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Critiques de Sylvia Lott (95)
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La Pâtissière de Long Island

Une lecture croustillante dehors et fondante à l'intérieur ...

[ A réserver plutôt, à un lectorat féminin ].



1932, Frise orientale (Allemagne) , Marie est amoureuse de son collègue instituteur , Arthur .

Comme ils ne partagent pas la même religion, et avant qu'ils ne "fassent des bêtises" , le père de Marie l'expédie manu militari à New-York . Elle y rejoindra ses frères qui ont ouvert un restau à Brooklyn .

Tout d'abord ouvrière en usine , elle va apprendre l'anglais puis aider de plus en plus ses frères en apportant une valeur ajoutée au restau : son fameux cheese-cake , dont la recette est transmise dans sa famille , à une seule personne par génération . Ce gâteau connaitra un immense succès et Marie va devenir une personne incontournable . Pendant ce temps , Arthur et elle , économisent en vue de son retour , afin de se marier .



2002 : Allemagne . Sa nièce, Rona accusant deux échecs , coup sur coup , accepte d'accompagner en voyage , son grand-père aux USA , afin qu'il revoit sa soeur , Marie .

Et si Rona s'avérait être la future héritière de la fameuse recette ?



Alternant brillamment les deux époques , Sylvia Lott nous propose une fresque familiale d'un romantisme incroyable .

Je serai brève sur les passages concernant Rona , que j'ai trouvés moins originaux , moins intéressants et surtout très mièvres vers la fin .

Mais en ce qui concerne l'histoire de Marie, Whaouh !

C'est romantique sans être "gnan-gnan", gourmand , historique , plein de suspens . Vraiment , elle aurait mérité un roman rien que pour elle et pourquoi pas un film ...

Est-ce possible d'être nostalgique d'une époque des Etats-Unis, que je n'ai pas connue ?...

J'aime tout : l'arrivée vers un nouveau monde, New-York, l'espoir, le découragement parfois, la solidarité familiale, l'entraide amicale, la parole donnée , le travail comme base de l' élevation sociale.

Et puis cette Amérique qui se termine , (celle de la prohibition) , et celle qui commence , New-York qui se développe , la liberté des femmes...

Et ailleurs , le nazisme qui monte, qui monte ...



Vous auriez tort de faire la fine bouche et de bouder Marie et son fameux cheese-cake , à moins que vous soyez au régime , car ce roman qui célèbre la gourmandise vous fera virtuellement prendre 2kilos ...

Mais , ♫ " c'est si bon "! ♫ ...
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La Pâtissière de Long Island

Marie habite la Frise Orientale en Allemagne et se voit expatriée par son père en Amérique, pour y rejoindre ses frères et soeurs déjà partis. Elle était destinée à rester en Allemagne pour prendre soin de ses parents, mais son père désapprouve son attachement au professeur protestant du village.



Je n’avais pas lu la quatrième de couverture lorsque j’ai acheté ce livre. La couverture m’a « charmée » et je m’attendais à un feel good contemporain pour mes lectures d’été. Mais nous voilà plongés dans le passé de Marie, dans la période entre les deux guerres, où elle raconte son arrivée en Amérique à sa nièce Rona.

Nous apprenons alors comment le cheesecake New York style a pris « vie » en Amérique.



Nous alternons entre passé et présent, Marie transmet son histoire à sa nièce à la veille de ses quatre vingt dix ans. Cette dernière traverse une période difficile tant sur le plan professionnel que personnel.



J’ai passé un très bon moment de lecture. Cette façon de voir l’évolution de Marie, campagnarde allemande, devenir une « américaine » dans les années 30, mais aussi cette trame sur fond de transmission aux générations suivantes a été un vrai plaisir.

Vous n’échapperez pas non plus à l’envie de goûter à ce fameux cheesecake, qui m’a l’air tellement appétissant, et pourtant dans la vie réelle, je n’en suis pas une grande fan (car je n’ai certainement pas goûté la bonne version !).



Bref, une belle histoire qui se dévore dans tous les sens du terme, et qui vous fera passer un bon moment. Sylvia Lott a écrit d’autres livres mais qui ne semble pas avoir été traduit en français. Dommage, j’aurais aimé la lire à nouveau. L’autrice est d’ailleurs originaire de Frise orientale, et installée en Amérique, d’après ses notes, elle a écrit ce livre en se référent en partie à sa propre famille.
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La Pâtissière de Long Island

La lecture de "La pâtissière de Long Island" s'est apparentée à la dégustation d'un cheesecake: pleine de curiosité (je n'en ai jamais mangé), onctueuse et savoureuse.

