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3.41/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Grenoble, Isère , le 02/01/1951
Biographie :

Sylvie Fabre G. est une poétesse et traductrice.

Après avoir été professeure de lettres en Bourgogne puis en Isère, elle se consacre désormais à l'écriture.

Depuis 1976, Sylvie Fabre G. est traduite et publiée en Europe et au Canada dans différentes revues ou anthologies. Elle a publié une trentaine de recueils et de récits dans différentes maisons d’édition et réalisé une quarantaine de livres d’artistes avec des peintres, des graveurs, des calligraphes et des photographes.

Pour son livre "Frère humain" aux éditions L’Amourier, elle a obtenu le Prix Louise Labé en 2013. Elle participe à de nombreuses lectures, rencontres et expositions avec peintres et écrivains. Elle pratique la photographie.

Traductrice de poètes italiens pour Blogs et revues, elle y écrit des notes critiques de littérature et de peinture.
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Bibliographie de Sylvie Fabre G.   (17)Voir plus

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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Martine Broda 0:32 - Sylvie Fabre G 1:57 - Maximine Lagier-Durand 2:33 - Amina Saïd 3:53 - Béatrice Bonhomme 4:17 - Hélène Dorion 5:15 - Alicia Gallienne 6:50 - Générique Contenu suggéré : #11 : https://youtu.be/UGX87mD2NRE #10 : https://youtu.be/gpR3cP7lxR4 #9 : https://youtu.be/DtWZIHZU7Vo #8 : https://youtu.be/¤££¤55Le Nouvel Athanor49¤££¤ #7 : https://youtu.be/bPexQr8zYWY #6 : https://youtu.be/IKim_loBAbs #5 : https://youtu.be/p1ZeL66gnaY #4 : https://youtu.be/yos¤££¤58Le Castor Astral72¤££¤ #3 : https://youtu.be/D_5987PxJRU #2 : https://youtu.be/wGvAEiMIJ2k #1 : https://youtu.be/2eLyH8-CM68 https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qhOvXJDXpE1fe92htazYwn https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤66PoétessesFrançaises67¤££¤ Références bibliographiques : Couleurs femmes, poèmes de 57 femmes, Paris, co-édition le Castor Astral/Le Nouvel Athanor, 2010. La poésie à plusieurs voix, rencontres avec trente poètes d'aujourd'hui, sous la direction de Serge Martin, Paris, Armand Colin, 2010. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Alicia Gallienne, L'autre moitié du songe m'appartient, Paris, Gallimard, 2019. Images d'illustration : Martine Broda : https://www.babelio.com/auteur/Martine-Broda/183879 Sylvie Fabre G : https://www.editionsunes.fr/catalogue/sylvie-fabre-g/ Maximine Lagier-Durand : http://editionsws.cluster011.ovh.net/wp-content/uploads/2011/04/Maximine.jpg Amina Saïd : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amina_Saïd#/media/Fichier:Amina-Saïd_Hazam_(21e_Maghreb_des_Livres,_Paris,_7_et_8_février_2015).jpg Béatrice Bonhomme : https://www.southeastreview.org/single-post/poetry-by-béatrice-bonhomme-translated-by-emelie-griffin Hélène Dorion : https://www.lesoleil.com/2020/10/15/entretien-public-avec-helene-dorion-pour-donner-vie-aux-mots-4119980a99b2ea22baac03f17396a0e7 Alicia Gallienne : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/01/31/alicia-gallienne-etoile-filante-de-la-poesie_6027964_

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Tant de départs…



Tant de départs si peu d'avancées ou d'issues,
rescapés d'un instant nous nous arrimons
à une montagne de petites éternités où coule l'adieu.
Le secret intouchable des cimes qui butent sur le bleu
nous précède nous traverse et nous suit. Il s'agrippe
à tes mains à tes mots alpinistes qui ne savent rien
ni de l'avant ni de l'après, seulement le col, bouche bée
d'un destin en sa concentration : une vie reçue rendue.
Dans l'entre-deux, est-ce le milan siffleur ou bien
le vent leveur de cendre qui choisit ta destination ?
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1


Qui parle pour dire la présence ?...
Extrait 3

(Je me souviens)

Les hirondelles et toutes leurs ailes,
en un regard, circonflexes,
m’ouvraient un horizon
qui s’achevait dans l’immobile.
L’été leurs cris obsédants
traçaient la portée d’un chant sans trêve.

Au-dessus l’étrange liberté du ciel,
au-dessous le socle gris de la poussière,
et dans la couture, déchiré
incendié d’attente, mon visage,
l’envol, c’est un pays
pour l’exil.
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Au loin du parc où courent les petites jambes,
la terre qui les connaît et qu'elles connaissent,
comme les pins, le tilleul et le hêtre bruissant
accueille la joie et l'angoisse irrésistible de vivre.

( recueil qu'elle a dédié à ses petites-filles)
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.

Le poème, comme l'amour

avance par degrés
signe ajouté aux signes
qui ne permet pas le déchiffrement
mais l'approfondissement du secret

altitude, abîme

du vertige, la connaissance est

toujours, à venir

.
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BIEN SÛR LE CHANT S’APAISE DANS LE SOIR…


On ramasse éclats et feux.
On range les douleurs, encore plus loin,
oui, bien profond.
Le corps retrouve sa mouvance, retisse ses ailes,
perd son extase.
Le cri n’effleure plus la bouche.
Grande est sa nostalgie.
Et l’être a de nouveau un nom.
Il subsiste malgré l’absence de ciel,
il va, son souvenir est nu.

