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4.85/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Megève , le 27/12/1973
Biographie :

Née à Megève, au cœur des montagnes, Sylvia a grandit dans les Alpes. Passionnée de danse orientale, elle est devenue danseuse puis professeur et chorégraphe. Amoureuse des plantes et de la nature, elle passera son diplôme de phytothérapeute. Son chemin a toujours été bercé par les contes et légendes. Elle est devenue conteuse, offrant des soirées inoubliables dans les montagnes. C’est à travers ses écrits, qu’elle offre à son publique (petits et grands) des évasions dans des mondes diverses et variées.



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Bibliographie de Sylvia Maccari   (11)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le visage en sang, les jambes lacérées, ils finirent par être attachés à deux grands plateaux. Le visage tourné vers le ciel, les bras et les jambes étirées sur une croix. Romuald récitait des prières tout en apercevant le bourreau s’avancer.
Un curé se présenta devant eux et fit le signe de croix.
— Adorez-vous le diable ? Demanda-t-il.
— En aucun cas, je n’adore que mon Dieu et le roi auquel j’ai sacrifié ma vie.
— Pourtant, vous vous êtes lié au malin en vous parjurant avec ces hérétiques.
— Je ne me lierai jamais avec le malin. Que Dieu m’en soit témoin !
— Vous blasphémez ! Vous méritez le purgatoire !
L’homme d’église fit un autre signe de croix et céda sa place au bourreau. Celui-ci déplia toute une panoplie de couteau et les posa à côté de Romuald. Il se retourna face au Duc de Tourtoi pour obtenir son accord. Le soleil était haut dans le ciel et ses rayons venaient réchauffer la peau de son torse.
— Je salue la loyauté de mon fidèle écuyer, prononça Romuald, sachant que l’issue était fatale. Je salue sa bravoure. Je salue le Roi Sigebert et lui demande intimement pardon de ne pas avoir mené à bien la mission qu’il m’avait confiée. J’emporte avec moi sa bannière et embrasse sa couronne.
Las de l’entendre parler, le Duc de Tourtoi fit signe à son bourreau de faire son devoir. Celui-ci se retourna et choisi un couteau très effilé, légèrement crochu à son extrémité qu’il présenta à la foule, venue en nombre assister à l’exécution.
Romuald enfouit son regard dans les nuages qui passaient dans le ciel. Il était prêt à endurer toutes les souffrances du monde. Ayant, auparavant assisté à ce genre de mise à mort, il savait que son agonie serait longue et qu’il allait étouffer dans son propre sang avec ses tripes exposées au public. Il inspira fortement, gonflant son torse, le regard fixe, les dents serrées, les muscles crispés. La lame s’approcha de lui, brillante sous les rayons du soleil, comme un rayon venu des cieux qui illuminait son regard bleu. Le temps paraissait être suspendu au bras du bourreau. Il repensa à son château, ses paysans qu’il choyait, et ses chiens qui espéraient son retour. Il savait qu’il ne les reverrait plus. Toute sa vie allait s’éteindre sur cette lame, lui, le Duc sanguinaire, le plus redouté, allait périr comme un voleur.
Les deux hommes sentaient leurs cœurs palpiter, la sueur coulait le long de leurs fronts. La foule acclamait le spectacle qui allait être grandiose. Les cris s’élevaient dans le château, applaudissant déjà le travail irréprochable du bourreau. Romuald ferma les yeux puis les ouvrit de nouveau, cherchant où pouvait bien être Maguelone. Elle n’était pas avec son père sur les gradins, ni à aucune fenêtre. Avait-elle des remords pour ce qu’elle avait dit ?
Un corbeau vint se poser sur une des fenêtres, puis un second sur un des balcons. Romuald se dit qu’ils attendaient leurs repas. Émeric lâcha un cri déchirant.
— Je vous maudis tous ! Hurla-t-il à plusieurs reprises, tremblant de peur, les larmes plein les yeux.
Un troisième corbeau, puis un quatrième, s’étaient-ils tous donnés rendez-vous ? Romuald tourna la tête vers les chemins de ronde, les gardes tapaient sur leurs boucliers face au spectacle macabre qui allait se dérouler devant eux. Une nuée de corbeaux agrippés aux remparts, croassaient et secouaient leurs ailes, prêts à attaquer. Le copieux repas, allait-il être à leur goût ? Romuald cligna des yeux, vérifiant que ce n’était pas un rêve, ne sentant plus son corps et se moquant bien de ce que faisait le bourreau. Un gigantesque hibou traversa la place, volant en silence et enfouissant son regard dans celui de Romuald. Le moment fut magique, il planait comme dans un rêve, tourbillonnant au-dessus de sa tête. Romuald le fixa, c’était Argon, le hibou du druide. Des images se succédaient dans son esprit, l’oiseau lui montrait quelque chose qu’il devait à présent savoir.
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Cynthia reprit son téléphone et vit qu’il n’y avait plus de réseaux. Elle fit la grimace en le jetant sur la table. Régis baissa la tête, accusant le coup. Il savait très bien qu’il ne pourrait pas éternellement prétexter d’aller faire un tour pour qu’elle puisse téléphoner. Il n’avait pas d’autre choix que de le lui révéler.
— Tu n’as pas de réseau parce que je suis là. Fit-il doucement en relevant les yeux.
— Quoi ?
— Les téléphones portables ne fonctionnent pas en ma présence.
— Si je m’attendais à ça ! Dit-elle avec un grand sourire. Tu es un brouilleur de réseau ? C’est génial !
— On peut dire ça. Tu le prends plutôt bien.
— J’en ai tellement vu, si tu savais. Je connais une personne qui est sensible aux ondes, à tes côtés, elle serait heureuse ! Maintenant, je comprends pourquoi tu n’as pas de portable. Mais au fait, où est ta voiture, je ne l’ai pas vu devant.
— Un peu plus haut, sur l’autre chemin.
— Alors tu m’as fait faire toute cette route à pied ?
— Je n’avais pas prévu de te faire entrer chez moi.
— Là, tu marques un point. Mais j’en suis très heureuse, depuis le temps que je voulais discuter avec toi !
— Je sais.
— Parle-moi un peu de ces torques. Et ne me dis pas que c’est la mode comme Henri ! Franc en a un aussi ?
— Oui !
— Henri est de ta famille aussi ? C’est pour ça que vous portez tous le même collier ?
— Non, pas tout à fait ! Mais je n’ai pas trop envie d’aborder le sujet.
— La dernière fois, c’est moi qui t’ai raconté ma vie, alors maintenant, c’est à toi. J’ai aussi croisé un homme lors de mon reportage dans les Alpes et il en avait un aussi, avec deux têtes de dragon.
Régis se leva en soupirant et refit deux tasses de tisane. Cynthia le rejoignit et prit place sur un tabouret. Elle s’accouda au bar en fixant Régis, dans l’attente d’une réponse. Mais il n’avait manifestement pas envie d’aborder le sujet. Comment pouvait-elle l’inciter à lui raconter sa vie ?
— Très bien, je vais camper ici chez toi, jusqu’à ce que tu me dises tout. Et crois-moi, je vais te poser cette question nuit et jour jusqu’à ce que tu me le dises. Je sais être très persuasive, tu sais.
— Mais qu’est-ce qui t’intéresse dans ma vie ?
— Je veux juste te connaître un peu mieux.
Régis avait peur de sa réaction, mais elle semblait si déterminée. Il hésita, bredouilla quelques mots en se frottant le crâne, mais il n’avait plus le choix, c’était soit tout lui dire au risque qu’elle parte en courant, soit la supporter nuit et jour avec toutes ces questions qui le mettaient mal à l’aise. D’une voix posée, calme et réfléchit, il finit par parler :
— Nous ne sommes pas comme vous. Nous sommes… Nous sommes des elfes.
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Dimanche 22 janvier