Je viens de passer un moment délicieux avec ce roman que j'ai dévoré sans retenue. On y découvre la vie de Marie, une jeune fille allemande dans une région où la vie est particulièrement difficile pour ne pas dire ingrate. Le dur labeur, les convictions religieuses, la bonne conduite. Marie y est habituée et s'y soumet de bonne grâce jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Arthur, un jeune instituteur protestant. Leur relation secrète est bientôt découverte et Marie se voit expédiée en Amérique auprès de ses frères déjà partis trouver une vie meilleure.

Marie jeune femme naïve doit donc s'habituer à un nouveau cadre de vie complètement différent. Quel contraste entre la Frise, région pauvre d'Allemagne où ses parents vivent de l'exploitation harassante de la tourbe et l'Amérique, là où tout est possible.

J'ai adoré suivre le parcours de Marie, la voir prendre son envol, au fil de ses rencontres et de ses expériences. J'ai beaucoup aimé cette "personne" réfléchie, apaisante, qui se sait se contrôler et faire les bons choix même si ce n'est pas facile d'être une jeune femme à son époque. Obéir toujours, aux parents, puis aux grands frères, aux convenances... mais Marie a plus d'un atout dans son sac. C'est la fameuse recette du cheesecake confiée par sa tante Frieda qui va changer sa vie.

J'ai apprécié également la manière dont est construit le roman. Marie à l'aube de ses 90 ans souhaite revoir un de ses frères qui est resté au pays. Celui-ci fait donc le voyage accompagné par sa petite fille Rena, la quarantaine, qui n'a pas grand chose à faire puisqu'elle vient de se faire licencier et larguer (le même jour et oui la vie est dure). De cette rencontre, jaillissent les souvenirs de Marie entrecoupés habilement par certains passages consacrés à Rena.

A travers la vie passionnante de Marie, j'ai pu découvrir l'Allemagne avant la seconde guerre mondiale et comprendre dans quel contexte a pu s'installer la doctrine d'Hitler. La partie Amérique est aussi passionnante.

Bref, j'ai beaucoup aimé ce voyage dans le temps.

Merci à Babelio et aux éditions j'ai lu de m'avoir sélectionnée pour découvrir ce beau roman de Sylvia Lott et le cheesecake !
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La Pâtissière de Long Island

J'ai eu quelques difficultés à parcourir les premières pages. Très vite j'ai été emportée par cette charmante histoire. Marie vit en Frise Orientale et aime l'instituteur protestant au grand désespoir de son père. Ce dernier l'envoie à New-York chez ses deux fils, espérant que la distance estompera les sentiments de Marie. A New-York Marie découvre l'indépendance. Elle travaille avec une opiniâtreté sans égal et vit à un rythme effréné. Elle a des idées, s'y accroche et c'est ce parcours original qu'il nous est donné de découvrir.

Des décennies plus tard c'est sa petite fille Rona qui va raconter son histoire. C'est Rona que la vieille dame a choisi pour confier son secret. Si elle veut bien suivre ses conseils à la lettre elle s'affranchira des soucis professionnels et sentimentaux qui la tenaillent. En un mot, si elle suit le chemin tracé par sa grand-mère elle connaîtra la félicité. La recette scrupuleusement transmise par Marie entraînera une modification évidente du destin de Rona.

C'est souvent dans les périodes les plus troublées, dans les moments les plus sombres qu'une petite lumière suffit à éclairer un nouveau chemin, à condition de la voir....... cette petite lumière.

C'est une jolie histoire avec une trame philosophique que nous conte Sylvia Lott.
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La Pâtissière de Long Island

J'ai mis un peu de temps à entrer dans l'histoire, mais finalement j'ai beaucoup aimé ce roman à l'atmosphère chaleureuse.



L'auteur nous replonge dans le passé en nous racontant de manière très vivante l'Allemagne rurale de l'entre-deux guerre, ancrée dans ses traditions d'une grande pauvreté mais sur le point de basculer dans le nazisme, et le New-York des années folles, grouillant d'énergies créatrices (art, commerce, architecture...). Une autre partie de l'intrigue se déroule à notre époque, également entre l'Allemagne et les Etats-Unis : le fossé culturel entre les deux semblent moins marqué.



J'ai tout particulièrement apprécié la façon dont l'auteur parvient à maintenir le suspense concernant l'amoureux de sa jeune héroïne sans que cela ne semble artificiel, alors même qu'on la retrouve des décennies plus tard à raconter son histoire à sa petite nièce et à évoquer son mari sans que son identité ne soit révélée. Bon, on se doute bien un peu, au fil des pages et des péripéties, de qui sera l'heureux élu, mais c'est quand même très bien fait.



