Sylvaine Jaoui

"Un amour d'adolescent

Ça fait pleurer quelques fois

Mais je garde cependant

Un beau souvenir de toi."

Un amour d'adolescent. Anne Renée.





Justine a 16 ans, (comme Juliette) et elle attend son Roméo.

"Pourvu qu'il (Thibault le nouveau voisin) soit beau et sympa. Brun et musclé... Ou un grand blond avec des yeux bleu azur et de longues marines fines. Trop beau..."





Dès que le prof tournera le dos, il m'embrassera... On se tiendra la main.

Oui mais voilà, il y a Ingrid le boulet, Miss Bimbo du lycée Colette. Ingrid et ses décolletés, ses strings et sa fausse blondeur. Sa rivale qui...





- Si la fille touche, louche ou se couche, près de Thibault, je lui arrache les rembourrages de son Wonderbra!





Jim l'ex de Justine ( ça va vite, très vite entre ados ) a les yeux sortis hors de sa (petite) tête et la langue pendante, façon loup de Tex Avery, en voyant Ingrid.





Mais Justine est au bord de la crise de nerfs: "Tu vois (le beau) Thibault tomber amoureux d'une pauvrette asexuée, amie d'une girafe 🦒 et qui l'espionne à travers ses volets"...Sans parler de mes parents qui l'ont cuisiné ?

Demande-t-elle à son amie Léa.





"Les doigts de mon prince avaient effleuré ma peau nue( toute rouge...) et je me sentais la fille la plus heureuse du monde."





Cela commence mal, non?

Les parents (de quoi ils se mêlent, hein ? Pourquoi j'ai des parents?) croient que Thibault est un fournisseur de drogues et d'alcools, un sans gêne, un briseur de coeurs..."alors que Justine est résolument amoureuse..."





"Justine, 16 ans, planche à pain qui ne quitte son jean (vieux et usé) que pour dormir, gourdasse qui n'a vécu que des histoires d'amour médiocres..."Justine terrorisée à l'idée de parler à Thibault !

- Euh, euh, je suis...





"Alors, dis moi, dis moi, je t'en prie

Que dans le monde des grands

Je pourrais garder le souvenir

D'un amour d'adolescent.

D'un amour d'adolescent..."

Eliott est atteint de rétinite pigmentaire et sa vue baisse de jour en jour. Sa vie au collège est difficile mais il peut compter sur l'aide de Nathan, son meilleur ami, d'Espérance, une élève de sa classe qui lui facilite la vie l'air de rien et de Mme Stabat, la documentaliste qui lui lit des passages de l'Odyssée d'Homère.

Grâce à Ulysse, le héros mythologique, Eliott va prendre son courage à deux mains, gagner en autonomie, et faire comprendre à ses parents qu'il peut être un garçon comme les autres.

Un roman très bien écrit, où chaque personnage évolue et qui montre bien les différentes réactions face au handicap.

Une bouffée d'air frais, parfois un peu trop fleur bleue, il est vrai, et un peu trop "gnan-gnan" mais qu'est ce que ça fait du bien de temps en temps...



Le lecteur découvre dans ce premier tome le club inséparable d'une joyeuse bande de copains qui sont tous aussi différents les uns que les autres et qui pourtant s'adorent puisqu'ils sont complémentaires et qu'ils savent qu'ils pourront toujours compter les uns sur les autres.Entre Léa, la gothique aux pouvoirs divinatoires, Justine, sa meilleure amie et Nicolas, son cousin, tous deux résidents de la fameuse maison bleue, Jim qui a abandonné les études afin de se consacrer à sa passion, le sport et enfin, pour conclure, celle qui fait un peu tâche mais à qui personne n'ose dire qu'elle est de trop, Ingrid, la bimbo du groupe.

Ici, tout le groupe (enfin, surtout les trois filles) est en émoi car il y a un nouveau locataire dans la maison bleue et que ce nouvel arrivant ,'est pas n'importe qui puisqu'il a le même âge qu'eux, va au même bahut qu'eux et qu'il est surtout beau comme un dieu (pour reprendre les termes de Justine).



Histoire d'amour, de coeurs brisés, de cours de maths ou de français à bosser avec pour objectif le Bac à la fin de l'année mais surtout une superbe histoire d'amitié.