Tu redescends. Plus bas la vie.
Plus bas ma sœur.

Dessin de la pensée, trace du cœur, cendre, plaie et béance, cicatrice chaude, peau douce, montagnes et vallées, mer qui déferle, fruits de ma terre, paradis,
c’est là que je reviens.


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RETOURNEMENT DU CHANT


Extrait 2

          Tréfonds du temps et autres poèmes
          de Maurice Benhamou [éditions Unes, 2013]


Vos mots en sa quête ont des trouées, des échappées
qui vous débordent et parfois l’éclairent, apaisant
le cœur de son tremblement. Ses pas aussi, s’appuyant
sur ce qui ne s’appuie pas, s’en raffermissent.
Liés à la vivante promesse, ils affrontent son obscurité.

N’avez-vous pas ainsi tenté de psalmodier l’alphabet
de l’aleph jusqu’au tav, essayé de déchiffrer le vol
émouvant des oiseaux quand leurs ailes creusent le vide
mais enterrent le néant ? Au commencement et à la fin,
n’avez-vous pas demandé si c’est l’essor de mourir ?

Du tréfonds du temps vous arrive la voix antique
capable d’attirer les ombres, et tel un Orphée égaré
vous vous tenez sur la rive, cherchant parmi elles
Eurydice effacée, et l’enfant, et les intimes de jadis,
tous emportés par le vent vers les étoiles muettes.

[…]
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RETOURNEMENT DU CHANT


Extrait 1

          Tréfonds du temps et autres poèmes
          de Maurice Benhamou [éditions Unes, 2013]


Les mots bien sûr ne peuvent suffire au corps,
à l’âme errant entre l’impermanence des choses,
la fragilité des êtres et la constance des horreurs.
Folie, détresse sont les épines affilées de la poésie,
il y a une lacération muette dans la langue.

La voix qui dans la douleur s’intériorise trouve
l’extension, et sa parole palpite jusque dans le sel
et le sable. Elle n’habite pas seulement l’arbre nu.
Dispersée aux quatre vents de l’ici et de l’ailleurs,
du passé et de l’avenir, elle forge un commun espace
pour le présent. Le désert a mille lieux d’espoir et
de désespoir, ses pistes sont entées de voix.
Celle de l’aimée y laisse des traces, lettres calcinées,
éclats de consonnes filantes, voyelles ardentes
qui du poème abreuvent ou assèchent les puits.
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La Vie réinventée (Lettres)
LETTRE DES NEIGES ÉTERNELLES


À Valérie Rouzeau
Extrait 2

Selon l’état qui t’étreint, selon les ères et la saison, tu te meus et t’émeus, et on avance à tes côtés, montée, descente et remontée, tu parcours des années-lumière pour t’arrêter quelques secondes dans un poème. On y sent la poussière d’étoiles qui nous constitue, toute la nuit qui nous emporte lustres après lustres, feu, silence et mystère dans la création et le passage du vivant. Ton écriture n’oublie ni le poids des choses, ni la dignité des êtres, ni le pourquoi qu’on ne peut dire et qui si fort hante nos mots. Dans tes livres on ressent tous les possibles et mal possibles bonheurs des jours, toutes les catastrophes, annoncées ou pas. Il y a aussi qui les traverse cette toute petite fille, l’espérance, elle tient par la main la beauté de l’univers, la fidélité des bêtes et attend des hommes la bonté, contrée étrange où tout se tait, comme te l’a soufflé un poète.
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Ce don d'incertitude…



Ce don d'incertitude et d'émerveillement appelé
Vie, ton désir avec obstination en traque les bienfaits
mais la nébuleuse des origines et des croyances
sa lente mutation ses obscurs paradigmes,
nos divagations en portent à l'excès les contraires :
le mal tape si fort à nos lèvres à nos cœurs drapés
de sauvageries indomptées. Agneau serpent oiseau,
animaux métaphysiques, nous tendent un miroir
pour le meilleur et le pire. Tu y lis une menue
révélation à l'énigme sans fond que nous sommes.
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Qui parle pour dire la présence ?...
Extrait 1

Qui parle pour dire la présence ?
Dans le ciel et l’ombre du ciel sur la terre
telles les saisons les mères passent,
et les mots. Pour ne pas oublier
peut-être n’avons-nous qu’une voix
du berceau au tombeau.

De la mémoire m’arrivent des fragments,
maison sous le Vercors, lampes et livres,
vieilles femmes, jeune mère, autant de
noms qui peuvent s’accorder à l’enfance
mais le père, le lilas et l’oiseau, les douleurs,
les extases, comment les recouvrer ?

Les silhouettes enfuies avaient alors réalité :
trois enfants, blond brunes, avec leur mère.
Les vivantes avec les morts continuent
leur dialogue et dans le jardin au jet d’eau
leur parole traversée d’accents d’éclairs de reflets
irrigue encore l’ici et le maintenant.
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