Il faut dire que, de manière générale, le style de Sylvia Lott m'a bien plu. Elle crée une atmosphère chaleureuse, épice son histoire avec des tas de détails pittoresques et de nombreux personnages secondaires qui rendent le récit très vivant, très animé.



J'ai donc passé une moment très agréable et j'espère pouvoir relire cet auteur bientôt (c'est son seul roman traduit en français pour l'instant).
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La Pâtissière de Long Island

Marie, jeune fille allemande catholique, est envoyée par son père en Amérique rejoindre ses frères car elle a eu le tort de tomber amoureuse d'un instituteur (il ne sait pas se servir de ses mains et ne servira pas à grand chose à la ferme familiale) mais surtout il est protestant.

C'est son histoire qu'elle raconte à sa petite-nièce, Rona, venue d'Allemagne pour fêter ses 90 ans.

Alors oui c'est un roman feel-good mais c'est un peu réducteur. L'alternance des époques entre 2003 et les années 30, la montée du nazisme, l'espoir américain, donnent un sel particulier à l'histoire.

On s'attache aux personnages notamment les frères de Marie.

Il y a, bien sur, deux romances en parallèle ; l'amour des années 30 n'a rien à envier à celui des année 2000 et franchement c'est frais, agréable et distrayant sans être superficiel.

Et parfois cela suffit pour passer un bon moment.
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La Pâtissière de Long Island

La Pâtissière de Long Island est l'histoire de Marie Wiemkes et Rona Otten. Deux femmes, deux époques, deux histoires.



Début des années 30 : Pour l'empêcher de fréquenter l'élu de son coeur, les parents de Marie l'ont envoyée aux Etats-Unis chez ses frères à New York. Marie débarque à New-York avec le coeur brisé et une recette secrète pour faire un cheese-cake. C'est une recette que sa tante Frieda lui a confiée. Marie a fait la promesse de ne jamais relever la recette à personne et de ne la confier à une personne féminine de sa famille quand c'est le temps.



2002 : La vie professionnelle et sentimentale de Rona Otten se trouvent au plus bas au même moment. Elle se sent complètement perdue. La demande de son grand-père pour l'accompagner aux Etats Unis vient au bon moment, cela lui permet de se changer les idées. le grand-père de Rona, Jonny, souhaite rendre visite à sa soeur Marie, qui souhaite sincèrement revoir son frère à l'occasion de son 90e anniversaire.



C'est donc une histoire à deux niveaux. J'ai trouvé que l'histoire de Marie est beaucoup plus intéressante que celle de Rona. Marie est une jeune fille de la campagne de la Frise Orientale au début des années 30. J'ai apprécié l'évolution de ce personnage : au fur et à mesure qu'elle découvre la vie américaine, elle évolue dans sa manière de penser que je trouve assez moderne pour une jeune femme de cette époque. Elle est courageuse, curieuse et apprend vite à s'adapter à son nouvel environnement. J'ai bien aimé les descriptions fournies par l'auteure sur la société new-yorkaise et la situation des émigrants à cette époque.



L'histoire de Rona semble un peu fade et trop convenue à côté. C'est une femme de notre époque avec les problèmes de notre époque. Heureusement Marie lui a confié la recette de la tarte au fromage blanc qui fait du bien partout où elle est consommée.



Cette forme d'histoire me fait fortement penser à l'histoire d'Elsie et Reba dans Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy. Même structure, quasiment les mêmes époques et quasiment le même déroulement où le passé et le présent s'entremêlent. Je me souviens que j'ai trouvé l'histoire d'Elsie (le passé) plus intéressante que celle de Reba (le présent).



J'ai passé tout de même un bon moment de lecture en mode détente, mais je ne pense pas que je vais m'en souvenir longtemps



Challenge Multi-Défis 2018

Challenge Féminine 2018

Challenge Pavés 2018

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La Pâtissière de Long Island

Pour l’empêcher de fréquenter l’homme qu’elle aime, le père de Marie décide de l’envoyer aussi loin que possible de leur petit village de Frise orientale : à New York, chez ses deux frères. Avec pour seuls bagages son cœur brisé et la recette secrète de son gâteau au fromage blanc, elle débarque à Brooklyn en ce froid mois de novembre 1932, à la fois fascinée et terrifiée par ce qui l’entoure. Elle est bien loin de se douter de l’incroyable destin que lui réserve le Nouveau Monde.Des décennies plus tard, Rona, sa petite-nièce en plein revers professionnel et sentimental, vient lui rendre visite. Marie lui raconte son histoire et lui confie la recette du cheesecake qui doit changer sa vie.

