Je ne me vois pas demander à ma mère et à ses joues gorgées de larmes si nous sommes la même année, ou bien en 2050, si elle a pleuré un jour ou plusieurs saisons. Je sais seulement que le temps a avancé : ce n’est pas parce qu’on s’endort un soir d’été et qu’on se réveille un matin de printemps, que le temps court vers l’autre sens.