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4.3/5 (sur 5 notes)

Biographie :

Question intéressante mais ô combien perturbante que de se définir. Je suis à la fois,

-ce que j’essaie de faire : écrire pour mon plaisir et celui des lecteurs (enfin, je l’espère !)

-ce que je sais : en résumé peu de choses mais je m’efforce chaque jour d’apprendre et de progresser (un vœu pieux certains jours !)

-ce que les autres voient en moi : une personne libre et sans prétention, dotée d’un caractère bien trempé (sémantiquement plus correct que caractère de chien !)

-ce que j’aimerais apporter aux lecteurs à travers mes livres : un instant de bonheur, d’évasion, d’émotion et de rire.

Merci pour votre intérêt et vos encouragements.

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Si tu y réfléchis Cloé, le divorce avec enfants s’apparente à la liberté conditionnelle ou la prisonnière est libérée de ses chaines mais placée sou surveillance, ce qui la contraint à ce rappeler, encore et encore l’erreur qu’elle a commise.
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Trop petite, menue mais avec des seins en proportion avec ma taille (donc plutôt minuscules) et un popotin bombé (trop par rapport à ma taille), une chevelure corbeau s'arrêtant aux épaules, des yeux d'une couleur oscillant entre le vert et le gris et une bouche trop grande pour mon visage.
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-Vous êtes Madame Virginie Stalivoskaia ?

Très drôle ! Est-ce que j’avais l’air d’être une Madame ?

-Non, c’est ma mère, l’informai-je d’un ton peu amène. Pourrais-je connaitre l’objet de votre visite ?

Il devint blanc comme un linge et ses yeux lancèrent des éclairs.

-Votre mère ? répéta-t-il, ayant des difficultés à reprendre ses esprits.
-Oui, ma mère. Ecoutez, si elle vous doit de l’argent, si elle a promis de vous épouser ou je ne sais quoi, oubliez, dis-je un brin énervée. Nous n’avons que des dettes et réjouissez-vous, vous échapperez à la famille foldingue, composée d’une femme irresponsable et de quatre enfants plus déjantés les uns que les autres. Je me demande bien qui voudrait vivre dans ce barnum ? bougonnai-je dans ma barbe.

L’homme se redressa de toute sa hauteur et croisa les bras sur sa poitrine. Impressionnant. Pour la première fois de mon existence, la girafe que j’étais (1m78) fit place à une minuscule fourmi. Je reculai de quelques pas et me figeai sous son regard glacial.

-Mon frère, apparemment, m’asséna-t-il d’un ton acerbe.