Contrairement à la couverture très "girly", ce livre est loin d'être 1 roman à l'eau de rose!! Ne vous y fiez pas.

Ce roman est bien plus profond...

J'ai adoré ce livre que j'ai savouré en souhaitant 1 part de ce fameux Cheesecake de Mary qui réconcilie les gens... Il nous en faudrait plein mon Dieu!!

On suit en regards croisés les destins de Mary et de Rona à 2 époques différentes: actuelle pour la 2eme et celle de l'avant guerre (les années 30) en Allemagne et aux USA. Le regard américain sur cette période ne m'était pas vraiment familier et j'ai découvert qlq petites choses...

Un roman coup de cœur en ce début d'année bien morose (la pluie et toujours la pluie) qui nous met sur un petit nuage grâce au cheesecake malgré les evenements parfois tragiques qui y sont contés. A découvrir de toute urgence.
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La Pâtissière de Long Island

La première de couverture est charmante, le résume donne envie mais j'ai été déçue de ce roman ! Déjà une écriture trop petite, beaucoup trop de détails qui noient l'intrigue. La Seconde Guerre Mondiale n'est pas étudiée, on y fait quelques allusions qui n'apportent rien à l'histoire. Beaucoup de personnages s'y mêlent.

Le rêve américain vécu par une petite allemande Marie envoyée aux USA par ses parents pour la couper de son amoureux protestant.

De là, elle découvre une nouvelle vie de liberté, loin de ses parents, avec ses frères comme chaperons.

On passe du passé au présent, de Marie à sa petite nièce, deux histoires, deux époques qui résonnent, différentes mais qui se suivent et apportent tant l'une qu'à l'autre.

Cependant ce ne fut pas avec plaisir que j'ai fais cette lecture, j'ai même eu un peu de mal à la finir...
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La Pâtissière de Long Island

Sous ce titre un peu guimauve se cache un joli dialogue entre deux générations de femmes.

Dans les années 30 en Allemagne, la jeune Marie Marie est envoyée contre son gré par son père à New York, pour mettre fin à sa relation avec un protestant. Passés quelques moments de nostalgie et de rancune, Marie se fait rapidement à la vie new yorkaise, aidée par ses deux frères qui tiennent un café au temps de la prohibition. Mais Marie tient d’une amie juive une fabuleuse recette de cheesecake, qui a le don d’apaiser les gens… et qui fera le succès de l’entreprise familiale !

Dans les années 2000, Rona, la quarantaine, est perdue à la fois professionnellement et sentimentalement : elle s’est fait virer de son travail de journaliste et son compagnon l’a trompée… Elle profite d’accompagner son grand-père fêter les 100 ans de sa grand-tante Marie à New York pour prendre du recul sur sa vie. Ses conversations avec sa grand-tante vont la faire réfléchir et la recette du fameux cheesecake pourrait bien changer sa vie à elle aussi…



Le roman prend son temps pour débuter et il m’a fallu un peu de temps pour être pleinement dedans. Mais une fois accrochée, j’étais conquise ! Je ne me suis pas fait prier pour accompagner Marie dans ses péripéties, notamment amoureuses, et Rona dans sa quête existentielle.

J’ai lu ce roman comme un vrai gâteau, il est plein de douceur et de bienveillance. En particulier, j’ai beaucoup aimé découvrir avec Marie l’atmosphère des années 30 américaines !



Moi qui n’attendais pas grand-chose de ce roman, je suis ravie ! Ne vous laissez pas tromper par sa couverture rose girly : oui, les héroïnes sont des femmes, mais il est loin d’être superficiel ! Il est parfait si vous voulez lire un roman « légèrement » historique, mais pas trop.

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La Pâtissière de Long Island

La pâtissière de Long Island nous raconte le destin de deux femmes, de la même famille mais à 70 ans d'intervalle.

D'abord la vie de Marie, celle qui m'a le plus intéressé, le plus touchée aussi. Marie a 20 ans, elle est allemande, vit en Frise Orientale. Suite à une amour impossible elle émigre aux Etats Unis, à New York et y retrouve deux de ses frères. Dans sa valise elle emporte une recette de Cheese cake à se faire damner !

En parallèle, on suit Rona, quadra, qui vient de quitter son compagnon et de se faire licencier, elle est la petite nièce de Marie.

