par demander :
— Oui ? T’as un truc à me dire ?
Décontenancé, Léo se crispe. Mais c’est comme s’il ne pouvait pas partir. Quel-que chose le retient, sans qu’il sache quoi.
— Tu… Tu fais quoi ? finit-il par répondre.
— Ça se voit, non ? Je joue au tennis.
Malgré lui, Léo réplique :
— Du tennis ? Mais c’est… C’est un sport de riche !
— Parce que tu trouves que j’ai l’air riche ?
— Euh…
Avant de répondre, Léo ose observer attentivement la jeune fille qui se tient devant lui. Même s’il ne fait pas froid, elle porte un bonnet avec un pompon – un peu ridicule quand même. Elle a un jean troué et des baskets blanches, usées. Quant à son sweat, il est vert, ample, sans dessin ni logo. Surtout, elle a un visage à la peau très claire, le regard perçant, avec des pommettes saillantes. Riche ? C’est sûr qu’elle n’a pas l’air d’être millionnaire ! Aussitôt, Léo regrette sa remarque.
— Désolé, fait-il, j’aurais pas dû dire ça.
La jeune fille pousse un soupir, avant de lancer :
— Non, t’aurais pas dû. Bon, et toi, qu’est-ce que tu fais là ?
— Le bruit.
— Quoi ?
— Le bruit. De la balle. J’adore ! s’écrie Léo. Ce « poc » qui ressemble aussi à un « boing ». Un peu comme le ballon de basket à l’école, mais pas pareil. Diffé-rent ! Tu vois ce que je veux dire ?
— Non.
— C’est un peu magique. C’est la première fois que j’entends ça…
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- Alors, Poussefleur, tu bricoles quoi aujourd'hui ?
- Je me sers de mon pouvoir fleurimagique pour fabriquer un tricycle tout fleuri. Regarde comme c'est joli !
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De toute façon, les piqûres te laisseront toujours des trous dans tes cuisses, des constellations qui ne disparaîtront pas de ton ciel avant un bon moment.
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- Sacré Grodu ! Et moi qui croyais que c'était une grosse bête... Merci, Marla, si j'ai été courageux c'est grâce à toi.
- Toi et moi, on a été plus forts que notre peur !
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