Ce qui m'a le plus touché dans ce livre est la formidable histoire d'amour-amitié entre Justine et sa seconde meilleure amie... Patou. Cette dernière étant une girafe, l'avantage pour Justine est qu'elle peut vraiment tout lui dire est qu'elle est sûre et certaine que celle-ci ne la trahira jamais ! Aussi, lorsque Justine apprend que Patou va être transférée à Berlin, elle et ses amis vont se mobiliser et réussir à toucher la sensibilité des gens. Ayant pu obtenir les fonds nécessaires, Patou restera donc au zoo près de sa protégée.



Un ouvrage agréable à lire, qui ne fait pas réfléchir (ici, il faut le prendre comme un compliment) et qui nous permet de nous replonger, du moins, le temps de la lecture, dans notre adolescence... Une belle découverte et j'en profite donc pour remercier infiniment Babelio qui m'a permis de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique consacrée à la littérature jeunesse !

Tout d'abord je remercie les éditions Vents d'Ouest et Babelio pour m'avoir envoyé cette BD dans le cadre de la dernière masse critique.



En tan qu'homme (enfin je crois !), je ne suis pas vraiment la cible de ce genre de BD, qui s'adresse plutôt aux adolescentes à partir d'une douzaine d'année et à leurs jeunes mamans.

Malgré cette première impression, je me suis plongé dans la lecture de cette BD et voici mes impressions. On y suit la vie d'une jeune adolescente de 16 ans et de ses quatre amis. L'arrivée d'un beau et séduisant nouveau locataire dans leur maison de vacances va pimenter le derniers jours de vacances de notre groupe d'amis.



A la lecture de ce pitch, vous comprendrez que je ne suis pas le cible principale de ce genre de BD, mes préoccupations d'adulte étant à 10000 lieues de celles de ces jeunes adolescents. Toutefois, j'ai passé un agréable moment de lecture en leur compagnie.



Je m'en vais de ce pas proposer cette lecture à ma fille de 14 ans qui ne manquera pas de vous en faire une critique détaillée sur son compte Babelio.

Lili est une ado atteinte de leucémie ; elle passe une semaine par mois à l’hôpital dans le service d’hématologie du Dr Hope. D’autres pensionnaires sont avec elles : Mouss, Charles, Gus, Aurore...

Le médecin est un peu « frappadingue » et fait chanter dans le service tous les matins « everybody needs somebody », au grand dam de Gisèle, l’infirmière en chef au tempérament militaire. Nous avons aussi le Dr Pompon, le « chat clown » de l’hôpital, qui vient de commencer dans le métier et ce n’est pas toujours évident...



Je ne spoile pas : Mouss et Lili vont tomber amoureux et vont faire des compos : elle au chant, lui à la guitare. Quand la vidéo va être publiée sur Youtube et faire le buzz, c’est sous les projecteurs des studios que les 2 tourtereaux vont se retrouver...



On sait dès le début comment ça finit car l’intrigue est construite sur un flashback. Je m’attendais à une histoire plus triste, plus accentuée sur la sick-lit genre « nos étoiles contraires » mais pas du tout : je dirais que c’est gai, qu’on ressent du plaisir à voir l’évolution de nos 2 ados et même l’intégration du Dr Pompon qui livre ses sentiments par mail à sa formatrice. Le personnage du médecin n’est pas aussi présent qu’on pourrait s’y attendre.

La narration est typique ado mais elle met à l’aise et facilite la lecture. Ma note : 4 étoiles !

Justine a seize ans. Elle nous présente ceux avec qui elle constitue le "club des C1K": son cousin Nicolas, sa meilleure amie Léa, Jim et enfin Ingrid, la bimbo du groupe, qui ont tout quatre dix-sept ans. Quand l'histoire commence, elle est toute émoustillée par l'arrivée de son nouveau voisin: Thibault, dix-sept ans également. Tout au long de ce roman qui verra paraître son deuxième tome en octobre 2011, on suit les aventures de cette bande de copains comme on en a tous eu...

Mon avis : Même si j'ai lu ce roman sans aucun déplaisir et que certains de ses passages ont fait l'objet de citations de ma part sur Babelio, même si je suis consciente que pas mal d'adolescentes se reconnaîtront dans le quotidien de Justine et ses amis, je ne pense pas acquérir ce livre de Sylvaine Jaoui pour le rayon junior de la médiathèque, d'autant que cela sous-entendrait l'achat du second tome dont on ne sait pas encore s'il sera le dernier ! Toujours la fameuse question des priorités à avoir dans la gestion d'un budget. Mais pour un cadeau, pourquoi pas?

Public : à partir de treize ans, peut-être quand même plus particulièrement pour les filles.