Elles vont faire connaissance lors de la fête pour les 90 ans de Marie et la vie de Rona va être totalement chamboulée.



La pâtissière de Long Island est un roman feel good, sans trop de mièvrerie, sauf peut être à la fin ce qui empêche d'être un coup de cœur pour moi.

L'histoire de Marie se déroule à la fin des années 30, on voit la montée du nazisme à travers sa correspondance avec sa famille et avec Arthur, il y a également le destin de sa tant Frieda mariée à un juif qui est en fil rouge du roman. Cet aspect historique ajoute de la profondeur à l'histoire, permet de ne pas en faire d'une histoire de gâteau "magique".



Un autre personnage important de ce livre, New York, la belle New York, qui est en plein développement, l'Empire vient d'être construit, Long Island se développe, il y a plein de référence à des lieux mythiques comme le pont de Brooklyn, la 5ème avenue ou encore Coney Island.



J'ai vraiment passé un excellent moment avec ce roman, touchant, dépaysant, qui fait du bien en cette période bien morose.

Mais attention, il donne faim !!
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La Pâtissière de Long Island

Une lecture charmante et savoureuse lue cet été sous le soleil. L'histoire captivante de l'attachante Marie Wiemkes, une jeune émigrée allemande en Amérique, dont on suit les pérégrinations avec empathie.

Marie vient au monde au début du vingtième siècle, en Frise Orientale – région historique sur les côtes de la Mer de Wadden en Allemagne –. Une contrée faite de marais et de tourbières. D'ailleurs, sa vie durant, son père a trimé pour extraire la tourbe. Quant à sa mère, elle élevait ses quatre enfants et participait également au travail de la tourbe, l'empilant pour la faire sécher. Marie a une enfance humble mais heureuse au milieu d'une famille aimante et soudée. À vingt ans, elle tombe éperdument amoureuse du bel Arthur Meiners, un jeune instituteur qui déplait fortement à son père. Alors promptement, il éloigne sa fille de son amant en l' « expédiant » aux États-Unis auprès de ses deux frères ainés, propriétaires d'un bistrot à Brooklyn, à la place de son frère cadet Johann – qui restera lui pour toujours sur le sol allemand –.

Nous sommes en 1932. En embarquant sur le paquebot, la jeune femme, le coeur lourd, quitte son amour, sa famille, son pays et emporte avec elle un sentiment de trahison envers Johann. Marie et Arthur se sont jurés un amour éternel malgré la distance.

Après les retrouvailles avec sa famille là-bas, l'apprentissage de la langue, des vagues de nostalgie et le manque envahissant d'Arthur, le travail en usine, la découverte du Nouveau Monde, Marie va devenir une employée du bistrot de ses frères, la délicieuse recette de gâteau au fromage blanc donnée par sa tante avant de quitter la Frise Orientale lui revient en tête... Marie met le dessert à la carte et c'est un succès. Cette pâtisserie a un pouvoir incroyable sur le comportement de ceux qui la goûtent, elle semble adoucir les colères, canaliser les énergies, tempérer les ardeurs et infuser autour d'elle un bien-être. Un destin hors du commun attend Marie.

À l'aube de ses quatre-ving dix ans, Marie a le besoin irrépressible de revoir Johann, son frère resté en Allemagne. Elle le fait venir auprès d'elle et ce dernier arrive avec dans ses bagages sa petite-fille, Rona. Et c'est donc à sa petit-nièce que Marie va dérouler le fil de sa vie. Une vie bien remplie et tourmentée. Rona, en plein désarroi sentimental et professionnel, va l'écouter avec attention et affection et sa propre existence va en être bouleversée.

Une saga familiale prenante, des personnages attachants, un voyage dans l'Histoire, une traversée exquise qui chatouille les papilles.


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La Pâtissière de Long Island

En cherchant de nouveaux romans à lire, et que j'ai vu écrit au dos du livre, en résumé "découvrez la seule recette de cheesecake qui peut changer des vies", je me suis dit que cela faisait un peu léger comme résumé. Mais au final, ce résumé dit tout ! Le cheesecake dont il est question dans ce livre rend le sourire aux gens, leur donne l'envie de vivre, les rend heureux.. Bien évidemment, il y a toute une histoire autour de ce cheescake, avec des personnages des années 30 et des années 2000, on passe d'une époque à l'autre sans problème. Agréable à lire.
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La Pâtissière de Long Island