LA CATASTROPHE. Le croque-mort se trouvait être le frère du nouveau mec de ma mère. Pauvre gars, il avait de quoi à paniquer. Découvrir que son frère de 25 ans était tombé amoureux d’une femme de 40 ans, mère de quatre enfants en aurait déstabilisé plus d’un.Tout à coup, je pris conscience de ce qu’il venait d’annoncer, « beau-papa » voulait s’installer dans ce cloaque. Alors là, pas question !
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La cuisine est une notion abstraite pour ma mère, la recherche de mari est en revanche un domaine qu’elle maîtrise parfaitement. Pour mon oncle et ma tante,  le must de la cuisine est de décongeler un plat au micro-onde. Mon petit frère, qui est en fait mon demi-frère adorait nos après-midis « cuisine » quand il était plus jeune.
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-Je tuerai pour un café, lançai-je d'un ton décontracté, en m'asseyant au comptoir de la cuisine.
Ce matin, j'avais décidé d'ériger la coolitude comme mantra alors que j'appréhendais les matins d'après papouilles. Benjamin me tournait le dos, la tête plongée dans le réfrigérateur. Il portait un pantalon de pyjama qui tombait négligemment sur ses hanches et rien d'autre. Mamma mia, l'atmosphère venait de se réchauffer subitement. Caliente !
-Un bon café et un homme à moitié nu, que demander de plus, rajoutai-je lascivement, le reluquant sans vergogne.
Il se retourna, un sourire suffisant sur les lèvres, conscient de l'effet qu'il produisait.
-Bonjour à toi aussi, Jade.
-Un bon jour qui commence merveilleusement bien, affirmai-je, le dévorant des yeux. J'ai faim ... de nourriture également. Tu as préparé quoi ? demandai-je, plongeant un doigt dans le pot de confiture ouvert.
Mumm, comment résister à cette délicieuse confiture d'abricots ? Impossible. J'y replongeai avec bonheur et fermant les yeux, je suçai mes doigts couverts de confiture. Je pris conscience du silence qui s'éternisait et sortis du plaisir gourmand dans lequel j'avais plongé pour croiser le regard affamé de Benjamin.
-Ma puce, arrête de faire cela sinon je ne réponds plus de rien.
Il ne quittait pas ma bouche des yeux et soudain, je compris. A la pensée de mon attitude équivoque, mes joues s'empourprèrent.
-La honte, tu vas me prendre pour une obsédée, dis-je, en m'affalant sur le comptoir, la tête entre mes bras.
Je l'entendis glousser et désespérée, je tapai mon front sur le comptoir, dans le vain espoir de faire disparaitre de ma mémoire les cinq dernières minutes.
-Achève-moi, Geronimo.
-Le café est prêt, Meryl Streep, dit-il avec ironie.
Sans relever la tête et dans un geste ample et grandiloquent, je tendis la main vers lui pour saisir le mug de café.
Un coup à la porte mit fin à mes débuts (ratés, il faut bien l'avouer) de tragédienne. Je bondis de mon siège et ouvris la porte, sans regarder qui se tenait derrière.
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’aime savoir que je suis le seul à avoir plongé mon regard dans la mer bleue-verte de tes yeux, d’avoir contemplé la beauté de ton corps nu. J’avais rêvé de cet instant, de ta peau douce sous mes doigts, de ta poitrine offerte à la caresse de mon regard, de tes longues jambes de gazelle et de ta bouche sensuelle, sur laquelle j’ai posé mes lèvres pour un baiser tendre. Et je rêve de goûter ta saveur et ton parfum, de te dévorer avec ma bouche et ma langue, de glisser mes mains le long de ton corps et de t’aimer jusqu’à l’extase.
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Le plus beau jour de ma vie est, sans conteste, celui où mes parents m’annoncèrent qu’ils allaient divorcer. Je ne pouvais plus supporter leurs engueulades, leurs reproches, leurs bagarres. Mon père, riche et blanc reprochait à ma mère, peau rouge, de ne pas faire d’efforts pour s’intégrer à sa communauté. Et ma mère ne supportait pas que son visage pâle de mari nie son appartenance à la tribu Navajos. Et je me trouvais au milieu d’eux, témoin vivant de la plus importante erreur de leur vie.
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Nos physiques reflétaient nos caractères. Un joli minois en forme de cœur, une magnifique chevelure noire, des yeux sombres et vifs, des courbes voluptueuses que certains qualifiaient d’enveloppées, Mandy attirait les regards dès qu’elle pénétrait dans une pièce. J’étais son contraire. Grande, mince à la limite maigre, des cheveux châtain clair, des yeux bleu marine en amande, je passais inaperçue, ce qui me convenait parfaitement.
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Terminé de ne voir que le verre à moitié vide, je vivais le moment présent intensément, sans penser à ce qui pouvait m’arriver. Le seul bémol, j’aurais aimé pouvoir partager cette joie avec mes amis mais pour une raison indéterminée, nous avions décidé, d’un commun accord, de vivre notre relation clandestinement.
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 Sylvie F.
Question intéressante mais ô combien perturbante que de se définir. Je suis à la fois,

ce que j’essaie de faire : écrire pour mon plaisir et celui des lecteurs (enfin, je l’espère !)
ce que je sais : en résumé peu de choses mais je m’efforce chaque jour d’apprendre et de progresser (un vœu pieux certains jours !)
ce que les autres voient en moi : une personne libre et sans prétention, dotée d’un caractère bien trempé (sémantiquement plus correct que caractère de chien !)

ce que j’aimerais apporter aux lecteurs à travers mes livres : un instant de bonheur, d’évasion, d’émotion et de rire.

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