Si vous voulez aller sur le site de l'auteure, Sylvaine Jaoui, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.sylvainejaoui.fr/

Un très beau roman sur le combat d'un jeune garçon atteint d'une maladie incurable qui le rend progressivement aveugle. Il va avec beaucoup de courage affronter son handicap face à ses parents angoissés, des camarades de college moqueurs grâce à l'amitié d'Esperance, un jolie métisse et à Madame Stabat, bibliothèque du CDI de son collège .

Une très belle leçon de courage magnifiquement bien écrite.

A partir de 10 ans

Venir au monde.



L'enfant et l'arbre discutent ensemble.

Ensemble, aux mêmes moments: ils germent, naissent, respirent, se nourrissent, reçoivent de la chaleur... ils ont les mêmes besoins...

Les illustrations d'Anne crarhay sont superbes.

"Je suis un arbre" est le cadeau de naissance idéal.

J'ai beaucoup aimé ce dernier tome de la série "Ma vie selon moi" .

Après être rentré de Key West, les C1K+1 reprennent leurs cours à la fac. Malheureusement, Hérold, le patron de l'Entracte tombe et se plus.fait très mal à la jambe. Ne pouvant plus monter les escaliers de son appartements, il est obligé de partir vivre chez ses parents le temps que sa blessure se rétablisse. Les C1K+1 vont faire une petite surprise à leur ami qui va pouvoir rentré chez lui.



Justine, elle, n'a pas pardonné à Thibault ce qu'il a fait à fait avec l'américaine.

Nicolas, lui, va annoncé qu'il arrête ses études pour travailler chez un menuisier (un ami d'Hérold) qui va lui apprendre les bases du métier.

Ingrid va découvrir l'existence de sa petite sœur.

Jim poursuit ses études de droit et va rencontrer la jolie Nour.

Léa file toujours le parfait amour avec Nicolas (c'est vrai ça? Non!!) Elle pense souvent à Jonas étudiant dans la même fac qu'elle.



Voilà, j'espère que cette critique va vous donner envie de lire ce livre qui m'a beaucoup plu.

J’ai une petite sœur. Une petite sœur que j’ai toujours protégée même quand elle faisait des bêtises. Même si je savais qu’en le faisant j’allais être punie à sa place. Cela ne fait pas de moi une grande sœur idéale, mais à tout le moins une pas trop méchante grande sœur. Si bien que je n’ai pas résisté à la tentation quand je suis tombée sur Le club des petites sœurs. Le quatrième de couverture était tellement bien ficelé qu’il fallait que je découvre ce qui poussait Eugénie à se mettre dans un tel état et à aller jusqu’à lancer une pétition à l’endroit des grands frères afin qu’ils cessent de s’en prendre aux petites sœurs.



Et je ne me suis pas ennuyée une minute! Le roman de Sylvaine Jaoui est tout simplement savoureux. Malgré les coups bas les plus divers de la part de Jules et la guerre quasi ouverte entre le frère et la sœur, l’histoire trouvera une issue des plus satisfaisantes pour tous après moult péripéties. En effet, si l’idée de faire signer une pétition afin qu’on cesse de maltraiter les petites sœurs en dressant la liste de tout ce que les grands frères seront désormais sommés de faire (ou de ne pas faire) a l’heur de plaire, le contenu de la pétition ne convient pas aux petits frères, ne s’adresse pas aux grandes sœurs et est, en un mot, beaucoup trop limitatif.



À partir d’une anecdote et d’un conflit, Sylvaine Jaoui a réussi à écrire un roman jeunesse qui dépasse l’anecdote. Il ne s’agit plus de défendre les petites sœurs, mais d’établir une charte à l’intention des membres d’une même famille afin que tous vivent dans le respect des uns et des autres en visant l’harmonie. Ce qui fait de ce petit roman plus qu’un petit roman et une belle initiation au droit et à la revendication.
Lien : http://larecrue.net/2012/12/..

Docteur Hope, un nouveau roman sick-lit qui va vous donner les larmes aux yeux… non je vous arrête tout de suite, ce livre est à mille lieues de tout cela. Sylvaine Jaoui nous plonge en effet dans un service d’hématologie détonnant, où un médecin pas comme les autres déploie les grands moyens pour que le séjour de ses jeunes patients dans son service ne soit pas qu’un mauvais moment.