La pâtissière de Long Island raconte l’histoire de deux femmes de la même famille que nous suivons à deux époques différentes. Il y a tout d’abord Marie que nous suivons en 1932 alors qu’elle quitte son Allemagne natale pour s’installer chez ses frères à New York car son père catholique désapprouve sa relation avec Arthur un instituteur protestant. Et puis en alternance, nous suivons Rona qui est une femme d’une quarantaine d’années qui est dans une impasse sur le plan professionnel et amoureux. Rona est la petite nièce de Marie, elle lui rend visite en 2003, pour fêter ses 90 ans. Ces retrouvailles familiales sont l’occasion pour Marie de lui raconter son arrivée aux Etats-Unis des années plus tôt et de lui confier sa fameuse recette du Cheesecake Manhattan style !



Ce roman m’a fait passer un très bon moment, le temps d’une pause sucrée et d’un moment cocooning. Ce qui m’a le plus plu c’est l’ambiance dégagée. Au fil du récit de Marie on ressent beaucoup de nostalgie, elle nous fait revivre les moments importants de sa vie. J’aime beaucoup les histoires de femmes qui quittent leur pays natal vers une autre vie et je n’ai eu aucun mal à me plonger dans ce roman.



Au niveau des deux personnages principaux, j’avoue avoir eu une préférence à lire les passages concernant Marie, sa vie m’intéressait plus que celle de Rona même si à la fin on comprend bien l’impact et le passage de relais de Marie envers Rona, qui elle aussi va changer de vie.

J’ai beaucoup aimé l’engagement de Marie dès son arrivée en Amérique, elle va se jeter à corps perdu dans le travail et va mettre un point d’honneur à gagner son propre argent et ne pas dépendre de ses frères. Bien sûr quitter son pays et son amoureux n’est pas facile et Marie va être confrontée au mal du pays et à la douleur de vivre un amour à distance. On suite cette femme évoluer au fil des pages et s’intégrer à la population, se faire des amis et s’émanciper peu à peu grâce à son travail et à sa recette du gâteau au fromage qu’elle va mettre au point au fil du temps, et qui lui vaudra un petit succès à Long Island là où est implanté le restaurant-café de ses frères.



J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteure, elle est belle et bien travaillée, j’ai trouvé ma lecture fluide et plaisante. De plus je tiens à souligner un joli travail de recherches de la part de l’auteure, elle arrive à reconstituer un New York de 1932 en pleine période de prohibition et elle souligne la difficulté à s’approvisionner pour les restaurateurs. C’est aussi une époque de libération des mœurs et pour Marie c’est un véritable dépaysement vu l’éducation modeste et catholique qu’elle a reçu.

En bref les détails historiques et le contexte m’ont beaucoup plu.



En revanche ce que je n’ai pas aimé dans ce livre c’est peut-être un manque d’action et quelques longueurs. J’ai eu une sensation de flottement durant une centaine de pages vers le milieu. Cependant l’alternance des chapitres entre 1932 et 2003 m’a plu et apporte un certain rythme.



Est-ce que je vous le conseille ?

Oui si vous voulez une bonne lecture détente et pas prise de tête, si vous êtes gourmand car le cheesecake laisse son emprunte un peu partout dans le livre (et la recette de Marie a l’air juste fabuleuse !), et si vous aimez la romance car oui il y a de la romance dans ce livre et j’ai beaucoup aimé la description des sentiments.


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La Pâtissière de Long Island

Je dois dire que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé le début assez lent, et j'avais du mal à vraiment m'attacher aux personnages. J'ai commencé à vraiment avoir envie de lire à peu près quand Marie est partie pour New York. De là, c'était vraiment plaisant.

Et ça m'a fait la même chose pour Rona. Au début je n'accrochais pas du tout, et les chapitres qui étaient centrés sur elle m'intéressaient un peu moins. Et puis finalement, après sa "collision" avec Jan, j'avais plus de plaisir à lire la suite.



A part cela, une fin à l'histoire de Marie qui m'a laissée sur une petit goût d'inachevé. La relation entre Walter et son père, comment les frères et la soeur se sont séparés, que sont devenus les frères, enfin, surtout Willi. Bref, quelques pages de plus ne m'auraient pas dérangées.



Mais donc comme je disais, à part cela, c'était vraiment une lecture très agréable. J'avais bien accroché, et j'avais tout le temps envie de continuer l'histoire. Et pourtant, ce n'était pas gagné quand on connait mon "historique" vis à vis de la littérature allemande ! En général, je trouve cela assez barbant et j'ai du mal à finir. On peut dire que ce livre m'a en quelques sortes "réconcilié" avec les auteurs allemands.



