En écho à l'exposition «Degas en noir et blanc», une table ronde réunit les quatre commissaires qui échangeront leurs points de vue sur la conception de l'exposition et ses apports à la connaissance de l'oeuvre de l'artiste.
Employé pour la première fois vers 1640, le procédé du monotype connut au XIXe siècle un triomphe insoupçonné. Les impressionnistes exploitèrent avec brio les potentialités de ce médium oscillant entre dessin et gravure. Degas tira de nombreux avantages de cette technique.
Table ronde animée par Gennaro Toscano, conseiller scientifique à la BnF
Avec Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la photographie de la BnF, Henri Loyrette, président-directeur honoraire du musée du Louvre, Valérie Sueur-Hermel et Flora Triebel, chargées de collections au département des Estampes et de la photographie de la BnF
En savoir plus sur l'exposition «Degas en noir et blanc» : https://www.bnf.fr/fr/agenda/degas-en-noir-et-blanc
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Ils considéraient mes photographies surréalistes, car elles révélaient un Paris fantomatique, irréel, noyé dans la nuit et le brouillard. Or le surréalisme de mes images ne fut autre que le réel rendu fantastique par la vision. Je ne cherchais qu'à exprimer la réalité, car rien n'est plus surréel.
"Par la main des manœuvres spéciaux attachés à l'année à ce service, les côtes, vertèbres, sternums, carpes, tarses, métacarpes et métatarses, phalanges, etc., tout le menu des os, sont refoulés, tassés en masses plus ou moins cubiques sous les cryptes [...] et maintenus à l'avant par des têtes choisies parmi les mieux conservées [...]. L'art des terrassiers combine ces chapelets de crânes avec des fémurs disposés en croix dans certaines dispositions symétriques variées." (Extrait des mémoires de Nadar)
Les cimetières d'où proviennent les os sont indiqués et quelques citations bibliques ponctuent le cheminement. C'est ce dont les épreuves de Nadar rendent compte : le travail accompli depuis la réception des os jusqu'à leur disposition "de façon à rendre l'aspect intéressant, presque agréable".
J'émets le vœu que la photographie, au lieu de tomber dans le domaine de l'industrie, du commerce, rentre dans celui de l'art .(1852)
Or le chien, on le sait même si on n'y fait pas toujours très attention, est omniprésent dans les portraits peints. Selon sa race et ses manières, il est chien de manchon, confident des dames, belliqueux avec les guerriers, en arrêt au pied des chasseurs, bondissant parmi les enfants.
La mode devenait aussi une affaire très fructueuse au point de représenter dans les années 1930 jusqu'à 15% du commerce extérieur français.