On a passé l’après midi d’hier ensemble avec James ! Au début c’était super, mais après il a remis l’histoire de Thomas sur la table, donc on s’est engueulés !
Merde il m’a fait mal au bras, j’ai trois bleus !




Lundi 23 janvier


Cher journal, je croule sous les exos en pagaille ! Aujourd’hui je me suis endormie en classe ce qui m’a valu 1h de retenue ! James s’est excusé pour les bleus… ça ne se reproduira pas !




Mercredi 25 janvier


J’avais prévu une aprèm avec les filles, aujourd’hui… mais ça s’est mal passé ! Je les ai virées au bout d’une demi-heure ! C’est Julia qui a lancé les hostilités : Mona ça va pas, tu as du retard dans tes exos, tu ne passes plus de temps avec nous ! Puis les autres ont surenchéri : James te tourne la tête, tu t’es mise à fumer de l’herbe tout le temps !
Voilà ce que à quoi James m’avait mis en garde ! Elles sont jalouses ! J’ai tout raconté à James, il m’a dit qu’il s’en occuperait !




Jeudi 26 janvier


Ce matin, en arrivant au bahut, on ne s’est pas arrêtés pour dire bonjour aux filles ! Puisqu’elles le prennent comme ça, alors c’est fini, je ne veux plus les voir ! Comme j’étais un peu fatiguée ce matin, James m’a donné un petit remontant au réfectoire, comme ça je n’ai plus peur de m’endormir pendant les cours !!!
Faut que je remonte mes notes. Heureusement qu’il me soutient !



Dimanche 29 janvier


Hier nous sommes allés en soirée avec James chez un de ses potes. Je n’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de soirée. Ambiance feutrée, musique à gogo. Mais j’aime ce genre de soirée où personne ne se prend la tête. A un moment c’était un peu bizarre, une des nanas a commencé à embrasser tous les mecs, même James ! J’ai cru que j’allais péter les plombs mais tout le monde riait. Puis après elle a enlevé son bustier, puis sa jupe et là un autre mec lui a fait l’amour, là, devant nous ! Puis James m’a embrassée et dans sa bouche il y avait un truc qu’il m’a refilé et m’a dit : avale mon cœur !
Après, je ne me rappelle plus, juste des flashes… des rires, des mecs à poils, de la vodka… j’ai vomi je crois ! Puis le retour à la maison. J’ai demandé à James, il m’a répondu : t’inquiète, il ne s’est rien passé de grave ! Je t’aime !
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Soudain, un bruit de lutte résonna dans le couloir. Tous se retournèrent et virent la porte s’ouvrir en grand dans un fracas assourdissant. Un homme leva son fusil à pompe et le pointa sur le sage qui en resta tétanisé. Régis plongea en renversant Palantir au sol et tira sur les barreaux de la chaise de Cynthia pour la faire chuter. Les coups de feu retentirent. Les mains plaquées sur les oreilles, Cynthia et le sage se recroquevillaient sous la table. Régis se leva, empoigna une chaise et la lança de toutes ses forces, alors que des hommes se jetaient sur l’assassin pour le maîtriser. Le sage se releva en se dressant devant l’homme, un humain, qui avait attenté à sa vie, maintenu par ses deux gardes elfes. Il s’avança vers lui et l’attrapa par la gorge serrant le plus possible. Régis s’approcha et lui demanda de le relâcher, il avait besoin de lui. Ce qu’il fit, tout en le regardant haineusement.
— Bien, attachez-le ! Ordonna Régis. Et mettez-le là, sur cette chaise, j’ai des questions à lui poser.
Le temps que les deux hommes se débattent avec lui, Régis s’enquit de Cynthia. Elle allait bien, mais était choquée. Il posa sa main sur la joue de la jeune femme en lui faisant un léger sourire puis il lui demanda de sortir, car elle ne devait pas voir ce qui allait se passer. Elle s’exécuta, et alla fumer une cigarette dans le jardin. Régis fit signe aux deux gardes de l’accompagner afin qu’elle ne coure aucun danger puis s’abaissa au niveau du tireur.