L'histoire de l'immigration de Marie est vraiment intéressante. J'aime bien cette période de l'Histoire des Etats-Unis, l'arrivée de toutes ces personnes pleines de rêves, qui veulent réaliser leur "American Dream". Cela faisait un moment que je n'avais pas lu une histoire sur le sujet.

Les personnages du roman sont vraiment intéressants et attachants sur le long terme. Ils ne sont aucunement agaçants.

L'histoire est pleine de rebondissements, il y a des passages amusants, des passages romantiques, des passages tristes. Tout y est pour satisfaire le lecteur.



Je suis contente d'avoir poursuivi ma lecture, et surtout d'avoir entendu parler de ce livre, car c'est une jolie découverte.
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La Pâtissière de Long Island

Je m'attendais à un roman bateau feel good sans ambition..

Hé non c'est bien sûr un peu sucré mais pas trop car le véritable sujet est l'immigration... et bien sûr un certain Gâteau.

Oui c'est très tendance depuis jenny colgan les pâtisseries etc..

mais je garantie ici, une véritable surprise aux à priori..
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La Pâtissière de Long Island

J'ai passé un bon moment de lecture et je me suis régalée à tout point de vue! C'est agréable à lire. J'ai aimé découvrir la vie de la jeune Marie en Frise orientale puis à New York, alternant avec le voyage aux États-Unis de Rona, accompagnée de son grand-père, et plus tard avec son installation à Leer, ça dynamise le récit.



Les personnages sont attachants : Marie, Rona, les frères Wiemkes et leur Coffee Shop. On aimerait vraiment goûter ce délicieux Marie's Cheesecake New York Style!



C'est un livre feel-good mais aussi un roman qui évoque la montée du Nazisme en Allemagne, la persécution des juifs, les tensions entre les différentes communautés religieuses, les années 30 aux États-Unis. Certains sujets sont traités en filigrane.



Un peu de romance tout au long de l'histoire, ajoutée à la douceur d'une part de cheesecake, d'un salon de thé. Il y a un côté guimauve très fort mais ça reste plaisant.
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La Pâtissière de Long Island

J’ai mis un ou deux chapitres avant de vraiment rentrer dans l’histoire, mais une fois le décor planté et les personnages esquissés, impossible de lâcher ce livre qui met de bonne humeur. Plus qu’un simple feel-good, cette histoire retrace celle des émigrés d’Europe arrivant aux Etats-Unis avec de grands espoirs.

Marie est une jeune allemande vivant à la campagne et aidant du mieux qu’elle peut ses parents à la ferme. Toutefois, le jour où elle tombe amoureuse d’un jeune enseignant protestant, son père ne le supporte pas et décide de l’envoyer vivre aux Etats-Unis. Malheureuse comme les pierres, Marie entreprend son grand voyage et va retrouver ses deux frères aînés. Aux Etats-Unis, elle va développer son don de pâtissière et apaiser les souffrances grâce à son miraculeux cheese-cake dont la recette lui a été confiée par sa tante Frieda (de confession juive). En contraste de cet « American dream » : la situation en Allemagne avec la montée du nazisme et les exactions contre les juifs.

En parallèle de l’histoire de Marie, on suit également celle de Rona, l’arrière petite nièce de Marie qui va apprendre à connaître sa grande tante en même temps que nous, ce qui va lui faire prendre conscience de ses propres problèmes et lui donner envie de changer de cap pour être heureuse.

Cette histoire fait du bien au moral et donne terriblement faim (impossible de lire ce roman sans avoir envie d’une part de « cheese-cake new york style » pour se mettre du baume au coeur)!

Un feel-good comme je les aime : pas trop gnangnan et assez inspirant pour avoir envie de suivre le chemin tracé par les personnages.

Les problèmes de la seconde guerre mondiale auraient gagné à être davantage traités, cependant on sent bien que ce n’est pas le sujet principal du livre.

Finalement pour la petite anecdote, cette histoire mêle fiction et réalité car l’auteure, Sylvia Lott, explique en postface s’être beaucoup inspirée de l’histoire de sa propre famille.

En bref : Une très bonne surprise. J’ai vraiment apprécié ce roman que je recommande pour un break loin du quotidien. Ce livre m’a également beaucoup fait penser au film « Brooklyn ». Donc si vous avez aimé, vous ne devriez pas être déçus par cette histoire.
Lien : https://thecosmicsam.com
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La Pâtissière de Long Island

❤❤❤❤❤



{La pâtissière de Long Island/Sylvia Lott}



[ALERTE COUP DE CŒUR 😍]



Bonsoir, je me joins à vous avec ce merveilleux roman.