Lecture, contre toute attente, optimiste et joyeuse, Docteur Hope ne cache pourtant rien des désagréments, des souffrances ou des menaces que représentent la leucémie sur la vie de Lili, Mouss et tous les autres enfants et ados de l’hôpital. Le roman est crédible et dépeint très bien le quotidien dans ce service. Néanmoins, c’est d’abord aux côtés humain et chaleureux des soignants, aux moments de joie, de légèreté et de douceur dans ce service hospitalier que Sylvaine Jaoui veut rendre hommage dans Docteur Hope. Face aux moments difficiles, Sylvaine Jaoui racontent ainsi les petits bonheurs du quotidien et les rêves des ados. L’amourette toute mignonne entre les deux héros, ainsi que leur passion pour la musique sont des bons exemples de la légèreté de ce récit.



C’est avant tout pour les personnages que j’ai aimé ce roman. En effet Sylvaine Jaoui met en scène une galerie de personnages tendres : le Docteur Hope ( aussi loufoque que formidable) , le Docteur Pompon (bénévole débutante touchante pour l’association Le Rire médecin), Lili ( une ado combative et piquante), Mouss ( un garçon gentil et attachant ) , Gisèle ( l’infirmière qui cache un coeur d’or), Francine ( l’aide-soignante un peu sorcière) ou encore Gus. Pour moi, impossible de ne pas s’attacher à eux.



Docteur Hope est un livre qui se lit facilement. Le roman a en effet la particularité d’avoir une forme proche de la pièce de théâtre. au début ça m’a un peu étonnée et ensuite je me suis dis que ça serait vraiment génial de faire une telle adaptation de ce livre.



En conclusion, avec Docteur Hope, Sylvaine Jaoui montre que l’on peut traiter d’un sujet aussi difficile que la maladie chez les enfants, avec beaucoup de légèreté, de joie et d’espoir, sans jamais sombrer dans le pathos. C’est une lecture à l’image de la cause que ce livre soutient, l’association le Rire médecin : il ne s’agit pas de faire pleurer les lecteurs mais plutôt d’insuffler de la joie dans les épreuves difficiles. Une lecture qui met du baume au coeur !
Lien : http://www.lirado.fr/docteur..

L’avis de Yesmine



Cette histoire nous plonge dans la vie torturée d’une adolescente « Thelma » en proie à des dilemmes d’amitiés, de BFF et d’amour !



Le repère 17 est le rassemblement des artistes, il y a des ateliers de danse, de sculpture, de BD… Un lieu qui permet aux jeunes sélectionnés de s’investir totalement dans leurs passions. Mais (car il y a toujours un mais), ils doivent pour cela s’approprier les lieux, en prendre soin et aussi contribuer à la vie du repère 17. Par la vente de paniers Bio en compagnie de la tonitruante maraîchère, ou encore la participation aux actions caritatives. Le plus important pour ce premier semestre au repère 17 est la création du projet de groupe artistique, cette petite bande va réussir à mettre en valeur les talents de chacun…mais un contre-temps va tout faire « capoter » ! Vont-ils trouver une solution ?



Ce n’est pas tout, le beau Léo est de la partie, Thelma va tout faire pour se démarquer de sa concurrente directe, Sixtine ! Une histoire d’amour qui s’avère difficile en apparence.



Ce que j’ai aimé dans ce livre, C’est la multitude d’informations sur les personnages, sur les lieux… Par exemple dans les premières pages, un trombinoscope des personnages est édité. Le texte est parsemé d’informations, les termes les plus complexes sont détaillés, ce qui enrichit notre savoir et notre vocabulaire !



On est donc plongé dans la vie de ces adolescents, histoire très plaisante à lire, un peu d’intrigue et d’action m’ont peut être manqué cependant. Une chose à dire sur ce livre, si vous souhaitez avoir le fin mot de l’histoire, il faudra investir dans le tome n°2.



Une bonne lecture à vous, un livre adapté aux adolescents.

Encore un superbe roman de Sylvaine Jaoui.

Elliott, élève de 6e, perd peu à peu la vue. Non seulement il doit faire face à ce handicap, avec des parents très aimants qui de ce fait le surprotègent, mais de plus , il se heurte à la bêtise de certains élèves de sa classe, qui se moquent sans cesse de lui.

Grâce à l'aide de la documentaliste, et à la lecture de l'Odyssée, il parvient à surmonter les obstacles, et même à vaincre le racisme des plus odieux de sa classe.

Plusieurs sujets difficiles se croisent dans ce roman, mais pas de mélo, du dynamisme, de l'espoir, de la tendresse, un vrai bonheur de lecture.

