Plus l'enfance t'a protégée et plus le choc de deuils et des séparations te sera difficile, Zazi. Le bonheur de ceux qui ne connaissent rien au malheur forge contre la souffrance des carapaces bien minces. Il vaut mieux l'oublier, ta vie d'avant, et l'effacer à tout jamais de ton esprit, comme tu as su gommer les événements concernant le décès si tragique, si terrible de ton pauvre papa. Ce qu'on ne sait plus ne fait plus mal, ma petite chérie.