J'aurais bien du mal à le décrire tellement il y a de choses à en dire.

Deux histoires qui se croisent, des flash-back avec l'histoire de Marie que j'ai tellement aimé, le présent avec Rona et Marie âgée...

Deux histoires passionnantes sur des époques totalement différentes.

Des personnages attachants, intelligents et énormément de choses intéressantes fleurissent ce bijoux 🙏

Il était depuis longtemps dans ma PAL et je suis bien heureuse de l'avoir lu 😍



Un seul conseil, lisez-le rapidement ❤
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La Pâtissière de Long Island

Je suis un grand gourmand. Il m’est impossible de résister à un dessert, excepté la tarte au citron que j’ai en horreur. Un paquet de biscuits ouvert, je ne peux m’empêcher d’enfourner tout son contenu… ainsi je me méfie comme de la peste de ces grosses boites en fer blanc et ne les propose que lorsque les invités sont suffisamment nombreux pour ne pas m’infliger une indigestion de sucreries pâtissières. Je dis bien pâtissières. Je suis allergique aux confiseries. Je fuis Halloween et les fêtes foraines comme le choléra.

Bref, comme j’avais salivé pendant toute la lecture du Chocolat (Joanne Harris, chronique ici même), je fus attiré par la couverture rose bonbon de cette pâtissière…

Autant le dire tout de suite : le titre ne vaut rien et cela n’a rien à voir avec la traduction. Alors que le titre tout trouvé était évident :

Marie’s New York Style Cheesecake.

Le gâteau au fromage blanc de Marie façon Manhattan si vous avez quelques soucis avec la langue de Shakespeare.

En réalité, et bien que cela ne se sente pas du tout, Sylvia Lott n’est pas américaine, mais bien allemande.

Et là, on aborde un autre aspect de ce qui peut m’allécher dans un roman : voyager sans même quitter son fauteuil.

Direction la Frise Orientale.

Qui aurait l’idée saugrenue d’aller y passer ses vacances? Un terrain vague coincé entre les Pays-Bas, la Basse Saxe et la mer du Nord . Bref, ça peut correspondre à notre ch’ti Nord de ben d’chez nous ou, mieux, la plaine de la Somme. Mais j’en parle sans en connaitre le moindre mètre carré. Passons.

Et le roman tangue de cette lande de terre oubliée et morose aux gratte-ciel de Manhattan; des années noires d’avant guerre (la deuxième) aussi bien dans cette Allemagne qui tente de se relever de l’affront de 1918 sous une bien triste bannière, catéchisée par des idées nauséabondes, tous derrière un petit moustachu et le bras levé qu’à New York, effondrée pire qu’après la destruction des Tours Jumelles, touchée dans ce que l’Amérique a de plus cher : sa finance, son économie. La crise de 29. C’est le temps de la prohibition.

Marie, l’héroïne, contrainte de s’exiler dans ce nouveau pays, va connaitre un monde radicalement différent de son bout de terre Frison.

En parallèle, on la retrouve 70 ans plus tard, avec les yeux de son arrière petite nièce.

Si les temps ont changé, les histoires de cœur restent les mêmes. Les questions, les doutes, les choix sont identiques. Et cette fameuse recette du gâteau au fromage.

Marie aurait pu être diplomate. Elle a le don de réconcilier les pires ennemis, et pour cela sa recette fait merveille. Bientôt son cheesecake sera la star du petit troquet que ses frères possèdent à Brooklyn. Bien sûr, elle va rencontrer le beau Walter, qui n’est que le propre fils du magnat du surgelé local qui, forcément, entend découvrir la recette miracle et produire son gâteau à la chaine. Comme si on pouvait congeler la magie!

Mais Marie est amoureuse d’un autre. Un petit professeur resté au pays pour lequel bat son cœur de pâtissière et qu’elle attend patiemment. Mais quel chemin va prendre Arthur dans cette Allemagne qui redresse la tête sans s’apercevoir qu’elle penche dangereusement du mauvais côté?

Et la vie va se charger du reste.

Foncièrement optimiste, voilà une petite histoire bien goûteuse (« les doutes sont plus destructeurs que les erreurs »).

Au final, quel est donc cet ingrédient qui fait toute la différence? Aura-t-on la réponse avant la fin du roman? Est-ce réellement un ingrédient physique? Maintenant à vous d’inventer une nouvelle variante du célèbre Cheesecake New-Yorkais.

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