Ce roman est clairement identifié "roman jeunesse pour filles" : couleurs et dessin de couverture, les thèmes revendiqués par l'éditeur, "amour, amitié, lycée", la narratrice et son club des C1K...

Les vacances s'achèvent et la mère de Justine commence à lui mettre la pression sur l'année de terminale qui arrive. Mais Justine a pour l'instant bien autres choses en tête car le beau Thibault vient s'installer au rez de chaussée de "la maison bleue" où elle habite avec ses parents et son surdoué de petit frère. Avec sa copine Léa, elles imaginent des stratagèmes pour organiser la rencontre.



L'histoire est agréable à lire, beaucoup d'humour, des adolescents légèrement caricaturés avec des caractères bien différents. Alors, même si le coté sentimental et le tout le monde il est beau tout le monde il est gentil (sauver une girafe, rendre justice à l'ami qui vient de se faire virer...) peut être un peu énervant, la comédie l'emporte et on passe un agréable moment.

Merci à Masse critique et à Rageot pour l'envoi de ce livre.

Lélia, Christine et Marie sont trois amies inséparables et elles vont entrer en seconde au lycée Maurice Ravel dans le vingtième arrondissement de Paris en 1965 alors que le lycée devient mixte : il va accueillir quatorze garçons au milieu de mille filles ! Elles vivent dans le quartier des Maraîchers : le père de Lélia tient la papeterie La Caravelle, les parents de Christine le café, le Louis XVI et le père de Marie le cabinet d'architecte. Christine rêve de Paul tandis que Lélia rêve d’Erwan…





Sylvaine Jaoui est née en 1962. Après des études de lettres consacrées à Honoré de Balzac, elle devient enseignante et elle collabore à l'écriture de séries et d'émissions de divertissement pour la télévision. Elle a publié depuis 2022 une centaine de romans dont la série Ma vie selon moi qui atteint les 480.000 exemplaires vendus. Elle a notamment écrit pour la collection Cascade chez Rageot des romans pour la jeunesse, soit des romans miroirs ou des romances, mais aussi chez Casterman dans la collection Romans junior. Elle a aussi publié des séries aujourd’hui oubliées, Bac and love, C’est pas compliqué l’amour, La tribu d’Eugénie avant de démarrer en 2011 Ma vie selon moi à partir de 2011 puis Rue des Copains et Toi + moi + tous les autres à partir de 2016 et enfin Dans la famille zéro souci à partir de 2019. En 2016, elle crée avec les éditions Albin Michel l'association Toi + moi + tous les autres afin d'équiper en bibliothèques les services pédiatriques des hôpitaux.





Sylvaine Jaoui lance une nouvelle série de romans miroirs mais historique cette fois puisque Les trois filles de la rue des Maraîchers décrit tout d’abord le Paris du début des années 1960. Elle illustre les chapitres d’extraits de chansons de France Gall, Johnny Hallyday, Henri Salvador, Jacques Dutronc, Sheila, Françoise Hardy, Adamo, Enrico Macias, Richard Anthony, Michel Polnareff…



Il s’agit aussi d’un journal intime de la jeune héroïne, ce qui permet à Sylvaine Jaoui de varier les modes de narration : confidences, dialogues présentés comme des répliques de théâtre, script de scène de film, extraits de revues etc. Les personnages sont bien caractérisés avec l’héroïne timide et romantique, son amie extravertie et dynamique et l’autre amie timorée par une éducation rigide et violente.



L’aspect historique permet de refléter de manière quasi documentaire ce passé si proche et pourtant si lointain quand Sylvaine Jaoui décrit la situation des femmes au but des années 1960, l’éducation des enfants, le conformisme social de la petite bourgeoisie des trente Glorieuses avant l’émergence d’une nouvelle jeunesse et l’irruption de cet âge d’adolescence avec les Yéyés.

Bien, bien. Je préviens, mon avis est assez mitigé.