— Alors, tu parles ma langue ? Oui, je peux le lire dans ton esprit alors ne me raconte pas d’histoire. Voilà comment ça va se passer : ou tu réponds à mes questions, ou je vais être obligé de te faire mal ! Je commencerai par tes doigts, puis tes orteils, je connais tous vos points faibles, alors ne joue pas avec moi.
— Je ne vous dirai rien, vous pouvez me tuer. Répondit-il avec dégoût. Vous ne méritez pas d’être en vie, vous êtes des abominations !
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Régis poussa quelque crayon sur le comptoir et y déposa le couteau à peindre en demandant s’il faisait toujours ce genre d’objet. Le vieil homme hésita, puis alluma la lumière, il accrocha sa canne sur le rebord d’une étagère et Régis écarquilla les yeux : sur la peau de son poignet, une marque de bracelet avait creusé un sillon, ses ongles étaient pointus et longs ainsi que très épais. Il sentit un froid glacial lui traverser le corps et recula d’un pas. Le vieil homme se pencha sur le couteau puis se baissa en gémissant pour sortir un ancien coffret en bois qu’il tendit à Régis.
— Je ne sais pas ce que tu cherches, elfe, mais là-dedans, il y a ce qu’il te faut. Dit-il en tremblant. Prends ce que tu veux et vas-t-en !
— Avez-vous eu un acheteur pour ces couteaux ?
— Oui, celui que tu cherches s’appelle Nino. Il en a pris cinq, et il a laissé les deux derniers. Prends-les et quitte mon magasin.
— Sais-tu qui est ce Nino ?
— Pourquoi est-ce que je te le dirais ?
Régis s’appuya sur le comptoir, le regard froid, grimaçant. Cynthia vit que quelque chose n’allait pas, elle le tira par le bras mais celui-ci l’écarta doucement.
— Parce que si tu ne me le dis pas, je vais donner ton adresse à qui tu sais.
Le vieil homme recula, tremblant, essayant de récupérer sa canne mais Régis la saisit avant.
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Filtrée par les barreaux de la cellule, la lumière du jour éclairait timidement la pièce en béton brut. Il régnait un froid glacial ; une odeur d’égout planait. Le long du mur, sur la droite, une couche de fortune était posée à même le sol. Il n’y avait pas de couverture, ni de lavabo mais seulement un seau crasseux posé dans le coin. Assis, au fond de ladite cellule, John auscultait sa plaie en déchirant son pantalon. Elle était profonde et la douleur plus forte encore. Il s’appuya contre le mur et plongea son regard dans le ciel bleu qu’offrait l’espace entre les barreaux de la fenêtre. Le shérif s’approcha de la porte en disant au jeune homme :
- Y’a l’docteur, tu as intérêt de te t’nir tranquille !
John ne répondit pas. Il chantonnait un vieux refrain de son enfance. Le shérif avait les yeux rivés sur lui, attendant sa réponse. Enervé par le silence du jeune homme, il donna un grand coup contre les barreaux.
- Hey ! Je t’parle !
Mais John ne répondait pas. Le shérif s’avança dans sa direction et saisit son arme par le canon.
-Tu pourrais me répondre ! s’écria-t-il.
Plongé dans un mutisme, John ne disait rien. Le shérif leva le bras pour le frapper avec la crosse de son revolver, mais il fut arrêté par la main du docteur qui se tenait à ses côtés.
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Un adolescent amnésique, aidé d’une complicité, s‘enfuit d’un centre secret où des expériences sont pratiquées sur de jeunes enfants. Recueilli dans un petit village, haut Alpin, il va grandir heureux au milieu des montagnes, développant un étrange pouvoir.
Devenu adulte, il va découvrir l’amour. Mais son bonheur est éphémère car depuis son évasion, ses geôliers lancés à sa poursuite pour le ramener au centre, vont retrouver sa trace.Son amie va s’efforcer de l’aider à retrouver la mémoire, à combattre ses geôliers lancés à
sa poursuite et à retrouver ce centre diabolique pour le détruire et empêcher des médecins sans scrupules de poursuivre leurs méfaits.