Sylvaine Jaoui nous offre ici un dixième tome de Ma vie selon moi, dixième tome qui apparemment prépare une suite. Je rappelle qu'au départ, l'auteure avait dit s'arrêter au cinquième tome. Mais bon, il semblerait qu'étant en panne d'inspiration pour faire autre chose, elle continue sa série, nous offrant des tomes de plus en plus court, en les remplissant de flash-backs (hé oui, elle a osé... des pages entières recopiées des tomes précédents, soi-disant pour nous rappeler ce qu'il s'était passé. Pourtant on s'en rappelle très bien, et une ligne aurait suffi...) et, nouveau ! de dessins des personnages en train de parler, façon BD. J'ai été consternée en voyant ça, ainsi que d'autres dessins, qui, à l'évidence, ne servent qu'à remplir l'espace vide. Je ne parle pas des extraits de documents qui nous renseignent sur des éléments de l'histoire (qu'est-ce que la Sagrada Familia ? par exemple), puisque ça, c'était là dès les premiers tomes et ça enrichit réellement le récit. Bref, moi, ça ne me dérange pas d'avoir un tome plus court, mais s'il vous plait, pas de remplissage de pages non assumé...

Autre point négatif, l'histoire qui se répète un peu. Ok Nicolas est grossier, ok Justine est ENCORE sous le charme de Thibault, ok Ingrid exaspère les autres filles et fait la chasse aux garçons... on a compris, non ? et l'évolution des personnages ? Pourquoi on tourne en rond ?

Personnellement, j'ai été déçue de ne pas au contraire découvrir les nouveaux personnages, comme Jules, Nour, Doria...



Enfin, même si ma critique est au premier abord très négative, je dois quand même dire que c'est tout de même agréable de replonger dans le petit monde du club des CIK+1 (malgré, comme dit plus haut, les personnages qui restent toujours les mêmes). Pour les gens stressés/tristes/énervés, je conseille tout de même cette série, ça détend, même si ça ne vole pas forcément très haut. Je préférais les premiers tomes, malgré tout... quand l'inspiration n'est plus là, on arrête. La fin du tome 9 me convenait parfaitement comme fin de la série. Voilà, maintenant on verra ce que donne la suite... s'il y a. Je suis peut-être devenue trop vieille pour apprécier cette série comme il faut ?

Encore un tome de cette super série, que j'ai dévoré!! J'aime beaucoup le style d'écriture de Sylvaine Jaoui. Entre chaque chapitre, le suspens s'installe en nous obligent à finir le livre.

Ce livre se lit très facilement et très vite.

Avec la couv et le résumé, je trouvais ça prometteur. Il y a de l'humour, certes, mais j'ai été très déçue par ce livre parce qu'au final, j'ai trouvé qu'il ne se passait vraiment rien. Il est assez long et quand ça commence à devenir un peu intéressant, c'est la fin !!!

J'ai vu qu'il y avait d'autres volumes, mais je ne les lirai pas, car je n'ai pas envie d'être obligée d'attendre le 5 pour qu'il se passe quelque chose.

Désolée...

Par contre, j'ai trouvé original toutes les petites notes qui parsèment ce livre.

J'ai adoré ce livre!! Il raconte la vie de Thelma et de ses amis.

Une histoire d'amitié, de solidarité, d'amour!! Je le conseille fortement!!

Sylvaine Jaoui raconte l'histoire d'un élève de 6ème, Eliott, atteint d'une maladie grave et irréversible qui lui fait perdre la vue progressivement. Depuis le diagnostic de sa maladie en Ce1, ses parents ont changé. Sa mère s'inquiète de tout et son père se précipite pour devancer ses besoins. Eliott, grâce à l’aide de Mme Stabat, la documen-taliste du collège, découvre avec enthousiasme les aventures d'Ulysse qui est un héros mais avant tout un homme qui sait pleurer (ce que les femmes apprécient) et être ingé-nieux. Eliott admire Ulysse, cet humain qui accepte sa fragilité et qui parvient à ac-complir de grandes choses sans être doté de pouvoirs surnaturels. Il prend exemple sur son courage face à l’adversité. Eliott réapprend à vivre avec le soutien de sa nouvelle amie Espérance qui le traite normalement et de son ami Nathan. Décidé à vivre avec sa maladie, Eliott décide d'aller au collège à pied, de prendre des cours de braille et aide Espérance alors qu'elle est victime de propos racistes de la part d'un élève. Eliott aide aussi la documentaliste à retrouver goût à la vie. En se comportant de la sorte, Eliott redonne le sourire à sa famille. Pour toutes ces choses, Eliott se comporte comme un héros et est digne d'Ulysse.

Dans ce roman de récit de vie, le jeune Eliott trouve le courage d’apprendre à vivre avec son handicap en prenant exemple sur Ulysse.

Certains passages sont attendrissants tout en délicatesse sans en faire trop. Sylvaine Jaoui a su trouvé le juste ton.