Canis Lupus est un triller légèrement fantasy, plein d’action à rebondissements qui vous tiendra
en haleine jusqu'à son dénouement
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Soudain, Régis se figea, le regard dans le vide. Il avait l’air d’écouter quelque chose qui interpella Cynthia. Il regarda autour de lui, rangea soigneusement les cartes et la clef. Cynthia ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle lui demanda à plusieurs reprises, mais n’obtint aucune réponse. Régis était ailleurs, respirant lentement. Ses gestes devenaient lents, il chuchotait des mots incompréhensibles. Il se leva, fit quelques pas jusque dans le salon en se prenant la tête entre les mains. Il opina et ouvrit doucement la porte d’entrée. Cynthia s’étira pour entrevoir la personne qui entrait chez eux. Le visiteur se dressa devant Régis, le regard sévère et la voix autoritaire.
— Ohtar, je dois te parler.
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Moins 400 avant notre ère, une malédiction s’abat sur des peuples celtes. Des soldats morts marchent sur les royaumes et détruisent tous ceux qui se mettront sur leur chemin. Avec, à leur tête, des sorciers et sorcières impitoyables.
Les plus farouches et les plus redoutés guerriers s’allient derrière les élus. Qui à eux seuls arrivent à déjouer les sortilèges diaboliques grâce aux pouvoirs des dieux.
Les druides se soulèvent face aux sorciers détenteurs des forces du mal.
Des complots se forment, des alliances entre ennemis se soudent dans des guerres sanguinaires et épiques. Les élus des dieux se retrouvent face à une puissante magie noire. Leur seule issue : vaincre ou mourir.
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400 ans avant notre ère, une malédiction s’abat sur les peuples celtes.
Des sorciers et sorcières impitoyables et assoiffés de pouvoir, vont jusqu’à utiliser la magie Noire pour faire revenir, d’outre-tombe, des guerriers invincibles et cruels.
Mais c’est sans compter sur l’alliance de trois générations de valeureux guerriers Celtes, autrefois ennemis, qui s’unissent et avec l’aide des dieux, vont combattre les forces du mal, dans des combats époustouflants et sanguinaires où il leur faudra vaincre ou mourir.
L’amitié, l’amour et le courage seront-ils plus fort
que les forces maléfiques ?
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